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Internet : plus de la moitié des abonnés français ont le très haut débit

Pour la première fois dans l’Hexagone, la fibre optique a dépassé l’ADSL.

C’est une petite révolution qui est passée plutôt inaperçue. Selon les chiffres publiés par l’ARCEP en début de mois, les abonnements à Internet en très haut débit sont majoritaires en France, à 51 %. Par ce terme, il faut entendre ceux proposant des connexions avec un débit maximum descendant supérieur ou égal à 30 Mbit/s, précise l’autorité administrative indépendante.

Le marché du très haut débit se porte très bien

En tout, la France compte donc 15,7 millions d’abonnements de ce type contre 15,1 millions pour le haut débit, tels que l’ADSL ou le câble. L’ARCEP précise à ce sujet :

Depuis un an, cette progression provient intégralement de celle des abonnements en fibre optique de bout en bout : 3,8 millions d’accès supplémentaires ont été enregistrés en un an. Cette technologie représente près des trois-quarts (73%) du nombre total d’accès à très haut débit et atteint 11,4 millions à la fin du premier trimestre 2021.

À contrario, la baisse du nombre d’abonnements à haut débit observée est elle aussi régulière et tend même à s’accélérer : – 2,8 millions l’an dernier et -1,8 millions un an auparavant. En tout, la France compte donc 30,8 millions d’abonnés à haut et très haut débit à la fin mars. La progression « s’intensifie pour le deuxième trimestre consécutif (+215 000 en un trimestre et +3,1% en un an) », rapporte l’ARCEP.

Comme le rappellent nos confrères de BFM, ces changements sont pleinement justifiés par le renforcement du télétravail qui nécessite une connexion de qualité, ou encore le succès des jeux en ligne.

Rappelons que la gouvernement se fixe toujours pour objectif de proposer l’accès au très haut débit à tous les Français d’ici 2025. Cette idée laisse bon nombre de citoyens sceptiques mais aussi les opérateurs eux même.

Ainsi, en octobre 2020, le PDG d’Orange, Stéphane Richard, a été interrogé à ce sujet. Il expliquait alors : « Il peut y avoir une mécanique de fonds financé par les opérateurs, pour tendre vers un standard défini qui serait une sorte de service universel, pourquoi pas. Mais la mécanique actuelle, qui consiste pour le régulateur à désigner un opérateur du territoire comme en charge du service universel, je ne vois pas comment cela pourrait marcher ». Et le dirigeant concluait alors en expliquant que le 100 % fibre n’aurait jamais lieu.

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Par : Opera
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