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L’utilisation d’un réseau social avant 13 ans n’est pas autorisée, et peut exposer à nombreux risques

Un constat effrayant qui rappelle quelques règles importantes.

Thorn est une ONG fondée en 2012 qui a pour objectif d’aborder l’impact de la technologie dans la facilitation de la traite des êtres humains et de l’exploitation sexuelle des enfants. Anciennement connue sous l’appellation DNA Foundation, Thorn vient cette semaine de dévoiler un nouveau rapport. Cette étude révèle que 40% des enfants de moins de 13 ans possèdent un compte sur un ou des réseaux sociaux.

Pour rappel, tous les principaux réseaux sociaux demandent à leurs utilisateurs d’avoir au moins 13 ans pour s’inscrire, même TikTok. Cela concerne par exemple Snapchat, Facebook, Instagram, ou encore Twitter. En mettant sur leur âge, ces enfants ont alors accès à une plateforme identique à celle utilisée par des adolescents, et même des adultes. Selon l’étude menée par Thorn, cette situation peut devenir particulièrement dangereuse.

Bloquer c’est bien, signaler et en parler c’est encore mieux

Près d’un tiers de ces enfants dit avoir fait l’expérience d’une interaction sexuelle à travers ces plateformes sociales. Ces interactions peuvent notamment se traduire par des demandes de photos dénudées. Thorn explique dans son rapport que les plateformes les plus concernées par ces immondes interactions sont Instagram et Snapchat. Toujours selon les résultats de l’étude, 16% des mineurs présents sur ces réseaux sociaux disent avoir eu des interactions sexuelles que cela se traduise par des messages, des photos, et tous autres moyens.

Lorsque l’on a moins de 13 ans, et même moins de 18 ans, il peut être particulièrement compliqué de savoir comment réagir dans ce genre de situations. L’étude révèle que les enfants concernés seraient deux fois plus susceptibles de bloquer l’utilisateur, plutôt que d’en parler à leurs parents. Dans moins de la moitié des cas les enfants pensent à signaler l’utilisateur, et moins de 30% en ont parlé avec leurs parents.

Dans 66% des cas, l’utilisateur malveillant est simplement bloqué sans signalement. Cela signifie qu’il peut simplement changer de cible pour atteindre de nouvelles victimes.

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