Lorsqu’en 2019, Washington a sanctionné Huawei, cela a eu pour effet d’interdire à Google de faire du commerce avec le constructeur. Ainsi, pour ses nouveaux modèles, Huawei ne peut plus accéder à la licence accordée par Google aux fabricants de smartphones, et ne peut plus préinstaller les applications ou service de Google comme le Play Store, YouTube, ou encore Gmail.
Néanmoins, Google avait encore la possibilité de collaborer avec Huawei pour les mises à jour des smartphones existants qui ont été lancés avant l’entrée en vigueur des sanctions. Si cela était possible, c’est parce que les États-Unis ont accordé une licence générale dont le but est de ne pas créer de perturbation chez les utilisateurs d’appareils ou d’équipements Huawei, le temps de faire une transition vers des alternatives.
Ce mois d’aout, cette licence a expiré. Et on se demandait quelles seraient les répercutions de cette expiration sur les modèles comme le P30 Pro, qui a été lancé en 2018 et sur lequel les services et applications de Google sont encore présents.
Huawei rassure ses utilisateurs
De son côté, Huawei assure que ces appareils continueront à être mis à jour. Dans une réponse à une question posée sur Twitter, le constructeur a indiqué que cette expiration de licence n’aurait pas d’impact sur ses modèles existants. « Nous continuerons à partager des mises à jour de sécurité et des mises à jour logicielles pour nos appareils, comme nous l’avons toujours fait », peut-on lire sur la réponse.
Hi there, thank you for your message. There is no impact on existing devices. We will continue to share security and software updates to our devices, as we always have. If you have any questions, please let us know via DM.
— Huawei Mobile (@HuaweiMobile) August 17, 2020
En plus des problèmes de logiciel, une pénurie de processeurs
Mais le plus gros problème que Huawei doit gérer actuellement, c’est sa pénurie de processeurs. En mais 2020, les États-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions contre le constructeur chinois. Et cette fois-ci, l’objectif est de priver celui-ci de processeurs pour ses smartphones.
En effet, ces nouvelles sanctions interdisent les sociétés non américaines qui utilisent des logiciels ou des équipements américains d’être fournisseurs de Huawei. Et malheureusement pour le constructeur, la société qui lui fournissait ses processeurs Kirin est concernée par ces nouvelles mesures.
Huawei a déjà indiqué qu’il ne pourra bientôt plus s’approvisionner en processeurs Kirin pour ses smartphones et pour le moment, on ne sait pas comment le constructeur pourrait trouver une alternative. Certaines rumeurs suggèrent que Qualcomm ferait du lobbying auprès des autorités américaines pour avoir un permis qui lui permettrait d’être le nouveau fournisseur de processeurs de Huawei.
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