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Test MacBook Pro M1 : le même mais en mieux

Destiné à une utilisation professionnelle, le MacBook Pro 13″ équipé d’une puce Silicon M1 est-il intéressant ? Réponse dans ce test.

Marc Mitrani

Publié le

 
© Presse-Citron

Le voici enfin, ce fameux MacBook Pro équipé de la nouvelle puce Apple Silicon M1 ! À en croire Apple, la machine est absolument fantaaaaastic et totalement amaaaaazing. On veut bien croire Tim Cook sur parole, mais on a tout de même voulu vérifier cela par nous-mêmes. La première machine de la gamme pro à être équipée ainsi est-elle véritablement si intéressante que cela ? Vous le saurez en lisant notre test du MacBook Pro M1, pardi !

Prix et disponibilité du MacBook Pro M1

Le MacBook Pro M1 est disponible depuis fin 2020 en version de base (M1, 8 Go de RAM, SSD de 256 Go) au prix catalogue de 1 449 €. Bénéficier d’une configuration M1 16 Go coûte chez Apple 230 euros de plus et l’on peut aussi augmenter la capacité du SSD jusqu’à 2 To (à choisir à l’achat, l’extension a posteriori étant impossible).

En 2023, Apple a rafraichi la gamme puisque des MacBook Pro M2 sont disponibles. Mais les M1 restent encore à la vente chez une kyrielle de revendeurs. Notre configuration de test est un MacBook Pro M1 8 Go avec SSD 512 Go.

MacBook Pro 2020 M1 256 Go au meilleur prix Prix de base : 1 449 €
MacBook Pro 2020 M1 512 Go au meilleur prix Prix de base : 1 679 €

Design et ergonomie du MacBook Pro M1 : rien de nouveau

Pour ses premiers MacBook Pro qui embarquent ses processeurs maison, Apple ne s’est pas vraiment cassé la tête. La Pomme a ainsi repris l’exacte ergonomie et le même design utilisés sur les modèles Intel. Dans l’absolu on ne s’en plaindra pas puisqu’il est largement éprouvé. Cela évitera ainsi d’essuyer les plâtres de nouveautés pas toujours convaincantes des premières générations. Toutefois, nous persistons à penser qu’une nouvelle architecture aurait mérité une évolution du design, ne serait-ce que pour marquer le coup !

© Presse-citron

Le MacBook ProM1 est taillé dans un bloc d’aluminium parfaitement usiné. Il dispose d’un clavier rétroéclairé de dernière génération. Il remplace désormais le tristement célèbre modèle « papillon » dont les touches avaient tendance à se bloquer rapidement. Identique à celui équipant le MacBook Pro 16″, ce clavier procure un excellent confort de frappe. Il est surplombé d’une Touch Bar (écran tactile OLED tout en longueur où apparaissent les touches de fonctions ou celles spécifiques à une application).

Sur sa gauche se trouve une touche mécanique « esc » tandis qu’à sa droite se trouve la touche de mise sous tension faisant aussi office de lecteur d’empreintes. Baptisé Touch ID, il s’avère à la fois extrêmement fiable et rapide. On l’utilisera pour déverrouiller la machine, payer en ligne ou remplacer les mots de passe.

Écran : toujours aussi bon

Pas de changement non plus du côté de l’écran de technologie LCD IPS qui affiche 2 560 x 1 600 pixels. Comme d’habitude sur les machines Apple, la définition nominale n’est que très rarement utilisée, macOS regroupant les pixels de la dalle afin de produire une image de meilleure qualité. C’est la technologie Retina, initialement introduite sur les produits mobiles (iPad et iPhone), qui permet cela. Dans les faits, la définition effective par défaut est de 1440 x 900 pixels : l’affichage est à la fois net et suffisamment défini, notamment pour le texte.

L’écran utilise le profil colorimétrique DCI-P3, devenu un standard de fait de l’industrie hollywoodienne en matière d’affichage des couleurs. On apprécie au passage l’excellente calibration fournie par défaut à condition de désactiver True Tone.

Cette technologie adapte automatiquement le rendu des couleurs (et plus précisément la balance des blancs) en fonction de l’éclairage ambiant. Cela ne manquera pas d’énerver rapidement les utilisateurs sensibles au respect colorimétrique de leur production. C’est par exemple le cas des graphistes, vidéastes et photographes qui ne manqueront pas de la désactiver.

Pour les tâches courantes comme la bureautique, True Tone reste toutefois un atout en rendant l’affichage plus « naturel » et en réduisant un peu la fatigue visuelle. Le côté légèrement jaunâtre de l’image ou la perte en précision colorimétrique n’étant alors plus vraiment paralysante.

Les bordures noires qui entourent l’écran ne sont certes pas très discrètes, surtout lorsqu’on les compare à celles se trouvant sur certains notebooks récents (on pense notamment à Huawei ou Dell). Cela permet d’y cacher une caméra frontale dont on regrette qu’elle ne soit pas aussi performante que celles des smartphones de la marque. Il faudra se contenter d’une simple image HD. Pourquoi ne pas passer à la Full HD au minimum ?

Audio : du mieux

L’audio interne embarque 2 haut-parleurs et produit un son de bonne qualité compte tenu du peu de place disponible. Sans atteindre la qualité sonore rencontrée sur le MacBook Pro 16″, on note une nette amélioration par rapport à la génération précédente de la machine. On ne pourra que s’en féliciter et il est plus que jamais possible de regarder un film ou d’écouter de la musique sans que le son nous fasse saigner les oreilles. Précisons au passage que l’écoute au casque filaire est prévue avec la présence d’un jack audio 3,5 mm.

Performances du MacBook Pro M1 : jusqu’ici, tout va (très) bien !

La grande nouveauté de ce MacBook Pro M1 est l’utilisation d’une puce Apple Silicon M1. Conçu pour équiper les ordinateurs de la marque en lieu et place des processeurs Intel, Silicon M1 est en fait un SoC (System on Chip, soit système sur une seule puce) : les composants habituellement éparpillés sur la carte-mère sont regroupés dans une seule puce.

© Presse-citron

Très courants dans le monde des smartphones, les SoC ont de multiples avantages. Citons pour l’exemple l’utilisation d’une architecture de mémoire unifiée (commune au processeur et à la carte graphique) afin d’améliorer les performances globales ainsi qu’une optimisation de la consommation électrique. Sur le papier, tout cela est impressionnant. Mais qu’en est-il dans la pratique ?

Pour ce test du MacBook Pro M1, on va droit au but : les performances sont aussi impressionnantes dans la vraie vie que dans l’argumentaire marketing d’Apple. Et ce n’est pas rien ! On l’a constaté en utilisant sur notre machine de test des programmes très exigeants en ressources comme Photoshop et Lightroom ou encore des applications de retouche utilisant l’intelligence artificielle.

Il faut pour cela employer des applications conçues pour le SoC M1. Petit problème, elles ne sont actuellement pas légion. Apple a donc intégré à macOS Big Sur Rosetta 2, un émulateur qui permet de « traduire » les programmes faits pour les processeurs Intel en instructions compréhensibles par le SoC Silicon M1.

Apple avait déjà fait appel à Rosetta lors du passage des processeurs PowerPC à ceux d’Intel. À l’époque, Apple justifiait déjà le changement d’architecture par l’impossibilité d’améliorer les puces PowerPC, la technologie employée stagnant désespérément. Afin de rendre la transition moins douloureuse, les ingénieurs de la Pomme avaient concocté Rosetta, dont les performances n’ont pas laissé un souvenir impérissable.

Ce n’est pas vraiment la même chose avec Rosetta 2, nettement plus aboutie que son aînée. Totalement invisible, cette version du traducteur autorise l’exécution des applications courantes sans perte de performances. Cela permettra donc aux développeurs d’avoir un peu de temps afin de mettre au point des versions optimisées de leurs logiciels.

Le SoC Silicon M1 se décline en deux versions avec respectivement 8 ou 16 Go de mémoire unifiée, capacité maximale actuellement prévue. On peut raisonnablement penser qu’une prochaine génération de puce Silicon — la M2 ? — pourra en embarquer davantage. Cela dit, il faut garder à l’esprit que la mémoire est gérée différemment : 8 Go de mémoire sont bien mieux exploités (et donc efficaces) sur un SoC M1 qu’en architecture Intel.

Contrairement au nouveau MacBook Air, le MacBook Pro 13″ embarque un ventilateur afin de dissiper la chaleur lors de l’exécution de programmes très exigeants. On s’étonnera peut-être de sa présence ici alors que le MacBook Air M1 en est dépourvu bien qu’il embarque lui aussi un SoC similaire.

La raison en est simple : en cas de forte sollicitation trop longue, le M1 du MacBook Air bride ses performances afin de ne pas surchauffer tandis que le MacBook Pro M1 recourt à la ventilation. Lors de notre test, nous avons la plupart du temps oublié l’existence de ce fameux ventilateur, celui-ci ne se manifestant que très rarement et le plus souvent lors de l’exécution de logiciels lourds nécessitant Rosetta 2.

Pas de ports Thunderbolt ou USB sur la face droite © Presse-citron

Le MacBook Pro 13 version M1 serait-il l’ordinateur portable parfait en matière d’équipement ? Malheureusement non, surtout en usage professionnel. Il n’est équipé que de deux ports Thunderbolt/USB 4, ce qui est notoirement insuffisant puisqu’il n’intègre pas de lecteur de carte mémoire, ni de port HDMI ou Ethernet. Si l’on souhaite connecter un disque dur externe tout en rechargeant la machine, il ne reste plus aucun port disponible pour y connecter un lecteur de carte mémoire, par exemple.

Cela ne gênera pas les utilisateurs ne manipulant pas de fichiers nécessitant un support externe, mais risque de vite devenir pénible pour les autres. Selon les configurations, les versions Intel du MacBook Pro disposaient de 2 ou 4 ports Thunderbolt : pourquoi ne pas avoir proposé la même chose ? Nous soupçonnons une limitation technique : actuellement, aucune machine équipée en Silicon M1 ne dispose de plus de deux ports Thunderbolt. Espérons que nous nous trompons, ou que le problème sera corrigé avant l’annonce de nouvelles machines.

Autonomie : comment ont-ils fait ?

Évaluer de façon certaine l’autonomie de ce nouveau MacBook Pro M1 n’est pour l’instant pas vraiment évident. La faute en incombe au joyeux mélange d’applications conçues pour différentes architectures. Celles conçues pour le Silicon M1 profitent de l’optimisation énergétique de la plateforme et consomment moins d’énergie.

© Presse-citron

En revanche, ça n’est pas si simple que cela pour les logiciels basés sur l’architecture Intel et dont l’exécution passe par Rosetta 2. Et ce n’est pas avec les informations fournies par Apple qu’on y verra plus clair… enfin pour l’instant. D’après la Pomme, cette situation transitoire devrait durer deux ans afin de laisser le temps aux développeurs de maitriser le nouvel environnement matériel. Ensuite, adios Rosetta 2. Pour l’instant, il faut donc faire avec.

Nous avons donc tenté d’évaluer l’autonomie selon 2 scénarios. Dans un premier temps, nous n’avons installé que des applications conçues pour le Silicon M1. Puis nous avons ensuite utilisé une majorité d’applications Intel sollicitant Rosetta 2. Et pour tout dire, on s’est bien amusés !

Dans un cas comme dans l’autre, l’autonomie du MacBook Pro M1 est juste impressionnante. En utilisant uniquement des applications Silicon M1, les vingt heures d’autonomie promises sont effectivement là en utilisation classique [internet, bureautique, écoute de musique, quelques vidéos, retouche photo]. Dans cette configuration, il nous a fallu un peu plus de deux jours pour épuiser une charge complète de la batterie. Une performance impressionnante que l’on aimerait bien retrouver chez les rivaux.

Comme on s’y attendait, le résultat est un peu moins impressionnant dès que l’on utilise des logiciels qui font appel à Rosetta 2. Rien de dramatique toutefois, puisqu’on approche tout de même des 18 h d’autonomie en utilisation classique. De quoi tenir quasiment entre une journée et demie et deux jours complets, ce qui n’est pas mal du tout (et largement au-dessus de ce que propose la concurrence).

À n’en pas douter, Apple a effectué ici un excellent travail d’optimisation de la consommation électrique. Et comme les performances n’en pâtissent pas, on ne peut qu’apprécier la chose.

MacBook Pro 2020 M1 256 Go au meilleur prix Prix de base : 1 449 €
MacBook Pro 2020 M1 512 Go au meilleur prix Prix de base : 1 679 €

Notre avis après le test du MacBook Pro M1

Suite à notre test, peut-on conseiller le MacBook Pro 13″ version M1, y compris en 2023 ? Oui, sans aucun doute en ce qui concerne l’autonomie et les performances. La qualité de l’écran, celle du clavier et la partie audio plaident aussi en sa faveur. En définitive, le seul point noir dans le cadre d’une utilisation professionnelle reste le faible nombre de connecteurs proposés.

Est-ce dû à une limitation technique du Silicon M1 ou à un choix marketing ? Doit-on en déduire que ce premier MacBook Pro M1 était une machine d’entrée de gamme ? Possible, puisqu’il existait aussi des MacBook Pro 13″ Intel dotés de seulement deux ports Thunderbolt. Il est toutefois étrange d’inaugurer une nouvelle gamme en annonçant les produits les moins performants de la nouvelle génération. Mais avec Apple, il fallait s’attendre à tout !

Apple MacBook Pro 13'' M1

1449€
8.9

Design et ergonomie

8.0/10

Ecran

9.0/10

Performances

9.0/10

Autonomie

9.5/10

Rapport performances/prix

9.0/10

On aime

  • Autonomie
  • Performances globales
  • Qualité de l'écran
  • Clavier agréable

On aime moins

  • Connectique rachitique
  • Webcam améliorable
  • Pas d'évolution du design
11 Commentaires

11 Commentaires

  1. Végéta

    20 décembre 2020 à 23 h 07 min

    Design et ergonomie

    7.5

    Ecran

    8.5

    Performances

    9.5

    Autonomie

    10

    Rapport performances/prix

    8

    On dirait que vous êtes néophyte ou naïf ou que vous faites exprès

    – oui c’est l’entrée de gamme d’Apple
    – oui le design (le from factor) va évoluer
    – oui c’est le début d’une nouvelle ère de Mac (révolution)

    Bref vous êtes vraiment à côté de vos baskets
    Pour soit disant érudits de la tech c’est chic comme test/article/avis

    • Pesmerga

      22 décembre 2020 à 18 h 14 min

      Franchement, je ne vois pas à quoi te sert de t’énerver à ce point.
      “le design (le from factor) va évoluer” : c’est possible mais il n’en est rien dans l’immédiat.
      “c’est le début d’une nouvelle ère de Mac (révolution)” : quel rapport avec ce test ?

  2. Thomas Gaillard

    21 décembre 2020 à 9 h 03 min

    Bonjour,
    Du coup que conseillez-vous ? Mac book air M1 ou Mac book pro M1 ?
    Merci

    • Végéta

      22 décembre 2020 à 0 h 03 min

      Design et ergonomie

      8

      Ecran

      8

      Performances

      9

      Autonomie

      10

      Rapport performances/prix

      8

      Je me permets

      Si tu fais longtemps de retouche de montage photos vidéos
      MacBook Pro qui tiendra la charge à pleine puissance sans se brider grâce à son ventilateur

      Sinon le MacBook Air : même possibilité même performance mais il se bridera lors des taches à pleine puissance qui dure des heures vu qu’il n’a pas de ventilateur

      En vrai pour le commun des mortels et leurs utilisations le MacBook Air est déjà au top avec l’avantage d’être silencieux et plus fin et plus leger

  3. KiwicAcid

    22 décembre 2020 à 9 h 18 min

    Je n’aime pas trop lire de bétises donc je vais rectifier 1 point de l’article.
    Déjà sur le Macbook Pro 13″ précédent il n’y a que 2 ports Thunderbolt/USB 4, je le sais, j’ai ce Macbook chez moi.
    Ceci n’est en rien gênant peut importe l’utilisation que nous en faisons et n’est pas dû a une limitation technique du M1 ou autre.
    J’ai chez moi un adaptateur (acheter 30€) qui transforme 1 seul des 2 ports en 1 HDMI + 1 VGA + 1 port de charge + 1 lecteur de carte + 2 port USB 3.
    Quand l’adaptateur est branché j’ai donc accès à toutes ces connectiques + 1 port Thunderbolt/USB 4 et seul l’HDMI et le VGA ne peuvent fonctionner en même temps.
    J’ai du mal a savoir avec tout ça, quelle utilisation devient impossible ou même compliquée … sauf peut être transformer l’ordi en serveur d’entreprise.
    Faire une critique d’un produit ne vous oblige aucunement a inventer des points négatifs à un produit juste pour le principe.

    • Marc Mitrani

      22 décembre 2020 à 14 h 38 min

      Bonjour,

      Tout d’abord, merci d’avoir pris la peine de lire mon test 🙂

      Je n’aime pas trop lire de bétises donc je vais rectifier 1 point de l’article.

      Vous et moi avons une chose en commun : nous n’aimons pas lire des bêtises !
      C’est exactement pour cela que je vais corriger ce que vous affirmez : depuis son apparition, le Macbook Pro 13″ Touch Bar est décliné en version 4 ports Thunderbolt 3. Une version moins onéreuse n’embarquant que 2 ports existe depuis quelques années. Je pourrais reprendre votre « je le sais, j’ai ce MacBook chez moi » (c’est le cas), mais je préfère m’appuyer sur le catalogue officiel d’Apple France afin de l’affirmer.

      Ceci n’est en rien gênant peut importe l’utilisation que nous en faisons et n’est pas dû a une limitation technique du M1 ou autre.

      Que cela ne vous gêne pas est une bonne chose. C’est pour cela qu’Apple a sorti une déclinaison 2 ports au lieu de 4. Il en va de même avec le MacBook Air pour lequel 2 ports peuvent suffire.
      Je vais vous demander de faire un gros effort d’imagination : imaginez qu’il existe des gens sur la planète qui n’ont pas les mêmes besoins que vous.
      Je sais que ça à l’air impensable, mais c’est pourtant le cas.
      Deux exemples au hasard : les vidéastes et les photographes. Dérusher des sessions photo, développer des RAW ou retoucher des images sont des tâches très consommatrices de place et d’énergie. Même chose lorsque vous souhaitez rapatrier des rushes vidéo afin de les monter.
      Dans ce cas, il est utile de de conserver l’alimentation électrique branchée à la machine et indispensable d’y connecter un lecteur de cartes mémoire. Si je compte bien, les deux ports du MBP 13 M1 sont alors occupés, ce qui m’empêche de connecter un SSD externe afin de travailler dans de bonnes conditions (sans la diminution de bande passante liée à un adaptateur multi-prises, par exemple). Sans compter la présence d’un second SSD d’archivage, souvent indispensable. C’est tout simplement pour cette catégorie d’utilisateurs que 4 ports constituent un minimum.

      Bien sûr, si vous ne vous servez de votre machine que pour de la bureautique ou des taches de productions linéaires, ce manque ne vous pénalisera pas (et c’est une bonne chose). Vous me direz que les photographes et vidéastes ne représentent pas la majorité des acheteurs. Peut être. Ajoutez-y alors les autres métiers créatifs (graphistes, dessinateurs, architectes, etc) qui souffrent aussi de cette limitation et la part de marché que cela représente en utilisation professionnelle devient alors nettement plus importante !
      D’autre part, vous affirmez que cela n’est pas dû à une limitation du Silicon M1. (Vous remarquerez que j’emploie dans mon test la forme interrogative et en aucun cas l’affirmative). Je suis prêt à vous croire, mais pas sur parole : quelles sont vos sources ? Parce que de mon côté, Apple reste muet comme une carpe dès que le sujet est abordé. Si toutefois vous avez une source à me citer, je serai heureux de corriger mon test. Mais dans le cas contraire…

       Faire une critique d’un produit ne vous oblige aucunement a inventer des points négatifs à un produit juste pour le principe.

      Entièrement d’accord. Tout comme émettre des critiques péremptoires sans aucune source ni justification autre que le « doigt mouillé » dans un commentaire ne fait pas de vous un justicier. Ou alors sur une chaine d’information continue…

  4. Jeremy

    22 décembre 2020 à 10 h 35 min

    “Autonomie : comment ont-il fait ?“ Manquerait pas un petit “s” par ici 😉

    • Marc Mitrani

      22 décembre 2020 à 11 h 00 min

      Bonjour,
      Vous avez absolument raison… c’est corrigé !

  5. Laurent lichtensztajn

    4 janvier 2021 à 22 h 20 min

    Et soudain, mon sourire béa s’est figé … Je me voyais déjà faire mes copies, derushages et premontage avec cette nouvelle machine performante et pas trop chere (pour du Apple …) Mais maintenant, patatra, dealbreaker … 2 ports USB4 et si je comprends bien entre les lignes (mais que je n’ai vu écris clairement dans aucun des nombreux articles que je me suis fadé …) l’alim secteur occupe un des ports USB4 ? Donc si l’on veut faire tourner des copies de rushes pendant la nuit, il faut passer par un splitter qui va réduire la bande passante, vu que l’autre port est occupé par l’alim secteur … Donc cette machine révolutionnaire n’a qu’un seul port, dans la vraie vie (enfin dans la mienne …). D’autant que sur ces machines où tout est soudé, les batteries ne sont pas changeables, donc quand c’est possible je prefere les utiliser sur secteur pour prolonger la durée de vie de la batterie et donc de la machine … Bon, je vais encore garder mon MBP 2011, 6 ports, de l’usb au thunderbolt en passant par le firewire et même un lecteur de carte SD intégré …

    • Marc Mitrani

      6 janvier 2021 à 17 h 41 min

      Bonjour,
      Vous avez tout à fait raison : l’un des deux ports est constamment “bloqué” par l’alimentation électrique (surtout dans le cas de votre utilisation). Cette machine n’est pas adaptée au flux de production d’un vidéaste. Impossible d’en savoir plus sur cette limitation du nombre de ports, que l’on retrouve aussi sur le Mac Mini M1 : limitation technique ou bridage marketing ? Je pense pour la seconde option et il faudra sûrement attendre la sortie d’un Macbook 16 M1 (ou M2) afin d’voir plus de ports USB4/TB.
      Dommage, car la puissance de traitement de ce macbook 13” M1 est impressionnante. Les quelques essais que j’ai effectués avec la beta de Première Pro pour M1 sont très concluants (même s’il manque encore des fonctions essentielles dans la beta).

  6. Pierre-Olivier

    14 mai 2021 à 14 h 45 min

    Vous dite “les ingénieurs de la Pomme avaient concocté Rosetta, dont les performances n’ont pas laissé un souvenir impérissable.”

    Je vous trouve bien sévère, parce que Rosetta premier du nom conçu pour faciliter la transition des processeurs PowerPC aux processeurs Intel, avait quand même très agréablement surpris les utilisateurs et été reconnu comme vraiment performant.

    Par contre ce n’était pas le cas lors du passage des processeurs Motorola aux processeurs PowerPC. Il y avait une émulation qui, elle, en avait déçu plus d’un en attendant d’avoir les applications natives en code PowerPC.

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