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« Mars, nous voilà ! », déclare Elon Musk, après l’explosion de Starship

Après une tentative annulée mardi, Starship a bien décollé mercredi. Le bilan est positif pour SpaceX, bien que la fusée ait fini par s’écraser.

Jamais les vols d’essai n’avaient été autant suivis. Ce mercredi, alors que SpaceX avait déjà retardé à plusieurs reprises son décollage, la fusée Starship a été propulsée à 12 kilomètres d’altitude pour son premier test grandeur nature, sans passager mais avec un prototype entièrement monté. Plus de 600 000 internautes étaient présents sur le live officiel sur YouTube, et des dizaines de milliers d’autres sur des chaînes spécialisées.

« Mars, nous voilà ! » s’écriait Elon Musk, quelques secondes après la fin de la séquence de vol de Starship. Malgré de la joie et le fait que la mission se soit déroulée à merveille selon lui et l’équipe de SpaceX, la couverture médiatique en rappela à l’ordre plus d’un, alors que la fusée finit par s’écraser sur son pas de départ.

https://youtu.be/XznOm57Yuvs

Ce qu’il s’est passé cette nuit pour SpaceX

Starship n’avait rien d’habituel hier soir, près de la plage de Boca Chica (Texas). Le « vaisseau » de 50 mètres de haut est d’une taille bien plus importante que celle d’une fusée classique : normalement, sa configuration sera celle utilisée pour les prochains voyages vers la Lune… puis vers Mars. Les plans ont été étudiés pour que cet étage puisse finir par accueillir pas moins de 100 personnes à l’intérieur.

Face à cette silhouette inconnue, le décollage de « SN8 » (Starship numéro 8) fut très impressionnant, d’autant plus que tout se passa très bien pendant plus de 6 minutes et 30 secondes. Le décollage et l’ascension jusqu’à 12 kilomètres furent sans difficulté perceptible pour une fusée de test qui n’en était qu’à son premier lancement. Ensuite, une phase de stabilisation puis de basculement de la fusée à 70 degrés se réalisa avec brio, malgré le fait qu’elle soit réputée pour être la plus délicate du projet.

Avant le test, Elon Musk avait estimé les chances pour que le vol se passe sans encombre à un tiers. Parole tenue. « La pression du réservoir du collecteur de carburant était faible pendant la combustion à l’atterrissage, ce qui a entraîné une vitesse de touché élevée » expliquait le patron de SpaceX sur Twitter, alors que l’on découvrait SN8 devenir une boule de feu à l’atterrissage.

En d’autres termes, l’explosion fut provoquée par un manque de poussée des trois moteurs Raptor lors de la dernière séquence du vol, après la remise en position verticale de Starship. Un problème causé par un manque de pression dans le collecteur de carburant, n’alimentant pas assez pour la combustion permettant de réduire la vitesse de descente.

Starship SpaceX SN8
© SpaceX

« Félicitations à l’équipe SpaceX, ouais !! » finissait par écrire Elon Musk. En réussissant ce premier vol jusqu’aux cinq dernières secondes, la quantité de données enregistrées sera précieuse pour l’étude du prochain prototype, SN9, déjà construit et prévu pour le mois prochain. Une fois que ces étapes de vol seront entièrement gérées, d’autres défis se présenteront en vue de l’utilité finale de l’engin.

Plus tard, si l’on tire une croix de façon responsable sur les vols intercontinentaux en moins d’une heure (l’une des utilités présentées en 2017 par Elon Musk), Starship devra tout de même s’envoyer à plus de 40 000 kilomètres/heure. “La vitesse de fuite”, comme elle est appelée. Celle qui lui permettra de quitter l’orbite terrestre et son attraction gravitationnelle, en direction de la planète rouge.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. S’il vous plaît, faîtes un effort d’écriture. “ce passa” et “malgré qu’elle” sont des fautes faciles à éviter. Je vous rappelle que vous êtes potentiellement massivement lu.

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