- Malgré les costumes de robots, les Daft Punk étaient plus du côté des humains que de la technologie
- L’un de ses membres confie à la BBC qu’il est inquiété par l’émergence de l’intelligence artificielle
- Et il n’aurait pas aimé être un robot en 2023
Les Daft Punk ont décidé de mettre fin à cette aventure en 2021. Et apparemment, l’émergence de l’intelligence artificielle a, en partie, poussé ceux-ci à se séparer. C’est en tout cas ce qui est suggéré par une interview de l’un de ces membres, Thomas Bangalter, avec la BBC.
La relation des Daft Punk (qu’on identifiait grâce à leurs casques et leurs costumes de robots) avec la technologie est plus complexe qu’on le croit. Alors que l’IA envahit notre quotidien, le monde de la musique n’est pas épargné. Et si certains artistes semblent très favorables à l’utilisation de cette technologie dans le domaine musical, Bangalter est plutôt inquiet.
Il confie, durant cette interview, que Daft Punk était une exploration “en commençant par les machines et en s’éloignant d’elles”. “J’aime la technologie en tant qu’outil [mais] je suis en quelque sorte terrifié par la nature de la relation entre les machines et nous-mêmes”, ajoute-t-il. Et son inquiétude par rapport à l’IA ne concerne pas seulement la création musicale.
Du côté des humains
Les costumes de robots étaient une sorte d’installation d’art. Et le groupe n’a jamais été favorable à une adoption “inconditionnelle” de la culture numérique. Ils étaient plus du côté des humains que de la technologie. Selon la BBC, pour ces raisons, 2021 était “le bon moment pour mettre fin au projet”. Bangalter explique d’ailleurs que dans le monde dans lequel nous vivons en 2023, la dernière chose qu’il souhaite être est un robot, bien qu’il aime son personnage.
On ne connaîtra probablement jamais les événements précis qui ont conduit à la fin des Daft Punk. Mais l’émergence de l’IA y a, semble-t-il, contribué. Par ailleurs, maintenant que le groupe est séparé, celui-ci se dévoile un peu plus. Et comme l’explique l’un de ses membres, le processus créatif était très manuel, et “pas algorithmique d’aucune sorte.”
Aujourd’hui, Bangalter fait la promotion de son album de… musique classique. D’ailleurs, récemment, il a également accordé une interview très relayée avec France Inter pour en parler.
"J'ai pas fait de conservatoire, j'ai bossé, lu des traités d'orchestration…"
Thomas Bangalter, co-fondateur des Daft Punk, raconte son processus de création pour la bande originale du ballet d’Angelin Preljocaj : "J'aime bien continuer à rester un débutant !"#le7930inter pic.twitter.com/OCMPq4GRy3
— France Inter (@franceinter) April 5, 2023
Une interview durant laquelle il raconte aussi que durant les concerts, il ne voyait pas grand-chose, à cause de la visibilité réduite des casques.
"On a joué à Bercy, mais j'ai rien vu !" 🤖
Thomas Bangalter raconte comment il a vécu l'aventure Daft Punk, protégé par les fameux casques du duo… "La visibilité était extrêmement réduite dans les casques, on ne voyait rien", explique-t-il. #le7930inter pic.twitter.com/QUFsAauMXt
— France Inter (@franceinter) April 5, 2023
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