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Les assistants à la conduite font-ils mieux que l’humain ?

Une nouvelle étude pointe les failles de cette technologie.

Autopilot de Tesla, Easy Drive de Renault, ou encore Drive Pilot chez Mercedes, les assistants de conduite sont désormais très largement répandus dans le parc automobile. Petits bijoux d’innovation, ils promettent déjà une conduite semi-autonome, même si certains d’entre eux ont déjà provoqué des accidents.

Les systèmes d’assistance au pilotage ont du mal face aux situations d’urgence

Ainsi, selon un rapport rendu en août dernier par la NHTSA, l’équivalent américain de la Sécurité Routière, au moins 11 crashes ou départs de feu impliquant des véhicules d’urgence garés ou en stationnement ont en effet été rapportés, le tout potentiellement liés aux fonctions d’assistance de niveau 2 de l’Autopilot de Tesla.

Une nouvelle étude effectuée par l’Association américaine des automobilistes (AAA) vient de nouveau jeter le trouble sur ces technologies. Pour sa recherche, l’organisation s’est servie d’une Tesla Model 3 2020 avec Autopilot, d’une Subaru Forester 2021 avec EyeSight, et d’une Hyundai Santa Fe avec Highway Driving Assist.

Une série d’essais a alors été lancée, mettant en scène une voiture fictive et un mannequin sur un vélo. Dans les scénarios de routine, les systèmes d’assistance de pilotage ont parfaitement bien géré la situation.

Les choses se sont en revanche compliquées face à des cas dits limites. En clair, la voiture et le cycliste débarquent au tout dernier moment ne laissant qu’une fraction de seconde aux système pour décider. Ces situations ont à chaque fois entraîné des collisions.

Ce qui fait conclure la AAA de manière très mitigée :

S’il est encourageant de constater que ces systèmes de conduite ont réussi à repérer les voitures et les cyclistes qui se déplacent lentement sur la même voie, l’incapacité à repérer un cycliste qui traverse ou un véhicule qui arrive en sens inverse est alarmante.

L’association demande donc aux constructeurs de rectifier le tir au plus vite car « un accident frontal est le plus meurtrier, et ces systèmes devraient être optimisés pour les situations où ils peuvent être le plus utiles. »

Tesla n’a de son côté jamais prétendu le contraire. Dans une lettre adressée en mars dernier aux législateurs américains, Rohan Patel, directeur principal de Tesla chargé de la politique publique et du développement commercial précisait ainsi que l’Autopilot améliore la capacité de ses clients à conduire de manière plus sûre. Pour autant, il convient que ces systèmes “nécessitent une surveillance et une attention constantes de la part du conducteur“.

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