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Métro : on a rencontré le nouveau robot-chien de la RATP

Perceval de son nom vient de faire une première apparition au public à l’occasion du salon VivaTech.

Boston Dynamics, la société derrière le robot-chien “Spot”, fait encore et toujours partie des produits phares de VivaTech. Et pour cette édition 2022 du salon de la tech et des startups, il est de retour avec le collier de la RATP. Depuis novembre, la Régie parisienne s’est dotée de cet outil pour le confort de ses employés. Nous avons pu l’approcher pour découvrir tous ses gadgets et en savoir plus sur son utilité.

Un robot-chien dans les tunnels de métro et RER

La RATP n’a pas commandé le robot-chien à Boston Dynamics mais à Intuitive Robots, une startup nantaise qui prépare les appareils de la marque américaine en leur intégrant des logiciels et des équipements spécifiques. C’est avec elle que la RATP a pu configurer son robot-chien à la carte et lui donner vie sous ses nouvelles fonctions… dans les bouches de métros et de RER.

Sur plus de 300, soit 34 000 ouvrages, la RATP doit vérifier chaque année les sous-quais sur des distances colossales. Une tâche très dure pour les employés. Appelé “Perceval” par la RATP, le robot-chien sera en mesure de simplifier la tâche et éviter que “nos agents ne s’abîment pas le dos, ne se cognent pas la tête dans les galeries, ne s’abîment tout court !”, expliquait à 20 Minutes le directeur de l’innovation du groupe RATP, Côme Berbain.

La mission de Parceval

La principale mission de Perceval est de détecter de potentielles fissures, l’état général des installations ainsi que mesurer la température pour prévenir des risques d’incendie. Pour cela, il est équipé d’une caméra 360 degrés et d’une autre caméra pour pour pouvoir se diriger. Ses antennes, rajoutées par Intuitive Robots, permettent de porter le signal de l’appareil sur de meilleures distances. Un scanner est aussi prévu pour faire une radiographie complète des galeries.

En plus de la sécurité des métros qui passent, les sous-quais sont aussi stratégiques pour les câbles de fibre optique. En Île-de-France, c’état via Télécité, à l’époque, que la RATP installait ses infrastructures. Une “fibre noire” comme elle est souvent appelée, que de nombreux opérateurs louaient pour pouvoir profiter de la fibre. L’entreprise, qui est une filiale de la RATP, gère plus de 2000 kilomètres de câbles… soit 80 000 kilomètres de fibre optique rapportait L’Usine Nouvelle en 2016.

Depuis, la RATP a aussi remporté un contrat de gestion de 200 kilomètres du Grand Paris Express pour abriter la fibre optique. Peut-être qu’à l’avenir, de nouveaux robot-chien “Parceval” seront déployés.

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