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Diagonale du vide. Connaissez-vous le département le moins peuplé en France ?

La Lozère est le plus petit département de France et il est le seul à compter moins de 100 000 habitants. Voici toutes les statistiques démographiques à connaitre sur ce département de l’Occitanie.

Il se situe lui-même dans la diagonale du vide, au même titre que le Cantal, la Creuse ou encore l’Aveyron. Selon les dernières statistiques de l’INSEE, c’est bien la Lozère qui compte le moins d’habitants parmi les 101 départements français.

Au dernier recensement en janvier 2020, la Lozère comptait 76 633 habitants répartis sur une surface totale de 5 168 km². Cela représente donc aussi une densité de 14,8 habitants par kilomètre carré, très loin des 20 359,6 habitants/km² de la capitale, Paris.

Le seul département à moins de 100 000 habitants

L’INSEE note aussi que ce département de l’Occitanie est aussi le seul département français à compter moins de 100 000 habitants. La Creuse, second département le moins peuplé, compte plus de 115 000 habitants.

Lozère
Localisation du département de la Lozère © Wikipedia

Une population stabilisée

Dans ce département, la plus grande commune n’est autre que Mende et elle compte 12 336 habitants. Pour la ville, l’INSEE relève toutefois une évolution positive sur la dernière décennie avec une augmentation du nombre d’habitants depuis 2014, après une phase de déclin : “ce retournement de tendance est net, la variation annuelle de population passant de – 1,2 % entre 2009 et 2014 à + 1,1 % entre 2014 et 2020”.

La seconde commune tombe déjà sous les 5 000 habitants : Marvejols ne compte que 4 713 âmes, suivie de Saint-Chély-d’Apcher avec 4 220 habitants. Marvejols n’a pas su inverser la tendance et sa démographie baisse sur la dernière décennie. La plus petite commune est Sainte-Eulalie qui comptait 35 habitants au mois de janvier 2020.

Sur tout le département de la Lozère, la population s’est stabilisée sur la période 2014 à 2020 selon l’Institut national de la statistique et des études économiques. L’excédent migratoire passe à +0,5% et équilibre le déficit naturel qui est de -0,5% par an sur la période. Sur la période 2009-2014, l’excédent migratoire n’était que de +0,1%, ce qui ne permettait pas d’équilibrer le déficit naturel de -0,3% par an.

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