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Le ransomware Ryuk a rapporté plus de 3,5 millions de dollars en Bitcoins

Le ransomware Ryuk aura rapporté 700 bitcoins à ses auteurs en moins de six mois, soit l’équivalent de plus de 3,5 millions de dollars.

Si les pirates informatiques à l’origine du ransomware Ryuk ne sont pas encore officiellement identifiés, l’on sait néanmoins que le dispositif leur aura permis de gagner pas moins de 3,2 millions de dollars en Bitcoins. Le tout en moins de six mois.

Des centaines de Bitcoins et des cibles précises

D’ordinaire, les ransomwares sont diffusés sur les ordinateurs de n’importe quelles victimes de façon à ce que leurs données personnelles soient chiffrées et rendues inaccessibles. Pour les récupérer, les utilisateurs ont pour ordre de payer un montant, souvent en Bitcoin.

Ryuk fonctionne également sur ce principe, mais il possède tout de même une nuance non négligeable. En effet, les pirates informatiques ont exploité un dispositif qui leur permet de cibler exactement les personnes et les entreprises qui seront en mesure de payer une somme en Bitcoin. Le groupe de médias Tribune Publishing a été une cible importante du ransomware au mois de décembre dernier.

Si Ryuk a rapporté autant d’argent en Bitcoin à ses auteurs, c’est justement parce qu’il ciblait uniquement des entités capables de payer la facture. Plutôt que de viser des particuliers qui n’auraient peut-être pas les moyens de mettre les mains à la poche, ils se tournaient alors vers des groupes plus conséquents avec l’appui du logiciel espion TrickBot.

Pour l’instant, les auteurs n’ont pas été identifiés avec précision, bien que les autorités suivent quelques pistes. Ces dernières se sont d’abord tournées vers Lazarus, un groupe de hackers nord-coréen déjà soupçonné d’être derrière l’importante attaque informatique WannaCry, survenue au cours du mois de mai 2017. Lazarus avait été soupçonné, mais des liens avec la Chine avaient aussi été établis par certains chercheurs.

Pour Ryuk, d’autres hypothèses évoquent également la Russie, mais aussi des groupes de hackers distincts et non reliés par un pays. L’enquête en cours devrait permettre d’en savoir plus sur l’État ou le groupe à l’origine d’un tel dispositif.

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