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Test du Nexus 4 de Google et LG

Le Nexus 4 est la sensation de cette fin d’année. Google, en partenariat avec LG, a tout simplement volé la vedette à Apple et son iPhone 5 et aux smartphones sous Windows Phone 8. Le dernier Nexus est-il tout simplement le meilleur smartphone Android du moment et même le meilleur smartphone tout court ?

Il se la joue modeste avec un premier prix à 299€, modèle avec 8 Go de mémoire interne, et un autre à 349€ (avec 16 Go). Mais le dernier smartphone Nexus estampillé LG n’a pourtant pas à rougir face aux Samsung Galaxy S III, HTC One X, iPhone 5 et autres HTC 8X et Nokia Lumia 920.

Le Nexus 4, c’est avant tout un prix qui bouscule les 500€, ou plutôt 600€ (au minimum), qu’il faut débourser lorsqu’on désire s’offrir un nouveau smartphone haut de gamme dans les premières semaines qui suivent son lancement.

Car avant d’entrer dans le vif du sujet, il faut bien avoir à l’esprit que le Nexus 4 est un modèle haut de gamme tant par sa finition que par les composants qu’il intègre. Nous allons tenter de voir si des concessions ont été faites sur l’autel du BOM (Bill of Materials), ce paramètre essentiel pour le rapport qualité prix, mais aussi le cauchemar de tout contrôleur de gestion qui se respecte.

Le Nexus 4 vaut-il ses 299€ (ou vaut-il plus) ? C’est bien en ces termes que se pose la question.

Présentation

Après un Optimus 4X HD réussi présenté début 2012, LG a annoncé un nouveau partenariat avec Qualcomm en septembre dernier. Il a pris la forme de l’Optimus G, le premier smartphone avec le Xiaomi Mi-2 à adopter la toute nouvelle puce de Qualcomm. C’est sur la base de ce terminal (l’Optimus G) que le Nexus 4 a été élaboré. Outre un aspect différent, il possède quasiment les mêmes caractéristiques que son très proche cousin.

Le Nexus 4 est le premier smartphone à adopter la nouvelle saveur de Jelly Bean avec Android 4.2. Une réponse à Apple et son iOS 6 mais aussi à Microsoft et son Windows Phone 8.

Les caractéristiques principales

C’est donc l’autre grand constructeur sud-coréen qui a eu la tâche de développer et de produire le Nexus 4. Il se caractérise par une mémoire vive portée à 2 Go alors que la plupart des smartphones du marché sont dotés de 1 Go (exception faite du Galaxy Note II, du LG Optimus G bien entendu…). Processeur quad coeur de rigueur et processeur graphique Adreno 320 de dernière génération sont à la base du nouveau Nexus grâce au SoC APQ8064 de la famille Snapdragon S4 Pro de Qualcomm.

La connectivité est quasiment complète avec le NFC (un standard désormais), le Bluetooth 4.0, la recharge sans fil au standard Qi (un incontournable sur les modèles de 2013), le DC-HSPA… mais pas de support de la 4G LTE (quoique).

Grand écran de rigueur avec une dalle offrant une diagonale de 4.7 pouces capable d’afficher 1280 par 768 pixels.

Contenu de la boîte

  • Nexus 4
  • Câble USB de synchronisation/chargement
  • Adaptateur AC/DC
  • Informations de sécurité et de garantie
  • Guide de démarrage rapide

Le Nexus nécessite une carte microSIM comme c’est maintenant le standard. Elle se glisse dans un emplacement prévu à cet effet sur le côté gauche.

Premiers feelings

D’emblée, on tente de comprendre quelles concessions Google a dû faire pour proposer un smartphone de ce standing à un tel prix. Ce n’est clairement pas du côté de la finition. On est agréablement surpris par la sobriété et l’élégance du Nexus 4. L’écran est singulier avec des bords biseautés censés procurer une meilleure ergonomie, un pourtour en plastique mate et un dos brillant très séduisant avec cette myriade de pixels gris et noirs qui apparaissent différemment suivant la luminosité ambiante. La griffe Nexus au dos de l’appareil ajoute à l’élégance du smartphone. Enfin, l’absence de boutons (physiques et tactiles) en façade participe de la sobriété.

L’affichage proche du 720p sur son écran de 4.7 pouces offre une excellente résolution. L’écran est par ailleurs très lumineux et le tactile d’une fluidité impressionnante. Elle est aussi élevée, sinon meilleure, que sur un iPhone de dernière génération ou un Windows Phone. Google avait introduit “Project Butter” avec Android 4.1 afin d’améliorer la fluidité des terminaux Android. L’affichage de l’interface utilisateur se fait à 60 ips. Android 4.2 a probablement encore amélioré les choses côté OS. Mais le hardware y est également pour beaucoup : avec un CPU quad coeur, un GPU de dernière génération et 2 Go de RAM, le Nexus 4 a tout pour répondre au quart de tout. Et c’est ce qu’il fait à merveille. Tout est fluide et réactif. C’est un véritable régal.

On notera les angles et les bords supérieur et inférieur très arrondis du Nexus 4 à l’instar des modèles précédents. C’est une marque de fabrique des smartphones Nexus.

Prise en main et ergonomie

Ayant eu l’opportunité de tester les Samsung Galaxy S III et HTC one X mais aussi de prendre en main l’iPhone 5, on se rend compte qu’on est capable de ressentir les différences de poids de façon très précise ainsi que la répartition des masses (le HTC One X pèse 128 g contre 133 g pour le S III, mais donne pourtant l’impression d’être un peu plus lourd). L’iPhone 5 est un véritable poids plume avec 112 grammes mais est justement trop léger en main à mon goût. Le Nexus 4 est un peu plus lourd avec 139 grammes. Il ne donne pas l’impression d’être lourd comme c’est le cas du HTC Titan par exemple (160 grammes). Ce poids idéal ajoute à une parfaite prise en main.

C’est aussi l’épaisseur (ni trop fin, ni trop épais) du smartphone (9.1 mm contre 7.6 mm pour l’iPhone 5, 8.6 mm pour le S III et 8.9 mm pour le One X) qui permet de bien l’avoir en main. Le pourtour en plastique mate lui évite de glisser des mains.

Depuis Ice Cream Sandwich, Android supporte l’absence de boutons physiques en façade. Ils sont ici absents du terminal. Certains détesteront tandis que d’autres adoreront. Cela permet un dépouillement total de la face avant mais ne se traduit pas véritablement par un terminal plus compact. Ainsi, il mesure 133.9 mm par 68.7 mm pour un écran de 4.7 pouces alors que le HTC One X, également pourvu d’un écran de 4.7 pouces, mesure 134.4 mm par 69.9 mm.

Le bouton de volume sonore se trouve sur la tranche gauche tandis que le bouton ON est situé sur la tranche opposée. Pas de problème jusque-là mais en revanche, ils sont beaucoup trop rentrés et il faut souvent appuyer dessus à plusieurs reprises.

L’écran

L’écran est une caractéristique essentielle d’un smartphone. Le Galaxy Note avait bousculé les habitudes avec son écran de 5.3 pouces. Mais aujourd’hui, la norme des terminaux Android haut de gamme est clairement aux grands écrans de 4.7 ou 4.8 pouces. On ne s’étonnera donc pas que Google et LG aient opté pour un écran de 4.7 pouces.

Autre standard désormais adopté par les smartphones : l’affichage 720p est présent. Plus exactement, l’écran affiche 1280 par 768 pixels. C’est un peu plus que de la 720p (1280 par 720 pixels) avec 983 040 pixels contre 921 600 pour la 720p (soit 6.7% de plus). Une broutille donc mais cela permet au Nexus 4 d’adopter un rapport plus proche du 16:10 que du 16:9 (720p). L’écran est donc moins allongé. La résolution (nombre de pixels par pouce) y gagne également avec 317.6 ppp.

Enfin, l’écran est dit “True HD-IPS Plus”, le “True” signifiant que la matrice de la dalle IPS est une RGB et non un PenTile comme c’est souvent le cas (Galaxy Nexus, Galaxy S III, Galaxy Note, Galaxy Note II…). Chaque pixel de l’écran est constitué de 3 sous-pixels de couleur différente. Il n’y a pas d’artifice comme sur une matrice PenTile qui utilise des sous-pixels verts. Il est vrai que la qualité d’affichage est bluffante (la matrice de pixels RGB y contribue forcément).

Le verre fabriqué par Corning est un Gorilla Glass 2, ce qui le protège théoriquement des rayures.

Comme pour l’écran de l’Optimus G, les bords du verre de la face avant sont biseautés. Cela ajoute à l’élégance et à la finition du Nexus 4. Mais d’un point de vue pratique, ça n’apporte rien.

Le rendu est vraiment superbe. Il ne s’agit pas d’un écran AMOLED mais les couleurs sont tout de même bien prononcées (sans être aussi saturées que sur un AMOLED) et les noirs très profonds, avec un contraste excellent. La luminosité est également du même niveau.

Espace de stockage

Le modèle testé est celui avec 16 Go de mémoire interne. Au final, avec l’OS et le formatage, seuls 12.92 Go sont disponibles. Cela signifie que sur la version 8 Go, il doit y avoir 4.92 Go d’espace disponible. Google devrait, comme pour la Nexus 7, proposer plus tard une déclinaison avec 32 Go. Mais, pour l’heure, faute de slot microSD, elle n’est pas extensible.

Toutefois, Google joue la carte du stockage dans la Cloud. Et la firme de Mountain View a raison car il est possible d’étendre virtuellement cet espace de stockage via les casiers numériques dans le cloud tels que Dropbox, Box ou encore Google Drive. Google précise d’ailleurs qu’il est possible d’uploader automatiquement les photos dans GDrive avec Instant Upload.

Enfin, on notera qu’il existe une petite appli (payante malheureusement et non encore compatible avec Android 4.2) qui permet d’importer et de streamer du contenu depuis un stockage USB. Il suffit de télécharger Nexus Media Importer sur le Google Play et de se doter du câble adapté (microUSB mâle vers USB femelle).

Connectivité

Elle est véritablement complète ou plus exactement quasi-complète. Voyons en premier lieu ce qui manque. La géolocalisation se fait via le GPS avec support du A-GPS (Assisted GPS), mais il n’y a pas de support du GLONASS comme c’est pourtant souvent le cas maintenant. Plus précisément, la puce S4 Pro du Nexus 4 supporte à la fois les deux systèmes (GLONASS et GPS) mais il subsiste un gros doute quant à l’activation de la localisation via le système russe.

C’est dommage car cela permet de basculer de façon transparente pour l’utilisateur d’un système de géolocalisation à l’autre lorsque la réception est mauvaise pour l’un. L’utilisateur y gagne en vitesse au lancement de la géolocalisation par satellites et cela se traduit par moins de consommation d’énergie. Utilisé avec RunKeeper (parcours en zone boisée montagneuse), j’ai constaté un décalage de la trace (importée dans Google Maps) et une perte de signal GPS à certains endroits.

Autre absent de marque : la 4G LTE alors qu’en France, des offres commerciales grand public verront le jour dès 2013 (Orange propose une offre aux professionnels depuis cette semaine). Toutefois, un démontage en règles du terminal par nos confrères américains d’iFixit révèle la présence d’une puce 4G LTE signée Qualcomm.

On peut également accéder à un menu dérobé en tapant « *#*#4636#*#* » et y spécifier “LTE”. Des développeurs ont ainsi pu se connecter au réseau 4G LTE canadien de l’opérateur mobile Telus.

On notera aussi l’absence de support du Wifi Direct (une forme de Wifi ad hoc) qui permet d’échanger des données (avec une bande passante plus élevée qu’avec le NFC Beam) directement entre deux smarpthones le supportant et sans passer par une box ADSL ou bien un routeur.

Impossible de se connecter aux hotspots FreeWifi_secure via le protocole EAP-SIM puisque dans “Méthode EAP”, l’option “SIM” n’est pas proposée. Petite déception donc même si une mise à jour firmware pourrait ajouter le support de l’EAP-SIM.

L’appareil est livré déverrouillé et supporte le GSM dans 4 bandes (850, 900, 1800 et 1900 MHz), la 3G dans 5 bandes (850, 900, 1700, 1900 et 2100 MHz). Il est compatible avec la 3G++ ou HSPA++. Le terminal est capable d’émettre (DC-HSUPA) et de recevoir (DC-HSDPA) simultanément deux bandes de 5 MHz adjacentes. Cela double le débit maximum théorique. Une modulation 64QM du signal complexe permet encore d’accroître le débit. Concrètement, il autorise des débits maximum montant de 42.2 Mb/s et descendant de 5.76 Mbit/s en upload. Des opérateurs proposent déjà des forfaits DC-HSPA+ souvent présentés de façon erronée comme “pré 4G” (alors que le DC-HSPA+ reste de la 3G).

Le support du NFC (Near Field Communication) permet d’échanger des données avec la fonctionnalité NFC Beam. Cela le rend compatible avec les périphériques Bluetooth pour lesquels l’appairage se fait de plus en plus souvent via le NFC.

Le port microUSB est de rigueur. C’est la norme sur les smartphones Android. Il permet de recharger le téléphone mais aussi de le connecter à un PC. De surcroît, il est compatible avec le SlimPort qui permet de connecter l’appareil à une HDTV via l’adaptateur idoine (microUSB vers HDMI). On en trouve déjà sur Amazon pour une trentaine d’euros.

Avec Android 4.2 apparaît le support de la diffusion sans fil vers un adaptateur HDMI compatible avec le standard Miracast. Le Nexus 4 supporte donc cette fonctionnalité. Mais je n’ai pas pu la tester faute d’adaptateur à disposition.

L’appareil est par ailleurs compatible avec le Bluetooth 4.0, le Wifi 802.11b/g/n et le standard Qi de recharge par induction. Google a d’ores et déjà annoncé le “Wireless Charger Orb” qui est un chargeur par induction dédié au Nexus 4. On attend toutefois des précisons sur le tarif et la date de disponibilité. La compatibilité avec le standard Qi assure un fonctionnement avec les périphériques destinés aux Nokia Lumia 820 et 920 qui supportent également ce standard.

Petit aparté avec le mode DayDream qui affiche, au choix, des photos de vos albums et des infos de Google Current lorsque l’appareil est en veille. Cela peut s’avérer pratique lorsqu’on le charge sur son bureau pour jouer le rôle de cadre photo ou pour pouvoir garder un oeil sur les actualités (en provenance de Google Currents). Le Wireless Charge Orb présente justement une inclinaison assurant une parfaite visibilité de l’écran lorsqu’il est en charge. On attend désormais que ce périphérique fasse son apparition sur la boutique du Google Play.


Choix de l’affichage pour le mode DayDream

Android 4.2

C’est l’invité de marque du Nexus 4. Introduit avec les Nexus 4 et 10, la toute dernière version de Jelly Bean (en attendant Android 4.3, alias Key Lime Pie) apporte des nouveautés intéressantes. Parmi mes préférées, il y a le nouveau mode photo “Photo Sphere Camera” qui permet de réaliser des panoramas à 360 degrés. Mais pour plus de précisons sur Android 4.2, reportez-vous à nos articles de présentation de cette toute dernière version de l’OS mobile d’Android.

Dissocier en majeure partie le test du Nexus 4 de celui d’Android 4.2 semblait en effet logique dans la mesure où Android 4.2 n’est pas uniquement destiné au dernier Nexus. Il apparaîtra en versions stocks (il est déjà présent sur la Nexus 10 et disponible en MàJ OTA sur la Nexus 7) et personnalisées sur d’autres terminaux.

Photos et vidéos

Dans ce secteur, le Nexus n’apporte pas de nouveautés par rapport à ce qui se fait déjà. L’APN principal est ainsi doté d’un capteur de 8 MPixels et d’un autre en façade de 1.3 MPixels.

L’objectif situé au dos permet de filmer en 1080p à 30 ips.

Le capteur de l’APN principal est placé dans l’angle supérieur gauche du dos. On a donc tendance à passer le doigt devant. Il était plus judicieusement placé (au centre vers le haut) sur le Galaxy Nexus.

Les photos sont de très bonne facture et je n’ai jamais été en mesure de voir le fameux halo violet présent sur les iPhone 5 mais également reporté sur le Nexus 4 par certains utilisateurs. En faible luminosité, l’APN s’en sort parfaitement. Il n’y a pas d’aberrances chromatiques, les couleurs étant dans l’ensemble très fidèles.

Il n’y a pas de bouton physique pour déclencher les photos. Mais l’appli native “photos” d’Android 4.2 est vraiment très intuitive et ergonomique. L’accès aux différents modes et réglages se fait depuis un cercle. Le mode “Photo Sphere Camera” permet de réaliser de véritables “boulles” de photos à l’instar de ce qu’il y a dans Street View ; c’est très réussi.


Mode Photo Sphere Camera avec viewer intégré

Les vidéos sont également superbes avec la possibilité de prendre des photos tout en filmant.

Le mode vidéo Timelapse est aussi vraiment intéressant : il suffit de définir un intervalle de temps avec une granularité de 0.5 seconde.

Enfin, les photos et vidéos réalisées sont accessibles très aisément en faisant glisser un doigt vers la droite de l’écran.

Réception cellulaire au top

Les tests de smartphones se concentrent souvent sur les aspects multimédias, la prise en main, l’OS mobile, la puissance des CPU et GPU… Mais, seule une portion congrue est dédiée à la réception du signal sur les réseaux cellulaires. C’est somme toute logique puisque les smartphones ont une qualité de réception assez similaire d’un modèle à l’autre et somme toute souvent moyenne.

Dans ce domaine, le Nexus 4 se distingue à son avantage. La réception en GSM est la meilleure que j’ai jamais vue sur un smartphone. Le Galaxy S III était déjà très bon dans ce secteur. Mais, grâce à l’extrême sensibilité du Nexus 4, des appels téléphoniques ont pu se faire dans des zones où il est quasiment impossible de passer ou de prendre un appel avec d’autres terminaux. Qui plus est, le son est excellent.

La réception des données en mode 3G est également très sensible. C’est un véritable plaisir de ne pas avoir cette sensation de posséder le nec plus ultra en matière de téléphones et de ne pas pouvoir passer un appel “correct” ou uploader une photo sur Instagram dans certaines zones.

Seul petit bémol – mais il n’est pas lié à la connectivité – le détecteur de proximité est plutôt long à la détente et la plupart du temps, la personne aura raccroché avant vous (sauf si elle a un Nexus 4 !).

Autonomie

La norme en termes de batterie est de 2 100 mAh (ici, elle délivre du 3.8 volts) pour un smartphone avec écran de 4.7 ou 4.8 pouces. Le Nexus 4 ne déroge pas à cette règle. La batterie est inamovible en théorie. Toutefois, muni d’un tournevis torcx, on peut retirer le dos de l’appareil et y accéder aisément.

L’autonomie en utilisation “moyenne” permet de dépasser un jour. On fait une journée avec une utilisation “geek” (WiFi, 3G, vidéos…) et moins dès qu’on utilise le GPS par exemple. C’est donc une très bonne surprise. Dans les 3 cas, la luminosité était laissée en mode “auto”.

Benchmarks

Avec son processeur quad coeur (coeurs Krait cadencés à 1.5 GHz), son GPU Adreno 320 et ses 2 Go de RAM (LPDDR2, “LP” venant pour “Low Power”), le Nexus 4 fait figure de fusée sur le papier.

Les tests de benchmark saluent comme il se doit le petit génie avec des notes qui le placent en tête. On notera toutefois que dans les résultats de benchmark PassMark, il apparaît relativement loin pour les performances graphiques 3D !

Précisons par ailleurs que le Nexus 4 a tendance à chauffer lorsqu’on sollicite son GPU.


Benchmark PassMark


Benchmark Quadrant


Benchmark AnTutu

Conclusion

Le Nexus 4 est un véritable coup de coeur. Il a tout pour lui et il est difficile de lui trouver des défauts. Android 4.2 associé à un tel terminal est un vrai régal. Virtuose dans tous les secteurs, le dernier Nexus saura en particulier ravir le coeur de ceux qui recherchent l’expérience Android pure (sans surcouche supplémentaire). La question de la pertinence des surcouches constructeurs se posent d’ailleurs tant l’OS mobile de Google est arrivé à maturité.

Les plus

  • Prix
  • Performances et fluidité
  • Connectivité cellulaire 3G++ (DC-HSPA+)
  • Android 4.2
  • Elégant
  • Excellente prise en main
  • Connectivité plutôt complète (SlimPort, NFC, Bluetooth 4.0…)

Les moins

  • Absence de slot pour microSD
  • Arlésienne sur le Google Play
  • Une version 32 Go aurait été la bienvenue (elle arrivera sans doute)
  • Pas de support de l’EAP-SIM
  • Boutons physiques trop peu proéminents
  • Détecteur de proximité lent à réagir

Pour la petite histoire, Google a fait des merveilles avec Android 4.2 mais a tout simplement oublié le mois de décembre dans l’appli Contacts. Il est donc impossible d’associer un événement (anniversaire…) à un contact s’il a lieu en décembre (quelle que soit l’année) !


Mois de décembre évincé de l’appli Contacts avec Android 4.2

Enfin, sachez que l’appli gratuite Nexus 4 Stock Alert du Google Play vérifie à intervalle régulier sur la boutique en ligne si le terminal est à nouveau disponible.

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Par : Google LLC
4.3 / 5
158,2 M avis
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  1. Bien que le mobile semble génial à ce prix, et que je comprenne l’enthousiasme de l’auteur, il me semble assez déplacé de considérer comme des qualités le poids et l’épaisseur du téléphone. On peut être fan, mais faut pas pousser.

  2. Arlésienne sur le Google Play:
    C’est dépendant de google pas du téléphone, on se plaint pas d’apple qui depuis 5 ans alors que c’est l’entreprise avec le plus gros chiffre d’affaire est pas capable de produire suffisament d’iphones et a obliger les acheteur a camper. Google a vendu un téléphone haut de gamme a moitié prix, le seul souci a été une demande trop importante et il suffisait d’etre devant son pc

    Pas de support de l’EAP-SIM
    C’est spécifique a android pas au téléphone

  3. Vivement qu’il soit à nouveau disponible, que je puisse le commander pour remplacer mon iPhone 4 !!!
    Petite précision sur Nexus Media Importer : je viens de le tester sur ma Nexus 7 sous Android 4.2, il fonctionne parfaitement.
    Par contre, il est indiqué sur Google Play que Nexus Media Importer ne fonctionne sur les Nexus 7 et 10.
    Enfin, le câble USB à utiliser s’appelle USB OTG (On The Go), on en trouve à moins de 5€ sur Amazon.

  4. Il m’a l’air bien sympathique ce téléphone, dommage qu’il soit parti si vite. Reste à voir si les autres constructeurs comptent s’aligner sur le prix. J’avoue avoir une préférence pour le nokia lumia 920 mais il est tout de même 300 euros plus cher !

  5. Ceci est pour moi la plus belle présentation de ce smartphone par rapport aux articles relatifs proposés par d’autres blog en français.
    Pour ce qui du nexus 4, c’est incontestable je l’aurai. Je t’aurai N4.

  6. Merci pour le test.
    il y a cependant une petite erreur là :
    “Une broutille donc mais cela permet au Nexus 4 d’adopter un rapport plus proche du 16:10 que du 16:9 (720p). L’écran est donc plus allongé”
    en 16:10 l’écran est plus large ou moins long qu’en 16:9, pas le contraire.

  7. @Michel Pinquier , merci pour ta précision. J’ai effectivement vu qu’il y avait les triangles des satellites GLONASS. Mais, dans aucun menu et dans une aucune spécification officielle, le support du GLONASS n’est indiqué. Si la puce S4 Pro supporte bien le système russe, je n’ai aucune certitude que le firmware du N4 exploite les données du GLONASS pour faire la géolocalisation/triangulation (étonnant mais il y a bien aussi des composants 4G LTE alors que le N4 n’est pas spécifié compatible avec ce mode).

    @LordHenry , tu as parfaitement raison. Coquille corrigée. Merci.

    @Marco , pour le poids et les dimensions, j’ai eu la chance de tester plusieurs smartphones. Il ne s’agit pas d’enthousiasme mais de constats. A titre d’exemples, j’adore le S III mais sa prise en main est moyenne. L’iPhone 5 a une finition encore jamais vue pour un smartphone, mais il n’est pas du tout pensé pour une bonne prise en main (trop léger et trop fin). La surenchère (pour le poids et l’épaisseur) se fait au détriment de l’ergonomie.

    Je dois ajouter un élément (que je n’ai pas mis dans le test) : l’absence de boutons en façade et la quasi parfaite symétrie du N4 font qu’on a une chance sur deux de la prendre dans le “mauvais” sens. Petit défaut auquel on s’adapte puisqu’on finit par repérer instinctivement l’APN en façade pour le prendre automatiquement dans le bon sens.

  8. Pour le prix, ce terminal Nexus 4 est tout simplement le meilleur. Du haut/milieu de gamme à moins de 300€ c’est un rapport qualité prix imbattable. Je pense que je vais me le commander ce petit NExus 4, il me plait bien et le test m’a conforté dans mon choix, merci :).

    Pour ceux qui veulent aller plus loin je viens de découvrir un site dédié qui m’a l’air plutot bien fait. Y’a plein de tuto pour les terminaux Nexus dont le Nexus 4 : http://www.nexus-gen.com/

  9. Belle présentation qui a l air plus objective que beaucoup. À ce prix je lui donne 20/20 et cela ne m’étonne pas qu’il soit en rupture de stock.
    L’absence de port micro Sd est un inconvénient, j espère que pour tous les produits Apple cet inconvénient est souligné aussi en toute objectivité quand les premiers produits Apple ne sortent qu en 8 ou 16Go.

  10. En effet très bon rapport qualité/prix ce Nexus 4 avec quelques inconvénients mais dans tout les cas aussi performant que l’iphone 5. Mon choix est fait j’adopte Nexus 4

  11. Le seul reproche que je peux faire à Google et Android 4.2, c’est son interface graphique … pourquoi ne prennent-ils pas enfin le temps de pondre une interface à la hauteur des possibilités de l’appareil ?
    Quand on est comme moi habitué à Sense avec ses icones et ses effets magnifiques, depuis des années, voir ces petites icones trop simplistes ca fait cheap, dommage.

    PS : ou est passé le lien de connexion/identifiation sur presse-citron ? Je ne le vois plus depuis qu’il y a de la pub en haut …

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