Passer au contenu

Piratage massif de l’Assurance-maladie : ce qu’il faut savoir

Les données de plus de 500 000 Français ont été dérobées lors de cette cyberattaque.

C’est un incident de cybersécurité majeur. L’Assurance-maladie a indiqué ce vendredi avoir été victime de plusieurs piratages entraînant un vol de données d’au moins 510 000 Français. Dans le détail, la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) annonce que les adresses e-mails de plusieurs professionnels de santé ont été compromises, ce qui a permis à des acteurs malveillants d’accéder à 19 comptes sur le portail Amelipro.

Selon nos confrères du Monde qui citent l’Agence France Presse, il s’agit principalement de pharmaciens dont les identifiants de connexion auraient été initialement récupérées sur le Dark Web.

L’Assurance-maladie a prévenu la CNIL

La CNAM précise que les pirates ont eu recours à des outils automatisés pour aspirer les informations de plusieurs centaines de milliers de Français. Sont notamment concernées leurs noms, prénoms, date de naissance, et numéros de Sécurité sociale, ou encore le nom de leur médecin traitant.

Se montrant rassurante, l’Assurance-maladie explique toutefois que « les coordonnées de contact (mail, adresse, téléphone) et coordonnées bancaires, ainsi que les données relatives aux éventuelles pathologies/maladies et à la consommation de soins, ne sont pas concernées. »

Pour l’heure, la CNAM assure avoir averti la Commission nationale de l’informatique et des libertés la veille (CNIL), l’autorité compétente en la matière, la semaine dernière. La vigilance est en tout cas de mise et il faut rester prudent car les pirates pourraient se servir de ces informations pour de prochaines cyberattaques et notamment des campagnes de phishing.

Ce n’est malheureusement pas la première fois que des données personnelles sont dérobées dans le domaine médical. Pour ne citer qu’un seul exemple, un hack d’envergure s’est produit en septembre dernier au sein de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Il a entraîné la fuite des données personnelles d’environ 1,4 millions de personnes testées pour le COVID-19.

Les victimes du piratage étaient tous des franciliens ou personnes testés dans des établissements d’Île-de-France autour de mi-2020. Les pirates avaient alors profité d’une faille de sécurité touchant un service de partage de fichiers.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Antivirus Bitdefender Plus
Antivirus Bitdefender Plus
Par : Bitdefender
7 commentaires
7 commentaires
  1. On nous vente des systèmes informatiques comme hyper sécurisés auxquels M. et Mme Lambda devraient s’en remettre les yeux fermés ! Alors comment ce fait-il que ces soi-disant (je dis bien “soi-disant”) “failles de sécurité” ne soit pas détectées avant de s’offrir (ou d’être offertes?) les cuisses ouvertes aux pirates de tous poils. Si ces derniers détectes en “post-failles” c’est bien qu’elles sont détectables comme “pré-failles” d’où la question : les concepteurs/donneurs d’ordre/exploitants de tels systèmes particulièrement onéreux sont-ils plus incompétent, plus laxiste, plus je-m’en-foutiste, etc. que les voleurs ? Et c’est nous, utilisateurs dupés, qui, après coup, devrons nous assurer du détournement potentiel de nos données personnelles et d’entrer, le cas échéant, dans le labyrinthe fumeux des éventuels recours!

  2. A qui pourrait profiter ce crime ?
    Aux assureurs bien sur.
    S’ils connaissaient votre état de santé, beaucoup ne voudraient plus vous faire signer une assurance vie.

    1. On peut prendre le problème à l’envers.
      Vous avez souscrit une assurance vie et vous décédé quelsques jours/semaines après avoir été vacciné.
      L’assurance ne paie pas parce que vous vous êtes fait vacciné volontairement avec un produit toujours en phase de test.
      Vous êtes donc considérés comme quelqu’un ayant fait un suicide.
      Renseignez vous auprès de votre assureur.
      Vous verrez ce qu’il vous dira au sujet de l’assurance vie et de la mort survenue juste après cette vaccination.

      1. L’assurance vie est un produit d’épargne.
        Peu importe la cause de la mort, le bénéficiaire recevra l’argent.

        Comme vous dites “Renseignez vous auprès de votre assureur”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *