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Uber n’est plus prophète en son pays

Uber et les autres sociétés de VTC bientôt contraintes de proposer un contrat de travail salarié à leurs chauffeurs en Californie. Est-ce vraiment une bonne nouvelle pour tous les chauffeurs ?

 

Uber contraint d’embaucher ses chauffeurs en Californie. Qui va vraiment y gagner ?

Posted by Presse-citron on Wednesday, September 18, 2019

La Californie, terre natale d’Uber et de la Silicon Valley, veut-elle vraiment la peau d’Uber ? L’assemblée de Californie a voté récemment une loi contraignant les compagnies de VTC de l’état à embaucher les chauffeurs officiant pour elles et à leur établir un contrat de travail en bonne et due forme, les faisant passer du statut d’entrepreneurs indépendants à salariés.

Un séisme pour ces entreprises, qui se sont bâties et prospèrent sur un modèle économique fondé sur celui de plateformes de mise en relation entre clients et prestataires, avec des chauffeurs assurant une prestation sous statut d’autoentrepreneurs.

Si Uber a déjà indiqué être vent debout contre cette décision, qui sera portée au Sénat américain dans les prochaines semaines, il se pourrait que d’autres états, et même d’autres pays emboitent le pas et appliquent le même genre de mesure dans un avenir assez proche. Il est d’ailleurs assez intéressant de noter que cette loi à forte connotation sociale provient d’un pays- et d’un état – aux mœurs réputées très libérales, alors que dans le même temps des nations européennes comme la France, pourtant assez naturellement portées sur la protection sociale et les contraintes faites aux entreprises, n’ont pas encore légiféré dans ce sens.

Est-ce une si bonne nouvelle pour les chauffeurs Uber et autres ? Peut-être, pour une partie d’entre eux. Peut-être pas pour tous. Dans ce Kick off je vous donne mon point de vue sur la question, et pourquoi cette mesure pourrait aussi faire de gros dégâts du côté des chauffeurs.

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Uber
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Par : Uber Technologies
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4 commentaires
4 commentaires
  1. Que les tenant mordicus (chauffeurs) de l’autoentreprise lèvent le doigt, ce sera à mon avis plus facile à compter. Curieux ce parallèle fait avec la France… Je sens que certains font un rêve: “Ah, si demain pouvait voir tous les salarié(e)s devenir “autoentrepreneurs”… Quel pied!!!”

    1. Auto-entrepreneur est un statut qui permet à beaucoup de personnes d’exercer une activité dans de nombreux secteurs.
      Ne confondez pas ce statut avec celui d’une plateforme de mise en relation comme Uber ou AirBnB.
      La précarisation de ces emplois, comme ceux liés à la livraison de repas (Uber Eat, Deliveroo, etc) est encore plus grande. Et ces plateformes ne paient souvent pas leurs impôts en France à la hauteur de leurs bénéfices.
      Bref, Uber a grandement aidé à rappeler aux taxis qu’ils sont un métier de services. Mais le modèle économique d’Uber n’est pas idyllique.

  2. Bonjour
    J’ai bien l’impression que vous ne connaissez pas les contraintes du métiers de chauffeur.
    Laisser croire que les chauffeurs puissent faire ça pendant leurs heures perdues me semble incroyable.
    Quand au faite qu’uber Utilise des voitures autonomes,je crains que vous ne soyez pas très au courant de la difficulté que cela représente.
    Toutefois la mesure prise en californie n’est pas définitive.

  3. La fin pour Uber comme Téo taxi aux QUEBEC ont les payais a 15$ de l’heure les Chauffeurs. payen pour le chauffeur pas pour l’employeur tu dois faire 7 cours a l’heure pour être rentables impossible en moyenne un taxi traditionnelle vire 350$ en 12hrs de 20 a25 cours par jrs soustrait l’essence le salaire l’usure yen reste pas gros même chose pour un Uber a marde saufe que la voiture est a lui faut qui roule pour paye son carrosse son gaz c’est des marde Uber tu ses pas qu’elle cave qui vient te chercher

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