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Scam à 3 millions de $ : la crypto “Squid Game” arnaque ses investisseurs

De nombreux indices laissaient présager qu’il pouvait s’agir d’une escroquerie.

Ce n’est pas le casse du siècle, mais les chiffres sont pour le moins impressionnants. Des escrocs à l’origine de la cryptomonnaie SQUID, qui surfait à fond sur la popularité de la série Squid Game, ont empoché 3,38 millions de dollars avant de disparaître dans la nature.

L’affaire semblait pourtant alléchante pour de nombreux investisseurs et la valeur de la crypto avait explosé en quelques jours à peine passant d’un centime à 2861 dollars, avant de s’effondrer à zéro dollar quelques heures plus tard.

Selon Gizmodo, ce type d’arnaque, baptisée « rug pull » est assez fréquente dans cet univers. Concrètement, les créateurs d’une cryptomonnaie encaissent très vite les fonds pour de l’argent réel. Ils disparaissent ensuite rapidement sans laisser la moindre trace. Ainsi, dans le cas de SQUID, le site web SquidGame.cash, et toutes les pages des réseaux sociaux créées par les escrocs ont été supprimés dans la foulée.

Squid Game Scam
© CoinMarketCap

Comment mieux repérer les arnaques aux cryptomonnaies ?

Pour éviter de se faire avoir à l’avenir, nos confrères mentionnent divers indices qui auraient dû mettre les internautes en alerte. Il en va ainsi du fait que l’on pouvait acheter la cryptomonnaie sans pouvoir la revendre. Dans ce cas, sa valeur peut toujours monter et même atteindre des sommets, elle ne pourra jamais être rentabilisée.

De même, la page web de SQUID avait été créée trois semaines auparavant et contenait de nombreuses fautes d’orthographe. La chaîne Telegram lancée pour l’occasion empêchait les commentaires des utilisateurs, ce qui ne témoignait pas là encore d’une grande confiance.

Par le passé, nous avions déjà rapporté des escroqueries à la cryptomonnaie du même genre. Ainsi, en avril dernier, le fondateur d’une plateforme turque baptisée Thodex, Faruk Fatih Ozer, a disparu avec les deux milliards de dollars investis par les 390 000 clients. Un mandat d’arrêt international a été émis à son encontre et il est toujours recherché.

Depuis juin 2021, Ameer et Raees Cajee, les deux frères fondateurs de la plateforme Africrypt, basée en Afrique du Sud ne sont plus joignables. Les clients du service ne peuvent pas récupérer leurs bitcoins et le préjudice s’élève à 3,6 milliards de dollars.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. [b]A quoi s’attendre avec une monnaie VIRTUELLE[/b] à part à des transactions plus souvent frauduleuses qu’honnêtes (voir comment sont payés les ransomwares et comment blanchir son argent “en toute sécurité”). Les paradis fiscaux n’existent presque plus et il y a longtemps que les comptes numérotés ne sont plus anonymes…
    L’absence de contrôle et d’identification des transactions expose évidemment à ces ennuis qui se multiplient, en particulier la disparition des créateurs de la monnaie avec les fonds déposés ou le décès accidentel de l’administrateur principal qui était le seul à connaître le mot de passe.
    Le côté virtuel est également à prendre en compte en cas d’événement majeur naturel (séisme, tsunami, éruption…) responsable d’une coupure d’alimentation électrique ou politique…

    En résumé : confiance = 0, ce n’est que VIRTUEL !

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