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Le saviez-vous ? Google Stadia, la PS3 et la Xbox One ont un point commun, et ce n’est pas forcément bon signe…

Vous ne le savez peut-être pas, mais Google Stadia partage un point commun avec la PlayStation 3 et la Xbox One. Et ce n’est pas forcément un gage de qualité…

Le point commun entre Google Stadia, la PS3 et la Xbox One ?

Depuis quelques heures maintenant, la plateforme de streaming Google Stadia est disponible pour tous ceux qui avaient pris le soin de précommander le service. Un Google Stadia très ambitieux, malgré un lancement quelque peu chaotique, la faute à des fonctionnalités manquantes et quelques (mauvaises) surprises de dernière minute, comme le prix des jeux.

Un projet Google Stadia qui a pu bénéficier bien sûr du soutien total de la firme de Mountain View, qui a pour l’occasion fait appel à quelques grands noms du jeu vidéo, et notamment Jade Raymond, qui dirige la structure Stadia Games & Entertainment. A la tête de Google Stadia, on retrouve également un certain Phil Harrison, que certains gamers connaissent déjà…

Phil Harrison Google Stadia Connexion Haut Débit Suffisante

Phil Harrison !

En effet, ce même Phil Harrison s’était distingué dans les années 90 chez PlayStation (chez qui il a passé 15 ans), et avait été nommé en 2005 président de la structure Sony Computer Entertainment Worldwide Studios. C’est ce même Phil Harrison qui a chapeauté de nombreux projets internes (WRC, Killzone…), mais aussi le lancement d’une certaine PS3.

Une PS3 dont le lancement a été particulièrement chaotique, la faute à un prix prohibitif à l’époque (599 euros pour le modèle 60 Go), si bien que Sony eut bien du mal à redresser la barre, face à une Xbox 360 particulièrement affûtée qui plus est.

© GameReactor

Après avoir quitté Sony, et un bref passage chez Atari, Phil Harrison rejoint en 2012 le géant Microsoft et sa division Xbox. Il sera en première ligne lors du lancement de la Xbox One, une console qui a connu (elle aussi) un lancement très compliqué, avec une nouvelle fois un prix supérieur à celui de sa concurrente (499 euros pour la Xbox One contre 399 euros pour la PS4), mais aussi une stratégie marketing très discutable, sans oublier la catastrophe Kinect…

Phil Harrison Xbox One
© Polygon

En début d’année 2018, ce même Phil Harrison rejoint donc les équipes de Google pour travailler sur un mystérieux Project Stream. En mars 2019, Google confirme l’existence de Stadia, avec Phil Harrison aux manettes. Un Google Stadia qui a souffert d’une communication assez désastreuse les mois précédant sa disponibilité, avec une vraie incompréhension au niveau du fonctionnement du service en lui-même (un système d’abonnement payant, avec des jeux gratuits, mais aussi des jeux à acheter…), sans compter une certaine forme d’arrogance, un peu d’ailleurs comme la PS3 ou encore la Xbox One en leur temps…

Reste à savoir maintenant s’il existe une “malédiction” Phil Harrison” en ce qui concerne les lancements (ratés) des différents produits en question… Evidemment, il va sans dire que toute la stratégie de lancement de la PS3, de la Xbox One, comme de Google Stadia, ne repose pas uniquement sur les épaules du britannique, mais la coïncidence reste étonnante…

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3 commentaires
3 commentaires
      1. Spencer c’est le bon, Harrison le mauvais, compris ! Ah la la s’ils m’avaient embauché à ça place ils n’auraient pas perdu ce temps et tout cet argent,au moins pour la Xbox One ! Ce type n’est pas un GAMER, il est à côté de ses pompes, un imposteur !

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