Prêt pour une nouvelle saison de Formule 1 ? Développé par Codemasters et édité par Electronic Arts, F1 24 débarque sur consoles et PC. Cette nouvelle mouture propose de vivre de l’intérieur la saison actuelle de F1, avec son lot de monoplaces, de pilotes, d’écuries et de circuits.
Si le jeu apporte quelques améliorations bienvenues, notamment au niveau du gameplay et du mode carrière, il peine dans l’ensemble à se renouveler suffisamment et à convaincre pleinement. Mon avis après plusieurs jours de tests avec le volant Logitech G923.
Le Logitech G923 : le volant de course grand public qui repousse les limites de l’immersion
J’ai effectué mon test de F1 24 avec le volant G923 de Logitech. Cet accessoire se distingue par sa technologie exclusive TRUEFORCE, qui renforcele réalisme et l’immersion en retranscrivant les sensations de la route et du moteur.
Fruit d’une collaboration étroite avec les développeurs de jeux de course, le système TRUEFORCE analyse en temps réel les données physiques du jeu, comme l’adhérence des pneus, le couple du moteur ou encore les impacts sur la suspension. Ces informations sont ensuite transmises au volant via des moteurs sophistiqués, permettant de ressentir avec précision chaque aspérité de la chaussée, chaque perte d’adhérence, chaque changement de rapport. Le pilotage gagne ainsi en nuances et en réalisme, pour une expérience de jeu remarquable.
Côté construction, le G923 impressionne par la qualité de ses matériaux et sa robustesse. Le volant habillé de cuir cousu main respire le haut de gamme et permet une excellente prise en main. Les palettes en acier inoxydable brossé offrent un toucher agréable et un contrôle précis des changements de vitesse. Les pédales ajustables intègrent un capteur de force progressif pour doser avec finesse accélérations et freinages. L’ensemble m’a impressionné au regard du prix.
Compatible avec de nombreux jeux de course sur PC, PlayStation 4/5 et Xbox One/Series, dont F1 24, le Logitech G923 se positionne comme une référence pour tous les amateurs de pilotage.
Ce que j’ai aimé
Le nouveau gameplay
F1 24 apporte un certain nombre de changements au niveau du gameplay qui, selon mon humble avis, vont dans le bon sens. D’abord, le comportement des monoplaces a été retravaillé pour gagner en réalisme. Les développeurs ont peaufiné la gestion des appuis et des pertes d’adhérence, rendant les voitures plus nerveuses et exigeantes à piloter.
Il faut désormais faire preuve de plus de doigté pour ne pas partir en tête-à-queue dans les courbes serrées. Le système de dégradation des pneus a également été revu pour être plus progressif et impacter plus subtilement les performances au fil des tours. Cela amène de nouvelles sensations de pilotages et renforce la courbe de difficulté. Les pilotes en recherche de challenge apprécieront, les moins habitués à l’exercice ressentiront peut-être une certaine frustration au début.
En plus de cela, F1 24 introduit pour la première fois un cycle jour/nuit sur certains circuits, ainsi que la prise en compte des conditions météorologiques dynamiques. La luminosité ambiante évolue donc au fil de la course, tandis que la pluie peut faire son apparition de manière imprévisible. Ces éléments influent directement sur le pilotage et obligent à adapter sa conduite et sa stratégie en conséquence, apportant ainsi plus de variété et d’immersion. Les sensations de rouler au crépuscule ou sur une piste détrempée sont particulièrement convaincantes.
Autre changement notable, le rythme des week-ends de Grand Prix a été repensé pour gagner en réalisme. Les séances d’essais sont plus nombreuses, permettant de passer davantage de temps à régler sa monoplace en fonction du circuit et des conditions de piste. Le nouveau système “Race Pace” permet aussi d’avoir un aperçu de son rythme potentiel sur la distance d’une course, en se basant sur les temps réalisés lors des essais longs. Une fonctionnalité bien pensée pour se préparer au mieux avant la course et établir une stratégie pneumatique adaptée.
Le mode carrière
Le mode carrière de F1 24, déjà très complet auparavant, reçoit quelques améliorations sympathiques. La principale nouveauté réside dans la possibilité de démarrer sa carrière en F2 plutôt qu’au sein d’une équipe de pointe. Cela permet de se fixer des objectifs de progression à plus long terme et de vivre une expérience différente, en devant composer avec une monoplace moins performante au départ. Au fil des saisons, il faudra réussir à faire évoluer sa voiture pour remonter peu à peu la hiérarchie.
Un système de développement technique fait d’ailleurs son apparition, basé sur des points à dépenser judicieusement dans une arborescence pour améliorer les performances de sa monoplace dans différents domaines.
Les interactions avec son équipe ont aussi été étoffées. Des mini-jeux viennent ponctuer certaines activités, comme les arrêts aux stands par exemple, où il faudra réussir un QTE pour réaliser un pit-stop parfait.
En dehors des courses, de nouveaux éléments viennent enrichir la dimension “gestion” de l’écurie, avec des choix à faire en termes de développement et d’amélioration des infrastructures. Le joueur peut aussi accéder à davantage de données pour analyser ses performances et celles de son équipe, afin de cibler les points à améliorer.
Enfin, un mode contre-la-montre permet de se mesurer à d’autres joueurs du monde entier en réalisant le meilleur temps possible sur un circuit donné, avec les mêmes conditions et réglages pour tous. Un ajout intéressant pour défier la communauté et comparer ses chronos avec les meilleurs pilotes virtuels.
La technique au top
Sur le plan technique, F1 24 fait une nouvelle fois honneur à la licence avec des graphismes époustouflants de réalisme et de détails. La modélisation des monoplaces est d’une fidélité impressionnante, rendant parfaitement compte des spécificités techniques de chaque écurie. Les circuits sont eux aussi magnifiquement retranscrits, avec des environnements détaillés qui contribuent à l’immersion. La pluie, le cycle jour/nuit, les reflets sur la carrosserie, les animations du public… Tout a été soigné pour un rendu visuel de haute volée qui tire parti des capacités des consoles next-gen.
Le son n’est pas en reste, avec un travail minutieux réalisé sur les bruitages des moteurs. Chaque monoplace dispose de sons spécifiques, enregistrés au plus près de la réalité. Les crépitements rageurs, les changements de rapports claquants et les râles sont un régal pour les oreilles et contribuent grandement à retranscrire l’ambiance sonore si particulière d’un Grand Prix de F1. Les améliorations du côté de la spatialisation permettent aussi de mieux ressentir la position des concurrents autour de soi. Un régal pour les yeux et les oreilles !
Ce que j’ai moins aimé
L’ensemble ronronne
Malgré toutes ces améliorations, F1 24 peine dans l’ensemble à se renouveler et à surprendre. Certes, les mises à jour habituelles sont là, avec les monoplaces, les pilotes et les circuits de la saison 2024. Mais en dehors de cela, le jeu manque cruellement de nouveautés marquantes et donne un sentiment de déjà-vu.
En solo, le contenu s’essouffle un peu. Les différents modes de jeu peinent à se diversifier, aussi j’aurais apprécié de nouvelles approches pour varier les plaisirs. L’absence d’un mode histoire scénarisé (comme dans Fifa) ou de challenges spécifiques se fait sentir et contribue à une certaine répétitivité sur le long terme.
Malgré les nouveautés apportées au gameplay, la maniabilité reste perfectible. Si la physique des voitures a été retravaillée, les retours de force au niveau du volant manquent encore de nuances et de subtilité dans les sensations. Pourtant, je me suis équipé de la Rolls Roys des volants gaming. F1 24 a clairement fait le choix de s’adresser au grand public, mais les hardcore gamers en quête d’une simulation pointue risquent de rester un peu sur leur faim.
Enfin, l’intelligence artificielle des pilotes gérés par le jeu n’est pas toujours au rendez-vous. Malgré quelques améliorations, leur comportement en piste manque encore de variété et de personnalité. Certains concurrents ont des trajectoires trop prévisibles ou se comportent de manière peu réaliste dans certaines situations de course. Un point qui mériterait d’être peaufiné pour renforcer l’immersion et le challenge.
Mon avis sur F1 24
F1 24 est donc un épisode solide et agréable à parcourir, qui ravira les amateurs de la discipline désireux de retrouver les sensations de la saison 2024. Les ajouts au niveau du gameplay, comme les conditions météo dynamiques et le cycle jour/nuit, apportent un vent de fraîcheur bienvenu sur la piste. Le mode carrière gagne aussi en profondeur avec de nouvelles possibilités de progression et de personnalisation sur le long terme. Le tout est sublimé par une réalisation technique de haute volée, aussi bien au niveau des graphismes que du son.
Malheureusement, le jeu manque d’ambition et de renouvellement. Malgré une réalisation soignée, on ne peut s’empêcher de penser que la licence ronronne et qu’elle aurait besoin d’un véritable coup de boost pour se réinventer. Le contenu solo s’essouffle un peu, la maniabilité, bien qu’améliorée, aurait mérité quelques ajustements supplémentaires pour satisfaire pleinement les amateurs de simulation pure.
Finalement, F1 24 plaira surtout aux fans inconditionnels de F1 qui souhaitent prolonger l’expérience et les sensations de la saison en cours. Les améliorations apportées suffisent pour renouveler l’intérêt le temps de quelques dizaines d’heures, mais sans non plus révolutionner la formule (vous l’avez ?).
Les autres amateurs de jeux de courses pourront légitimement attendre une éventuelle promotion avant de se laisser tenter, ou patienter jusqu’au prochain opus en espérant des changements plus profonds.
F1 24 reste donc un bon cru, mais EA Sports et Codemasters auraient pu viser plus haut pour marquer durablement les esprits. Pour cela, il aurait sans doute fallu sortir du cycle de renouvellement annuel. On retrouve ce phénomène dans l’ensemble des grandes licences EA Sports. Si l’intérêt commercial semble évident pour l’éditeur, il l’est de moins en moins pour le joueur.
📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
EA Sports F1 24
Dès 70€
On aime
- Graphismes époustouflants
- Immersion renforcée
- Arrivée de la météo et du cycle jour/nuit
- Plus de place à la stratégie de course
On aime moins
- Peu de changements par rapport à F1 23
- Pas de mode carrière solo scénarisé
- Manque encore quelques ajustements pour les amateurs de simulation
- L'ensemble ronronne un peu
Bonjour,
Je voudrais vous suggérer de changer un peu le titre. Le Logitech g923 n’est certainement pas le meilleur volant, ni même le plus avancé en termes de technologies embarquées. Les volants haut de gamme sont des direct drive que ce soit fanatec, moza ou aztec. Le g923 reste même en retrait par rapport à un Thrustmaster t300rs ou TX. Le stytème trueforce de chez Logitech n’est autre qu’un système à double engrenage.
Ce système donne peu de réalisme au niveau des retours de piste et peu d’informations au niveau du ffb.
Le mode contre la montre permet effectivement de se mesurer aux autres pilotes y compris en cross plateform mais les réglages sont bel et bien personnalisables. Tout les joueurs peuvent faire leurs réglages ou prendre le réglage des meilleurs pilotes. Les performances des monoplaces elles peuvent être harmonisées.
Bonjour,
Merci pour votre commentaire. En effet, le titre n’était pas le bon. Je viens de le mettre à jour.
Bonne journée !