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Pour Facebook, Instagram est bon pour la santé mentale des adolescents

Selon la directrice de la sûreté de Facebook, Instagram n’est pas addictif et aide même les adolescents.

Devant le Sénat, Antigone Davis, directrice de la sécurité de Facebook, a assuré qu’Instagram n’était pas néfaste pour la santé mentale des adolescents. Au contraire.

Instagram : bon ou mauvais pour les adolescents ?

Cette déclaration fait écho à un article du Wall Street Journal. Ce dernier accuse Facebook d’être bel et bien au courant de la toxicité d’Instagram pour les adolescentes.

En effet, le 14 septembre 2021, le média a dévoilé que depuis trois ans, l’entreprise de Mark Zuckenberg réalise de nombreuses études internes sur les effets du réseau social. Il semblerait que des documents fournis par un lanceur d’alerte aient déclenché ces recherches. Et le verdict paraît sans appel. La maison mère a conscience de l’effet négatif qu’a Instagram sur les jeunes filles et leur santé mentale.

D’après cet article, 32% des adolescentes estimeraient que l’utilisation d’Instagram leur a donné une image plus négative de leur corps. Alors même qu’elles n’en étaient déjà pas satisfaites…

Face au Sénat, pourtant, Antigone Davis a affirmé les bienfaits du réseau social. D’après elle, les produits de Facebook enrichiraient la vie. Ils permetteraient notamment aux adolescents de rester en contacter avec leurs amis et leur famille. Mais pas seulement !

En effet, la directrice de la sécurité de Facebook va plus loin en déclarant qu’Instagram aide les jeunes à affronter leurs problèmes, comme les troubles des comportements alimentaires (TCA), l’anxiété et la dépression. Pourtant, le réseau social est accusé de créer une hausse de ses troubles chez les plus jeunes. Alors qui croire ?

Il est probable qu’Instagram déclenche ou renforce de nombreux troubles. Mais il permettrait tout autant aux adolescents d’en parler, de s’informer et d’être sensibilisés à ces derniers. Ainsi, personne n’aurait entièrement raison, ni entièrement tort.

Du travail à faire, encore

Toujours est-il qu’Antigone Davis n’a pas voulu s’engager auprès des sénateurs sur une possible publication de leurs résultats des recherches. Pourtant, il serait pertinent de découvrir ce qu’ils ont appris sur les effets des réseaux sociaux sur ses utilisateurs. Notamment les plus jeunes.

Cependant, elle a affirmé que Facebook travaille actuellement main dans la main avec des experts de la prévention du suicide pour créer ensemble des outils suggérant aux utilisateurs en difficultés psychologies des structures spécialisées.

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Par : Gouvernement français
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