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Elon Musk en Allemagne pour se pencher sur le vaccin contre le COVID-19

Avec Tesla, le milliardaire a signé un partenariat pour aider une biotech dans ses recherches d’un vaccin.

Elon Musk a indiqué sur Twitter qu’il se rendait bien en Allemagne, cette semaine, dans le cadre de son partenariat avec la biotech CureVac et la visite des travaux de l’usine Tesla de Berlin. Tandis ce que la Gigafactory européenne n’est attendue que pour juillet 2021, l’entrepreneur possède des attentes bien plus pressées avec CureVac, qui travaille actuellement sur un vaccin pour le COVID-19.

La présence du PDG de Tesla sur le Vieux Continent devrait donc être suivie de prêt. L’homme avait signé, sous l’égide de Tesla, un partenariat avec la biotech pour l’aider dans la production de ses futures « imprimantes ». CureVac travaille sur la technologie à ARN messager, qui pourrait se traduire comme « un nouveau code qui va être traduit dans le corps en une protéine correspondante », souligne CureVac.

À l’heure actuelle, les vaccins à ARN messager COVID-19 font la course en tête dans les différents tests effectués dans le monde entier. CureVac rejoint l’Américain Moderna Therapeutics, qui reposent tous les deux sur les mêmes principes de recherches. La biotech allemande est en concurrence avec BioNTech, et les États-Unis avait déjà tenté de négocier avec la société pour en obtenir les droits exclusifs en cas de réussite du vaccin.

Un brevet Tesla/CureVac

Elon Musk profitera donc de sa venue en Allemagne pour rendre visite à son partenaire. Début juillet, ils avaient réussi ensemble à développer ce qu’ils appellent « un bioréacteur pour l’ARN », qu’ils avaient protégé par brevet, affirmant avoir réussi à concevoir une machine « potentiellement révolutionnaire ».

Cette dernière aura pour objectif de réaliser la production en grande quantité d’un vaccin, si celui-ci est amené à passer les tests de phase 1, 2 et 3 avec succès (ce qui devrait prendre des mois). CureVac rapportait de son imprimante un outil « transportable, automatisé, capable de produire plusieurs grammes d’ARNm associé à une nanoparticule lipidique, c’est-à-dire plusieurs centaines de milliers de doses en quelques semaines ».

Une société publique depuis le 15 août

Il y a deux semaines, la société a réalisé son introduction en bourse sur le NASDAQ (plutôt que la Bourse de Francfort). Cette opération, qui a été appréciée des investisseurs (+250 % lors de la première séance), lui a permis de récupérer 180 millions d’euros. CureVac est dès lors valorisée à 2,7 milliards de dollars.

À l’image de Moderna Therapeutics, ses travaux en biotechnologie basée sur l’ARN messager ne paient que maintenant. CureVac n’est pourtant pas un novice dans le secteur. Fondée en 2000, la biotech n’a toujours pas de produit sur le marché. La visite d’Elon Musk, cette semaine, sera un gage de confiance, et un solide tremplin médiatique.

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TousAntiCovid
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Par : Gouvernement français
4.4 / 5
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2 commentaires
2 commentaires
  1. J’espère qu’il arrêtera vite cette folie.
    Lutter contre le confinement, c’était très bien.
    Profiter de la situation pour diffuser des vaccins ARN, non !

    J’ai l’impression, qu’il voulait juste couper l’herbe sous le pied de ses concurrents (en luttant contre le confinement), mais qu’en définitive, ils sont d’accord sur les mêmes objectifs à long terme.

    A lui de nous prouver l’inverse !

  2. Pour info, il n’y a aucun vaccin à ARNm sur le marché (COVID ou pas). Aucune étude clinique n’a aboutit. C’est une technologie prometteuse que plusieurs essaye d’appliquer au COVIC mais sans succès humain pour le moment.

    Dire que CureVac n’est pas un novice, c’est aller vite en besogne. Cette société existe depuis 2000 mais n’a absolument AUCUN produit pharmaceutique sur le marché. Elle n’a donc aucune expérience et elle est considérée comme un novice dans le domaine. Cela ne remet pas en doute son potentiel mais elle n’a jamais fait ses preuves.

    Ensuite, c’est la mode pour les “jeunes” sociétés pharma de dire qu’elles ont un traitement COVID dans les labos et de communiquer à fond là dessus pour faire exploser son cours en bourse. C’est le cas aussi de Moderna et de son CEO champion de la comm boursière qui est valorisé à plus de 7 Milliards sans jamais avoir sorti le moindre vaccin et avoir abandonné ses premiers produits NRAm “révolutionnaires” faute de résultats insuffisants.

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