Le patron de la NASA, Jim Bridenstine a réaffirmé la volonté de l’agence de se rendre sur Mars dans les années à venir, suivant ainsi la volonté de l’administration Trump.
Des humains sur la Lune en 2024 et sur Mars en 2033 ?
Lors de sa prise de parole, l’administrateur de la NASA a déclaré à ce sujet : « Nous voulons réussir à atterrir sur Mars en 2033 […] Nous pouvons avancer l’atterrissage sur Mars en avançant l’atterrissage sur la Lune. La Lune est le banc d’essai ». Il a ajouté à propos du satellite, sur lequel l’agence veut donc retourner sous peu : « L’objectif n’est pas seulement de ramener des humains sur la surface lunaire, mais de prouver que nous pouvons vivre et travailler dans un autre monde ».
Néanmoins, la NASA devra faire face à de nombreuses difficultés avant qu’un premier humain ne puisse poser le pied sur Mars, planète rouge particulièrement convoitée. L’agence américaine doit effectivement se confronter aux entreprises privées, qui ont le même projet pour les années. Même si elle collabore avec SpaceX en ce qui concerne la capsule Crew Dragon destinée à l’ISS, celle-ci sait que l’entreprise d’Elon Musk a le même projet.
Plus largement, c’est également la Chine qui s’intéresse de près à la conquête de l’espace, qu’il s’agisse de Mars ou de la Lune. En conséquence, il est particulièrement important pour la NASA, et pour l’administration Trump, d’arriver à se rendre sur la planète ou le satellite avant que l’autre pays ne le fasse.
Il y a quelques jours, le vice-président Mike Pence s’est exprimé sur le sujet en ordonnant à la NASA de retourner sur la Lune dans les cinq ans à venir, soit en 2024, un calendrier réduit de quelques années par rapport aux prévisions initiales de l’agence américaine. Cette décision est également liée au fait qu’un retour sur la Lune en 2014 signifierait que Donald Trump est encore président, dans le cas où il est réélu pour un second mandat. Néanmoins, il reste difficile de savoir si l’agence arrivera à tenir ce planning particulièrement chargé.
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Aller sur Mars… et y séjourner demande quand même du temps (pour y aller, puis établir une base viable).
La lune serait en effet une première étape pour mener à bien une base viable de façon à former des équipes pour cela.
Il reste néanmoins un problème.
Le partage des lieux : ni la lune ni mas n’appartiennent à un pays donné, certes, mais si des bases y sont installées, cela signifie que cette base et le territoire autour appartient au pays concerné.
Et qu’en est-il des sociétés privées ?
Il faudrait dès maintenant établir une charte pour savoir ce qu’on a le droit d’y faire ou pas.
Extraire des métaux, polluer la zone… quelle sont les limites ?
Et dans le cas (improbable, mais sait-on jamais) d’une vie intelligente, quels sont les droits. Ne pas réitérer ce qu’on a fait avec les Indiens d’Amériquet s