Passer au contenu

Nintendo Switch : mise à jour du firmware (13.2.1), qu’est-ce qui change ?

Nintendo vient de lancer une nouvelle mise à jour système pour les Nintendo Switch. Voici les notes de version et des infos sur ce que le détail de ce que le constructeur a patché.

Nintendo propose depuis hier soir un nouveau firmware / mise à jour système pour la Nintendo Switch. La version passe au numéro 13.2.1, et la lecture des notes de version officielle risque un peu de vous laisser sur votre faim. Le constructeur se contente en effet de cette mention laconique : “améliorations système générales autour de la stabilité pour relever l’expérience utilisateur”.

Néanmoins plusieurs sites dont nos confrères de WCCFtech sont parvenus à glaner des infos supplémentaires sur ce que Nintendo change vraiment avec cette mise à jour logicielle. On remarque ainsi des changements dans les images de boot de la console. Vraisemblablement des corrections de failles de sécurité exploitées par des pirates pour jailbreaker la Nintendo Switch.

Le nouveau firmware améliore la stabilité de la Switch… et lutte contre le jailbreak ?

Il y a également un correctif spécifique au module Bluetooth. Sans que l’on sache à 100% de quoi il s’agit, on parlait de la découverte fin décembre d’une grosse faille de sécurité autour du bluetooth dans les appareils mobiles. Faille qui permettait l’exécution distante de code arbitraire sur les appareils impactés.

Enfin on peut voir un patch du module SSL – module essentiel à la sécurité du système, sur lequel repose une grande partie du chiffrement et des certificats utilisés par la console pour sécuriser son exécution. Depuis quelques temps, des firmwares modifiés sont disponibles pour les modèles de Nintendo Switch. Toutes les consoles vendues avant juillet 2018 peuvent faire tourner des firmware custom.

Les consoles vendues après cette dates sont susceptibles de les faire tourner uniquement si la version en cours du firmware système est 4.1.0. Ces firmware alternatifs permettent de déverrouiller complètement la plateforme, ce qui permet d’y installer des logiciels Homebrew, à savoir des logiciels arbitraires non autorisés par Nintendo.

Cela peut inclure le système d’exploitation Linux, des outils, des jeux, des applications comme Netflix ou même Stadia, des émulateurs et à peu près n’importe quel programme. Deux exploits abondamment documentés sont mobilisés pour installer des logiciels non-autorisés sur la Switch. Le premier, baptisé Fusee-gelee (CVE-2018-6242, ShofEL2) exploite une faille de type dépassement de taille mémoire tampon dans les processeurs Nvidia Tegra.

Lire aussi – En France, il se vend toujours plus de Nintendo Switch que de PS5 et Xbox réunies

La seconde, baptisée Deja-vu, exploite une faille dans le firmware warmboot qui s’active lors de la mise en veille. Ces deux failles ne sont pas persistantes. Il faut à chaque fois refaire les manipulations lorsque vous redémarrez la console.

Nintendo Switch changelog
© WCCFtech

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Nintendo Switch Lite
Nintendo Switch Lite
Cliquer pour commenter
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *