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Les lootboxes sont accusées de rendre les enfants accrocs aux jeux d’argent

Un rapport du National Health Service estime qu’il est temps d’agir sur le sujet pour protéger les mineurs.

Les loootboxes sont régulièrement montées du doigt pour les dérives qu’elles occasionnent. Valve a par exemple récemment interdit la vente de clés de caisses pour le jeu Counter-Strike Global Offensive. L’éditeur avait en effet remarqué qu’une bonne partie des transactions sont gérées par des réseaux frauduleux.

Les risques sont d’autant plus grands si les joueurs sont plus jeunes. C’est en tout cas la conclusion du rapport rendu par Claire Murdoch, la directrice de la santé mentale du National Health Service britannique (NHS). Selon elle, les lootboxes poussent les enfants à effectuer des paris sans aucun contrôle extérieur et surtout dans le dos de leurs parents.

Mieux informer les parents sur les risques encourus

Ses propos, extrêmement clairs, nous sont rapportés par PC Gamer : « Franchement, aucune entreprise ne devrait préparer les enfants à la dépendance en leur apprenant à jouer sur le contenu de ces lootboxes. Aucune société ne devrait vendre aux enfants des caisses avec cet élément de chance, alors oui, ces ventes devraient cesser ».

Concrètement, les paris sont bien réglementés par la Commission des jeux d’Angleterre. Mais avec les lootboxes, il existe un vide juridique car elles ne sont pas monétisées directement par les éditeurs. Sauf que des sites extérieurs proposent reventes et échanges, ce qui revient finalement au même.

Face à ce constat, Claire Murdoch appelle donc les professionnels du secteur à prendre des mesures fortes. Il conviendrait selon elle d’interdire purement et simplement les jeux dont les lootboxes poussent les enfants à jouer. Des limites de dépenses et une information plus complète des joueurs sur les chances de remporter un objet seraient également un plus. Elle prône enfin une meilleure sensibilisation des parents sur le sujet, ces derniers étant souvent inconscients des risques encourus.

Outre le Royaume-Uni, le reste de l’Europe peine à trouver une position commune. Une quinzaine de pays, dont la France, se sont mis d’accord sur une régulation. Mais d’autres l’ont refusé, c’est notamment le cas de l’Irlande.

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