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Fraude à la carte bancaire : comment se protéger et se faire rembourser ?

L’authentification forte a réduit le taux de paiements en ligne frauduleux. Les arnaques subsistent pourtant, voici comment vous en protéger.

  • L’authentification forte a permis de réduire le taux de paiements frauduleux par carte bancaire
  • Faire opposition, porter plainte et engager une procédure auprès de sa banque permet d’ouvrir l’étude du droit au remboursement d’une opération étrangère
  • Connaître les principaux modes opératoires des pirates en matière de fraude bancaire permet de se prémunir des attaques

La mise en place du système d’authentification forte dans le cadre des paiements sur Internet a permis de réduire de 30 % les fraudes aux paiements en ligne entre 2019 et 2022. Cette sécurité, connue sous le nom de 3D Secure, requiert la validation du titulaire de la carte bancaire afin de valider la transaction.

Après avoir entré ses informations de carte, ce dernier se voit dans l’obligation de vérifier son paiement en saisissant un code reçu par SMS ou en validant l’opération sur l’application mobile de sa banque. Malgré la mise en place de cette sécurité supplémentaire, l’Observatoire de la sécurité des moyens paiement a tout de même relevé un taux de fraude lié au règlement par carte de 34,8 % au premier semestre 2022. Cette proportion de paiements frauduleux correspond à un montant total de 208 millions d’euros.

Fraude bancaire : les bons réflexes

Lors de la consultation de votre compte bancaire, vous constatez des opérations suspicieuses ? Il est urgent d’agir. Dans un premier temps, il est nécessaire de faire opposition le plus rapidement possible auprès de votre banque. Notons que si certaines banques proposent à leurs clients de geler temporairement leur carte, cette option n’est indiquée que dans le cadre d’un égarement présumé temporaire du moyen de paiement. Déclarer la fraude auprès d’un commissariat en portant plainte permet de continuer vers un remboursement des opérations frauduleuses.

Depuis le 16 mai 2023, les banques sont sommées d’instruire tout dossier lié à la fraude par l’un de leurs clients en moins de 24 heures. Si la transaction au cœur de l’escroquerie n’a pas eu lieu dans le cadre de l’authentification forte, l’établissement doit rembourser le client, et ce, un jour ouvré après réception du signalement. Dans le cas d’une arnaque poussée avec validation du 3D Secure et si la banque est dans l’incapacité de démontrer d’une négligence grave de son client, l’opération devra également être remboursée.

Arnaques bancaires les plus fréquentes : les comprendre et s’en protéger

Comme le dit l’adage à juste titre, il vaut mieux prévenir que guérir. L’obtention de vos informations bancaires par des individus malveillants peut provenir de diverses sources. Les plus communes sont le phishing, le skimming, les malwares de type trojan ou encore le social engeenering. Il apparaît utile de comprendre le fonctionnement global de chacune de ces méthodes afin de s’en prémunir en connaissance de cause.

Le phishing

Aussi connu sous le nom francophone d’hameçonnage, il consiste en la redirection d’un internaute vers un faux site d’e-commerce, ressemblant comme deux gouttes d’eau à celui d’une enseigne connue. Par exemple, un habitué d’une chaîne de prêt-à-porter pourrait recevoir un (faux) e-mail promotionnel floqué aux couleurs de cette dernière, cliquer sur un lien présent dans le mail et commander sur le faux site. De ce fait, le cybercriminel à l’origine de l’arnaque est à même de récupérer toutes les informations de carte saisies. Pour vous prémunir du phishing, pensez à toujours vérifier la provenance des e-mails que vous recevez ainsi que la présence du sigle https:// dans la barre d’URL.

Le skimming

À l’aide d’un petit boitier souvent dissimulé dans une valise, le pirate est capable de copier les informations contenues dans une carte bancaire. La duplication de celle-ci est rendue possible par les protocoles RFID et NFC qui permettent le paiement sans contact. En s’approchant de sa victime, la carte est parfois copiable sans même la sortir du portefeuille. Rendre sa carte imperméable à la copie sans fil est possible par deux moyens : désactiver auprès de la banque le paiement sans contact ou investir dans un portefeuille qui bloque les ondes RFID et NFC.

Le malware

Le malware, appelé programme malveillant en français, peut prendre différentes formes. On rencontre le plus souvent le trojan et le keylogger dans le cadre de la fraude bancaire. Une fois infiltré sur l’ordinateur ou le smartphone, ces derniers sont capables de transférer des informations sensibles vers l’extérieur, dont les textes saisis par l’utilisateur, pouvant comporter des données de carte. Installer un antivirus sur ses appareils informatiques est important pour cette raison, tout comme le fait de ne pas ouvrir n’importe quel programme téléchargé sur le web.

Le social engineering

Dans le cadre de la fraude bancaire, l’ingénierie sociale consiste le plus souvent à usurper l’identité du conseiller bancaire de la victime afin d’obtenir des informations sensibles. Les arnaques au social engineering sont généralement déroulées par appel téléphonique.

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Par : Bitdefender
1 commentaire
1 commentaire
  1. Premier conseil, qui a lui seul se suffit presque.
    Arrêter de croire tt ce qu’on peu lire et recevoir comme mail sur le net.
    Les gens se méfient presque de leurs ombres des qu’ils sortent de chez eux.
    En revanche sur le net et pourtant souvent parmis les plus méfiant IRL prennent tout pour parole d’évangile..
    Va comprendre pourquoi.

    Et au pire si c’est trop dur pour certains, ils n’ont qu’à prendre une carte prépayée qu’ils ne creditent qu’à l’achat et du montant nécessaire pour l’achat en question.

    Souvent les banques proposent elles aussi des carte bleu virtuelle ou autre solutions pour se protéger.

    En 20 ans d’achat sur internet et probablements des dizaines de milliers d’euros de transactions, jamais 1€, que je n’avais pas souhaité n’a manqué sur mes comptes.

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