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Le Free du paiement se dévoile (Stancer)

Il s’appelle Stancer et veut casser les prix pour offrir aux entreprises l’ensemble des outils pour accepter des paiements.

Parmi les 4 nouveaux projets de Xavier Niel, le plus discret est peut-être le plus important. Stancer vient de lever le voile sur son offre et sans surprise, il s’agit bien d’une fintech du paiement à destination des entreprises. Plutôt que de créer une néobanque, le fondateur de Free part à la chasse de Square, de Worldline, de PayPal ou encore de SumUp avec une offre bien plus compétitive. Avec des prix de l’ordre du simple au double.

Stancer propose un terminal de paiement mobile presque gratuit, un système de paiement par SMS ainsi qu’un ensemble d’API pour intégrer son programme de paiement sur les sites e-commerce. À l’abri des regards, Stancer s’est déjà fait agréer par l’ACPR (l’institution de la Banque de France chargée de la surveillance de l’activité des banques) car son équipe a développé en interne le produit depuis déjà 4 ans.

Stancer, le Free du paiement

C’est ainsi que depuis son lancement en interne, l’ensemble des entreprises de Xavier Niel ont adopté Stancer. Sur son site, nous apprenons alors la fintech s’occupe de la gestion de plus de 6 millions de paiements par abonnement chaque mois déjà, et 200 000 transactions chaque jour. Les “clients” de Stancer auraient déjà réceptionné 1,3 milliard d’euros en un an. À la tête de la nouvelle fintech, un ancien avocat d’affaires, George Owen.

“La solution est aujourd’hui suffisamment robuste pour être commercialisée”, déclarait-il lors d’une présentation du produit et du projet ce mardi 27 septembre. Il faut dire aussi que le contexte macro-économique est opportun pour donner la motivation aux entreprises de changer de services pour des solutions moins chères. De plus, la néo-banque Revolut compte déployer elle aussi un terminal de paiement aux tarifs ultra-compétitifs et Stancer devait passer devant.

Les tarifs ultra-attractifs de la fintech française Stancer

Pour accumuler le plus de clients possible dans une période la plus courte possible, le projet du fondateur de Free a cassé les prix. Ils sont deux à trois fois moins élevés que ceux de SumUp, Square, Zettle (PayPal) et que chez les banques traditionnelles.

  • Paiement en ligne via API : 0,7 % + 0,15 €
  • Paiement en ligne via prélèvement SEPA : 0,4 % + 0,10 €
  • Paiement via TPE mobile : 0,7 % + 0,07 € (gratuit si transaction de -7 €)

À titre de comparaison, Square pratique en France des commissions de 1,65 % sur son terminal de paiement Reader, qui coûte 19 euros. SumUp relève ces commissions à 1,75 % et 29 euros pour l’achat de son TPE, une commission identique à Zettle (PayPal), mais dont le TPE coûte 19 €. Chez Revolut, aucune précision n’a encore été faite, mais nous devrions pouvoir trouver le TPE mobile de la néo-banque facturer des commissions aux alentours de 1 %.

Tous les commerçants ne seront pas obligés de se lancer avec un TPE mobile. Comme chez Revolut d’ailleurs, l’offre propose aussi un service de paiement par SMS ou email, par un système de QR code bien pensé. L’équipe du groupe Iliad rappelle que l’ensemble a été développé en interne et que par conséquent, tout est conçu en France et les données sont entièrement stockées dans les serveurs du groupe (sauf le terminal, commandé chez l’Américain Verifone ?). Quant à la philosophie du “sans engagement” de Free, elle est également présente ici.

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6 commentaires
6 commentaires
  1. Petit détail de taille: si le TPE est à l’achat chez iZETTLE ou SUM UP (19 euros c’est pas grand chose et l’outil est robuste), il est en location à 15 euros par mois chez STANCER. C’est au moment de signer lorsqu’on va ouvrir les conditions tarifaires que l’on s’en rend compte.

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