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Pourquoi l’IA n’est pas près de remplacer les commerçants

Une récente étude s’est penchée sur ce sujet délicat.

Aujourd’hui, l’automatisation de certaines tâches et les progrès de l’intelligence artificielle sont une réalité. Si bien que certaines professions sont d’ores et déjà remplacées par des algorithmes. Mais cette évolution est-elle réellement souhaitée par le grand public ?

Les commerçants humains sont plus convaincants que les machines

Pour y voir plus clair, la société Internova a décidé de lancer une grande enquête. Ce sondage a ainsi permis d’interroger 2000 adultes américains pour savoir s’ils préféraient être servis par des machines ou des êtres humains lors de leurs achats.

Les conclusions de cette recherche sont très intéressantes. Il apparaît en effet que 70 % des répondants font davantage confiance aux personnes réelles qu’à l’IA pour un achat. Il en va ainsi de 55 % des acheteurs de logements, ou encore de 52 % de ceux qui s’apprêtent à acheter une voiture.

Les sondés sont aussi revenus sur les raisons qui leur font préférer une personne réelle à une machine. Et justement, 81 % des consommateurs apprécient les petites touches personnelles dont sont capables les humains. On pense notamment à une personnalisation du discours. Les clients sont aussi plus enclins à poser des questions et à recevoir des réponses pertinentes. Et les sondés le disent, dans l’ensemble, les réponses des chatbots sont très loin d’être aussi intéressantes que celles fournies par un être humain.

Cette enquête a par ailleurs permis d’interroger ces citoyens sur les professions qui devraient être exercés uniquement pas des humains et non pas des machines. Le métier de coiffeur obtient 53 % d’approbation, tandis que les enseignants et les journalistes récoltent respectivement 50 et 47 % d’avis favorables. Il est vrai que les expériences de rédactions d’articles par une intelligence artificielle n’ont pas vraiment été concluantes.

Quand une IA remplace les procureurs

Il est intéressant de noter que certaines recherches antérieures se sont penchées sur la possibilité de faire exercer certaines professions par des machines. Nous vous parlions notamment en janvier dernier de cette IA développée par des chercheurs de l’Académie chinoise des sciences.

Ils ont mis au point ce système capable d’analyser des dossiers, et de prendre la décision d’inculper une personne pour un crime qu’elle a commis. Les résultats seraient impressionnants, et ce programme est en capacité de présenter une accusation sur la base d’une description écrite d’une affaire avec une précision de 97 %.

Pour autant, certains observateurs s’inquiètent de l’éventuelle mise en place de ce dispositif. Il s’appliquerait en effet à certains délits permettant de poursuivre les opposants au régime de Pékin.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. Bonjour,

    attention, dans le titre, ne confondez pas être prête (à partir par exemple) et être près de partir (pas loin de partir).

    La plupart des rédacteurs ont pris en compte “ce qu’il se passe” mais, curieusement pas la distinction près/prêt.

    A corriger, merci pour le Français.

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