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Pink Floyd s’en prend violemment à Mark Zuckerberg (Facebook)

Le groupe mythique a refusé une publicité. Et bien plus.

Roger Waters, membre du groupe de musique « Pink Floyd » dont il est le fondateur, chanteur et bassiste, ne partage pas beaucoup d’affection pour Facebook et Mark Zuckerberg.

Sur le plateau d’un événement en la défense de Julian Assange, journaliste et fondateur du site WikiLeaks, l’auteur et interprète a déclaré que Mark Zuckerberg lui avait demandé d’obtenir les droits du titre « Another Brick in the Wall Part 2 », pour une vidéo promotionnelle d’Instagram.

Preuve à la main (bien qu’il s’agisse de l’équipe marketing d’Instagram qui a contacté l’homme pour la demande), Roger Waters a exprimé son refus. Mais il est allé bien plus loin en souhaitant partager son mécontentement.

« Ils veulent l’utiliser pour rendre Facebook et Instagram plus puissants qu’ils ne le sont déjà », déclarait-il, ajoutant plus violemment : « je ne serai pas complice de ces conneries, Zuckerberg » ou encore « le voici, l’un des idiots les plus puissants du monde ».

Le membre de Pink Floyd a fait référence aux débuts de Facebook et de la carrière de Mark Zuckerberg en évoquant FaceMash qu’il ne porte pas non plus sur le cœur. « Comment est-ce que ce petit con en est là, lui qui a commencé par dire : ‘Elle est jolie, on va lui donner un 4 sur 5, elle est moche, on va lui donner un 1’ ».

Le groupe Facebook possède Instagram depuis 2012, ce pourquoi Roger Waters faisait le lien entre la demande des droits du titre et Mark Zuckerberg. Selon ses dires, la demande d’utilisation des droits d’Another Brick on the Wall Part 2 » était accompagnée « d’une énorme, énorme somme d’argent ».

Le musicien et chanteur se demandait aussi comment une telle proposition pouvait lui être envoyée, alors qu’il disait que le message et le sentiment de cette musique étaient en conflit avec les objectifs de Mark Zuckerberg. D’ailleurs, « le sentiment central de cette chanson est toujours si répandu et si nécessaire aujourd’hui », regrettait-il.

Un message pro-Julian Assange

Comme vous pouvez le découvrir dans le tweet et la vidéo partagée sur le compte Twitter de Roger Waters, cette prise de parole critique envers Facebook et son fondateur faisait partie d’un événement pro-Julian Assange. Le fondateur de WikiLeaks est retenu en prison au Royaume-Uni sur ordre des États-Unis, pour des faits remettant en question la liberté de la presse.

Julian Assange est accusé d’avoir piraté des bases militaires américaines dans le but d’obtenir des informations confidentielles sur les conflits irakiens et afghans. Cela fait maintenant sept ans que l’affaire traîne, et de nombreux collectifs en appellent maintenant au 46e président des États-Unis, Joe Biden, pour lever les poursuites envers le journaliste.

L’abandon des charges serait « un acte qui serait un appel à la liberté qui résonnerait dans le monde entier », déclarait vendredi dernier un groupe multipartite constitué de 24 députés britanniques.

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2 commentaires
2 commentaires
  1. Waters, ce n’est plus Pink Floyd !! C’est UN des fondateurs mais il n’est plus membre du groupe depuis 30 ans !
    Vérifiez vos infos avant de dire des âneries, surtout que les membres actuels de Pink Floyd ne sont pas concernés par cette polémique !

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