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Télétravail : ce salarié malin a automatisé 100% de son travail à l’insu de tous

Il ne travaille que dix minutes par jour pour 90 000 dollars par an. Génie ou arnaqueur ?

C’est une histoire peu banale que nous rapporte l’utilisateur de Reddit u/Throwaway59724. Il nous est évidemment impossible de vérifier l’identité de cet internaute et on est donc contraint de le croire sur parole, mais l’histoire est folle.

Tout commence d’abord par une bonne nouvelle. Le jeune informaticien est embauché par un cabinet d’avocats de taille moyenne qui lui demande de gérer le transfert des documents numériques reçus des disques durs locaux vers le cloud, le tout pour 90 000 dollars par an.

Très vite toutefois, il se rend compte que son contrat de huit heures n’est pas justifié et il est donc contraint de rester au bureau en faisant semblant de travailler pendant des heures pour justifier son salaire. La pandémie sonne pour lui comme une bouffée d’oxygène. Comme des millions d’autres salariés, il est en effet autorisé à travailler depuis chez lui.

« Tant que tout le monde est content, il n’y a pas de mal »

Il raconte alors la suite dans sa publication très populaire sur le réseau social :

En une semaine environ, j’ai été en mesure d’écrire, de débuguer et de perfectionner un script simple qui accomplit tout mon travail. Il analyse essentiellement le disque dur sur site à la recherche de nouveaux fichiers, génère des valeurs de hachage pour ceux-ci, les transfère vers le cloud, puis génère à nouveau des valeurs de hachage pour la fidélité.

Concrètement, l’informaticien affirme ne rester à son bureau que dix minutes par jour. Le reste du temps, il joue à des jeux vidéo et fait ce dont il a envie. Il précise qu’au tout début, il se sentait un peu coupable de cette situation mais cela n’a pas duré. « J’ai fini par me convaincre que tant que tout le monde est content, il n’y a pas de mal. Je fais exactement ce pour quoi ils m’ont engagé, tout le travail est fait dans les temps, et je peux profiter de ma vie », souligne-t-il.

Et si son employeur l’apprenait et décidait de le licencier ? « S’ils essaient de se débarrasser de moi, je me débarrasserai simplement du script. Je l’exécute sur un équipement qui m’appartient, donc s’ils me perdent, ils perdent le travail. Je crée ma propre sécurité d’emploi ».

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14 commentaires
14 commentaires
  1. S’il se fait virer il doit laisser son script à son employeur au contraire.
    Cela a été réaliser sur le temps du travail, cela appartient donc à son employeur.

    Pour les 90k€ j’au mal à y croire, après si c’est au USA, les salaires sont sans commune mesure avec l’Europe

    1. c’est un cabinet d’avocats : son contrat ne mentionne certainement pas que sa production informatique appartient à son employeur, on ne voit ça que dans les ESN.
      pour le salaire je suis du même avis : il doit être aux usa. Je suis dans l’informatique, je touche moitié moins et je suis bien au-delà de la simple copie de fichiers (comme quoi il y a un petit problème entre l’ancien et le nouveau continent).

      1. Aux USA, ils touchent un salaire brute (employé et employeur), je vous invite à regarder, dans votre fichier de paie, le coût global employeur…ça évite beaucoup de malentendus…

      2. Je pense que ce n’est pas juste une histoire de continent mais aussi de pays. Si vous cherchez du travail IT avec un autre niveau de rémunération, je vous laisse regarder au Luxembourg. 8 mois que je cherche des ops et dev java sans succès malgré de bon package, surtout comparé à la France

        1. En même temps, vivre dans ce coin, ça doit pas faire rêver grand monde…
          As-tu un site d’emplois à conseiller aux Français qui souhaiteraient s’intéresser à la question?

      3. Aux USA, 90000 dollars c’est le salaire juste après avoir finit ses études.. il faut partir de France pour avoir un salaire à la hauteur de ses compétences. Je suis partis il y a 28 ans et je ne le regrette pas. Essayez!

    2. A quel moment d’autre on que le script a été écrit pendant son temps de travail? Il a très bien pu l’écrire pendant ses heures de loisir

  2. J’ai fait, un peu, la même chose… dans les années 80. J’étais agent comptable dans l’Éducation Nationale à Saint Martin/St Barth.
    Grâce à la proximité avec Miami, j’ai pu acheter un ordinateur pour mon bureau, bien avant que l’informatique apparaisse dans les intendances de France.
    Je me suis formé tout seul, sans hot Line, et j’ai utilisé un logiciel U.S de compta/gestion (Dac Easy) plus perfectionné en 1985 que le logiciel maison de l’E.N, qui ne traitait (mal) que la compta et pas du tout la gestion, en 2007, quand j’ai pris ma retraite.
    J’ai effectué mes comptes financiers d’alors avec Supercalc et une imprimante laser. Tout le reste de ma carrière grâce à l’informatique, j’avais fini mon boulot (2 collèges, 1 LP, 1 Greta) seul, sans secrétaire, à la mi-journée. Le reste du temps, je faisais de la formation pour les autres et pour moi, afin d’améliorer ma productivité.
    J’ai donc, grâce à l’informatique, travaillé toute ma carrière à mi-temps. Je n’ai certes pas été payé plus, mais j’ai eu une carrière passionnante et très agréable, pendant 15 ans aux Antilles, puis 11 ans à la Réunion.
    Pour ceux qui n’ont pas connu ce milieu à cette époque je précise que le “virage informatique” dans l’Éducation Nationale a été très difficilement négocié par l’administration elle-même et par mes collègues : matériels désuets, formation inexistante, directions informatiques des rectorats à la ramasse, etc.
    L’administration n’a jamais aimé les révolutions et celle-ci pour passionnante qu’elle fut pour ceux qui se sont formés tout seuls, fut plutôt violente pour les autres.

  3. L’histoire me semble fake. On peut automatiser, oui, mais à 100%, j’en doute.
    Cela dit, avec le télétravail, il doit certainement y en avoir qui gagnent plusieurs heures par jour de cette façon sans le dire. Normal ou pas, c’est difficilement vérifiable. En théorie, les scripts qui servent à automatiser appartiennent à l’employeur, comme l’a justement fait remarqué un commentateur précédent qui n’a pas réfléchi au concret : comment savoir que ce script existe ? Non monsieur, je n’ai pas de script, venez me prouver le contraire.

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