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Facebook a manipulé les fils d’actualités de 700 000 utilisateurs

Facebook a tout simplement manipulé les fils d’actualités de près de 700 000 utilisateurs dans le cadre d’une étude scientifique. Une démarche qui sème le trouble sur les méthodes du réseau social.

C’est un simple article publié dans une revue scientifique qui a mis le feu aux poudres. Intitulé « Experimental evidence of massive-scale emotional contagion through social networks », l’article a été publié dans la revue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) le 17 juin 2014.

On découvre que durant une semaine (en janvier 2012), Facebook a manipulé les fils d’actualités de près de 700 000 utilisateurs anglophones. Il s’agissait de prouver à grande échelle la véracité d’un phénomène appelé « contagion émotionnelle ». Les états émotionnels pourraient être transférés entre individus via les réseaux sociaux.

Dans cette étude, Facebook a servi de terrain d’expérimentation à l’insu de près de 700 000 utilisateurs. Les posts à teneur émotionnelle ont ainsi été filtrés. Tantôt, ce sont les publications « positives » qui l’ont été tandis qu’à d’autres occasions, les messages « négatifs » l’étaient. L’effet a été immédiat, puisqu’un individu exposé à moins de posts positifs en publiait lui-même moins tandis qu’il émettait plus de posts négatifs (et réciproquement pour les posts négatifs).

Un résultat troublant mais surtout une méthodologie troublante de la part de Facebook.

La société de Mark Zückerberg fait toutefois remarquer que l’expérimentation n’a duré qu’une semaine et qu’elle avait pour vocation d’améliorer le service.

(source)

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Par : Facebook, Inc.
3.7 / 5
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3 commentaires
3 commentaires
  1. Peu étonnant finalement que ce genre de société réalise des tests comportementaux. A force de donner toutes nos infos et de partager la moindre de nos émotions sur le net, il ne faut pas s’étonner que nos comportements soient analysés.
    PS: une faute de frappe (répétition) s’est glissée dans votre premier paragraphe “dans la revue dans la revue”.
    Merci !

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