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La TechWeek, ou quand Société Générale met l’innovation à l’honneur

Pour cette nouvelle édition de la TechWeek, le groupe Société Générale a voulu mettre en avant quelques-unes de ses réussites en matière de transformation digitale. Au programme : ateliers, conférences et startups.

La troisième édition de la TechWeek vient de s’achever, il est temps de tirer les conclusions sur cette opération aux allures de VivaTech “Made in Société Générale”. Cette année, le groupe a voulu mettre en avant 3 thématiques qui lui sont familières : IA & Data, Open Banking et Open Innovation.

Pendant ces trois jours, ce sont plus de 15 000 personnes qui ont pu assister à diverses conférences et ateliers de haut vol, rencontrer des startups triées sur le volet, ou encore échanger avec une communauté d’experts sur les thématiques de l’innovation, du digital et de l’entreprise. Voici notre retour sur un événement unique en son genre dans le milieu bancaire.

Une “vitrine de la transformation digitale”

Christophe Leblanc, Directeur des Ressources et de l’Innovation du Groupe Société Générale, résume cet événement où plus de 200 cas concrets ont été présentés à une vitrine qui “illustre les réussites sur la transformation digitale [de notre] groupe” et qui s’est conclu par la signature de la Charte Numérique, qui est un “moment où Société Générale a engagé sa responsabilité environnementale et sociétale”.

A cette occasion, le groupe a voulu présenter toutes ses nouvelles technologies (avec des cas d’usages) développées aussi bien par le groupe Société Générale que par ses partenaires pour offrir aux clients un meilleur service. Christophe Leblanc ne manque pas d’insister : “la révolution digitale est à la fois technologique et industrielle, mais aussi culturelle et humaine”.

Enfin, la TechWeek, c’est aussi une bonne opportunité pour découvrir les dernières grandes tendances tech grâce à des intervenants reconnus dans leur domaine. De Julia de Funès (et la quête de sens dans le travail) jusqu’à Philippe Collombel (capital risque) en passant par Sylvie Préa (RSE), les conférences ont apporté un éclairage approfondi sur diverses façons de percevoir l’innovation au travail.

La TechWeek sous le signe de l’inclusion

Lors de notre passage sur le campus de Fontenay-sous-bois (Les Dunes), nous avons ainsi pu découvrir diverses conférences en lien avec des thématiques globales, à l’instar de l’inclusion dans le monde de l’entreprise.

L’agence de communication Bbird faisait découvrir aux personnes présentes le “handicap invisible” (qui représente quasiment 80% de tous les handicaps) pour mieux le comprendre et l’intégrer dans un milieu professionnel : mieux les appréhender permet de mieux comprendre et intégrer ses collaborateurs pouvant avoir l’un de ces troubles.

Pour ce faire, l’agence proposait une expérience assez déroutante (et très immersive) avec de la réalité virtuelle pour s’approcher au mieux d’une personne en situation de handicap – à l’instar de la dyslexie, du diabète ou encore de l’épilepsie. Nous avons pu expérimenter par exemple une situation d’un employé avec des troubles du spectre autistique, avec les différentes situations et enjeux professionnels auquel il peut faire face.

La TechWeek a également été l’occasion de redécouvrir IT4Girls, un programme de sensibilisation dédiée aux collaboratrices du groupe Société Générale (et à leurs filles), mais pas seulement : la startup fondée par Yaël Jacquey-Dehaese, collaboratrice du groupe Société Générale, s’adresse aussi aux enfants en prenant en compte la mixité. L’objectif de la jeune pousse est de sensibiliser les jeunes filles aux métiers du numérique et au développement web, qui sont aujourd’hui bien plus populaires dans l’univers masculin.

Le numérique responsable

Le second jour de la TechWeek a permis d’aborder le délicat sujet de l’environnement. Suite à la conférence « Pourquoi passer du Green IT au numérique responsable ? », la Société Générale a signé une charte qui l’engage sur 5 enjeux environnementaux critiques. Avec ce temps fort, le groupe a voulu prendre les devants pour répondre à une demande venue aussi bien de ses clients que de ses employés.

Pour en venir maintenant dans le détail de ces enjeux, ils concernent l’optimisation des outils numériques (pour les rendre plus durables), la création d’offres durables, accessibles et inclusives, l’utilisation de pratiques éthiques et responsables, un numérique responsable et la favorisation d’un nouveau comportement et de valeurs adéquates.

Ces grandes thématiques ont été préalablement travaillées aux côtés de l’Institut du numérique responsable, une association Loi 1901 dédiée à la protection de valeurs. Parmi celles-ci, la réduction de l’empreinte du numérique, la capacité du numérique à réduire l’empreinte de l’humanité, et la création de valeurs durables et d’innovation responsable et inclusive.

Lors de cette conférence, le directeur scientifique Vincent Courboulay et le co-fondateur de l’INR Jean-Christophe Chaussat ont échangé sur le sujet en dressant d’abord un tableau assez critique sur le futur environnemental avant d’en venir aux solutions tournées vers un numérique responsable. La charte signée par le groupe Société Générale l’a également été par d’autres groupes français comme Leroy Merlin, Décathlon, Pôle Emploi ou encore la SNCF.

Quand Julia de Funes se moque des slides

Julia de Funes a tenu une conférence décalée et convaincante sur la thématique « À la conquête du sens pour construire l’entreprise de demain ». Titulaire d’une formation en philosophie et RH, elle est venue avec un avis bien tranché sur la question, et quelques piques bien senties sur les présentations PowerPoint. Pour cette dernière, le babyfoot, le thé bio et le jardin sur le toit des locaux sont loin de représenter la qualité de vie au travail dont pourraient avoir besoin les employés.

Pour elle, le “sens” est le mot qu’il faut retenir en 2019 – un poncif qu’il faut d’abord redéfinir pour ensuite mieux le comprendre. Et le sens, c’est un terme qui a plusieurs définitions – liées par exemple aux 5 sens, à la direction que l’on prend ou encore à la signification de quelque chose. En plus du sens, l’entreprise de demain doit aussi se construire sur des bases que sont l’intuition et la confiance. Car si « la confiance, c’est un pari sur l’inconnu, une prise de risque », elle se décide, mais ne s’attend pas.

#LePlateau, le coeur des startups

Outre la TechWeek en elle-même, nous avons aussi pu découvrir #LePlateau, un espace intégré aux locaux du groupe à Fontenay-sous-bois et dédié aux startups. Le groupe bancaire met à disposition des jeunes pousses des ressources pour contribuer au développement de l’écosystème FrenchTech – tout en offrant une période d’incubation à quelques-unes d’entre elles.

Tout au long de l’année, #LePlateau accueille des conférences traitants d’enjeux globaux à l’instar de la diversité ou de l’entrepreneuriat. Ces événements sont par ailleurs diffusés sur Twitter et YouTube (également disponibles en replay) pour atteindre un public encore plus large. Depuis l’ouverture du lieu à la fin de l’année 2016, ce sont pas moins de 78 startups externes qui ont été accueillies sur place, à titre gratuit et sans aucune contrepartie.

https://youtu.be/VaBXcPxMkaM

Lors de la TechWeek, ce lieu s’est d’ailleurs transformé en un espace “gaming” pour accueillir la populaire équipe d’Esport Gamers Origin – un partenaire avec qui le groupe Société Générale a déjà organisé plusieurs sessions autour du célèbre jeu vidéo League of Legends.

https://twitter.com/LePlateauSG/status/1194643421178269697

Dans cet espace, nous avons pu aller à la rencontre d’Oppens, une startup développée en interne et dédiée à la cybersécurité des PME. Celle-ci permet à ses clients de faire un diagnostic complet en seulement quelques minutes afin de savoir si elles sont exposées à certains risques. La jeune pousse propose ensuite un accès gratuit à de la documentation sur les bonnes pratiques à suivre pour répondre aux normes de base. Elle permet aussi aux entreprises d’être accompagnées pour la mise en œuvre de solutions plus complexes.

Nous avons terminé notre tour au Plateau avec un échange très enrichissant avec la Directrice de l’Innovation du groupe Société Générale, Claire Calmejane (extrait dans notre Tweet ci-dessous). Elle affirme “aimer cette ambiguïté dans l’innovation” car elle représente “une remise en question permanente de ce que l’on sait”. Elle est aussi revenue sur le défi qui consiste à déceler des tendances et à se les approprier pour en ressortir “une projection à plus long terme”.

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Article sponsorisé par Société Générale

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