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Avec sa nouvelle offre, Crédit Agricole veut devenir le champion du Banking-as-a-Service

Le Crédit Agricole veut monter en puissance dans le secteur du “banking as a service” où la concurrence est très rude.

Un changement de nom, mais pas que. Le Crédit Agricole vient d’annoncer que la SFPMEI allait devenir Okali. C’est une société qu’il a racheté au fonds d’investissement BlackFin en début d’année. Mais derrière cette nouvelle dénomination se cache un changement bien plus grand. La banque française entend en effet se positionner comme un acteur majeur du secteur des services de paiement dédiés aux PME.

Une concurrence très rude sur le marché des fintech de paiement

Comme l’explique Sabine Fillias, désormais à la tête d’Okali, aux Échos, le Crédit Agricole nourrit de grandes ambitions pour cette nouvelle entité : « Concrètement, Okali vise à permettre à tous les acteurs économiques qui le souhaiteraient de lancer leur service financier. Cela va du compte de paiement associé à une carte aux offres de néobanques, en passant par des services de cagnotte ou des cartes de fidélité. »

Le quotidien économique rappelle par ailleurs que depuis son rachat, la banque chaperonne ce service grâce à son incubateur de startups La Fabrique by CA, et place donc de grands espoirs sur Okali.

Le Crédit Agricole entend clairement renforcer sa position sur un marché très porteur dans lequel de nombreux acteurs se sont déjà fait une place. Lassés d’être assez peu considérés par les banques traditionnelles, les commerçants et les e-commerçants ont fait appel à des fintech telles que Square, Qonto, ou PayFit.

De fait, les grandes banques, qui ont trop longtemps négligé les services de paiement, ont bien compris leur erreur. Ainsi, BPCE est récemment rentré au capital de Swile, tandis que Shine a été racheté par la Société Générale. Cette dernière n’est pas en reste, puisqu’elle possède déjà la banque en ligne Boursorama Banque, qui compte plus de 4 millions de clients.

Le secteur est d’ailleurs en ébullition ces derniers temps. Récemment, Revolut, qui n’avait jamais proposé de service pour les commerçants, a lancé Revolut Pay qui promet une expérience client rapide et sécurisée. Cette interface simplifiée vise à faciliter le paiement pour inciter les internautes à consommer.

De son côté, Free a dévoilé Stancer, sa fintech de paiement à destination des entreprises. Concrètement, l’entreprise de Xavier Niel propose un terminal de paiement mobile quasi gratuit, un système de paiement par SMS, et un ensemble d’API qui sera facilement intégrable sur les sites de e-commerce.

Stancer est d’ores et déjà agréé par l’ACPR (l’institution de la Banque de France chargée de la surveillance de l’activité des banques), et nul doute que cette annonce n’est pas passé inaperçue au sein des grandes banques et des fintechs.

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