Passer au contenu

Voici ce que vous ne devriez jamais faire dans un VTC, selon leurs chauffeurs

Utiliser les services de VTC implique également des règles de savoir-vivre quand on est client de ces sociétés. Voici les remarques qui reviennent le plus fréquemment de la part des chauffeurs Uber et Lyft au sujet de leurs clients.

Vous êtes habitué à emprunter fréquemment des VTC pour vos déplacements, et vous savez certainement que les Uber, Chauffeur Privé et autres vous notent, comme vous les notez. Pour conserver une bonne note (et une bonne côte) auprès de ces services et ne pas être éconduit lors d’une prochaine réservation, il convient d’observer certaines règles, qui sont pour la plupart des règles de bon sens, de respect et de savoir-vivre vis-à-vis des chauffeurs. Nos confrères de Business Insider ont interrogé des dizaines de chauffeurs Uber et Lyft aux États-Unis pour connaitre leurs attentes vis-à-vis de leurs clients, et ce qu’ils peuvent leur reprocher le plus fréquemment. Voici ce qui ressort de cette enquête.

1. Ne mangez pas à bord (ou au moins demandez l’autorisation avant)

C’est apparemment la plainte numéro un des chauffeurs, et cela n’est pas étonnant au pays du snacking, où tout le monde se promène quelque soit l’heure avec un truc à grignoter ou une boisson en main. Pas sûr que cette complainte aurait autant d’importance si l’on interrogeait les chauffeurs de VTC en France, où l’on a d’autres habitudes avec la nourriture. N’oublions pas que la plupart des chauffeurs utilisent leur véhicule personnel. Au pire, cela ne le dérangera pas un chauffeur de passer par un drive-in pour les passagers s’ils le demandent, mais à une condition : qu’ils attendent la fin de la course et d’être sortis de la voiture pour attaquer leur repas. Ou au moins qu’ils demandent l’autorisation de se restaurer à bord.

2. Évitez de répandre certaines odeurs

Les odeurs ne se limitent pas à la nourriture. D’autres peuvent avoir un effet encore plus radical sur la capacité d’un conducteur à continuer à travailler. Le coupable numéro un est la… marijuana. “Des jeunes montent tout le temps dans ma voiture et puent la marijuana “, a déclaré Wallace, un chauffeur du Connecticut, à Business Insider. “Ça ne me dérange pas personnellement – tant qu’ils ne fument pas dans la voiture – mais si un autre passager se plaint que la voiture sent l’herbe, ça peut me désactiver de l’application.” Les odeurs de cigarette (même si on ne fume pas à bord) ou autres odeurs plus corporelles peuvent vraiment indisposer les chauffeurs, mais surtout – et c’est plus ennuyeux pour leur note – les clients suivants. Qui n’est jamais monté dans un Uber qui puait  la clope, pensant que le chauffeur en était responsable, alors qu’en fait il s’agissait peut-être du ou ces clients précédents ?

3. N’ignorez pas votre chauffeur

Beaucoup de passagers veulent rouler en silence, et probablement aussi beaucoup de conducteurs. Pourtant, les conducteurs ont déclaré à Business Insider que le contact avec les conducteurs est l’une des rares interactions humaines qu’ils peuvent avoir dans leur journée de travail, étant donné qu’ils n’ont ni patron ni bureau. Un petit mot et un minimum de considération sont certainement les bienvenus. Mais y pense-t-on vraiment ?

4. Ne claquez pas la porte

C’est surement l’une des sales manies les plus courantes chez les passagers. Et c’est  vrai aussi en co-voiturage ou même avec vos amis ou votre famille. Les gens se croient toujours obligés de fracasser la portière lorsqu’ils sortent de la voiture. Multipliez cela plusieurs dizaines de fois par jour et vous imaginez l’état des mécanismes de portières après quelques mois…

5. N’appelez pas un VTC pour transporter votre enfant

Lyft et Uber interdisent tous deux aux passagers de moins de 18 ans sans parent ou tuteur, mais cela n’empêche pas de nombreux parents de commander des courses pour leurs enfants, sans parler des adolescents qui demandent à se déplacer seuls. Ce qui pourrait causer de graves ennuis aux conducteurs.

6. Apporter votre propre siège-bébé

“Mon principal problème, ce sont les gens qui m’utilisent pour aller chercher leurs jeunes enfants au travail ou chez le médecin et qui n’ont pas de siège d’auto”, poursuit Zachariah, un autre chauffeur. Tous les chauffeurs de VTC n’ont pas ce genre d’équipement, et rien ne les y oblige.

7. Évitez de draguer votre chauffeur

C’est la plainte numéro un parmi les conductrices interrogées. “En seulement deux mois, j’ai eu droit à tout, des caresses aux menaces de mort”, a déclaré Amanda, une conductrice de Dallas, au Texas. D’autres femmes ont dit qu’elles ne conduisaient que pendant la journée pour éviter les rencontres problématiques. Je reçois des commentaires grossiers et harcelants de la part des hommes pendant la journée, je ne veux même pas imaginer ce que ce serait la nuit quand les gens boivent,” dit Jenny, une enseignante qui conduit dans le nord du New Jersey pendant les pauses de l’année scolaire.

8. Ne soyez pas en retard

C’est basique. Et d’autant plus gênant pour les chauffeurs qu’après cinq minutes, Uber facturera un passager qui ne se présente pas, mais que les conducteurs ne sont pas payés pendant ce laps de temps.

Alors, êtes-vous sûr de n’avoir jamais “fauté” sur au moins l’un de ces points ?

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Uber
Uber
Par : Uber Technologies
4.7 / 5
14,0 M avis
9 commentaires
9 commentaires
  1. Je ne peux obtenir de permis de conduite due à ma maladie et mes plusieurs handicaps. Je dépends donc d’Uber et du transport en commun.

    En tant que passager, je suis tout à fait d’accord avec toutes les plaintes revendiquées ci-dessus, sauf une. #5 n’utilisez pas Uber pour les enfants ni les ados! C’est de l’ageisme ça! Et honte à vous !

    Mes enfants sont jeunes, donc bien sûr je voyage toujours avec eux et j’apporte mes propres sièges pour enfants, je donne un gros pourboire et je m’assure qu’ils se comportent bien et ne font pas trop de bruits ni de dégats. Et j’ai une très bonne cote !

    Mais pour les enfants plus vieux, pourquoi ne peuvent-ils pas prendre un Uber? Les parents divorcés qui envoient leurs enfants entre parents utilisaient des taxis autrefois, non? Surtout pour les ados de 11 ans et plus. Mon frère et moi avons fait un long voyage en avion à 8 et 10 ans et les employés se sont très bien occupé de nous et nous ont remis à notre grand mère. Uber refuse ?

    Et puis, moi, quand j’avais 15 ans, je prenais des taxis tout seul ou avec mes amis du même âge. Maintenant, Uber nous dit qu’ils discriminent activement contre les jeunes! C’est dégoutant ! Quand j’étais ados, je savais bien que beaucoup d’adultes discriminaient contre moi, mais ce n’était pas la position de l’entreprise.

    J’aime le mouvement Uber et je pense que c’est le futur du transport partagé et la mort des entreprises de taxis. Ce qui est bon, car plus de pouvoir est donné à l’individu et moins aux sociétés.

    Cependant, les chauffeurs de taxis savent que ce n’est pas un travail de luxe, facile et toujours propre. Vous transportez des gens. Les gens sentent mauvais des fois, sont difficiles des fois et pressés et préocupés par leurs vies. Certes, tout le monde devrait essayé d’être toujours poli, mais les voyageurs ne sont pas là pour votre plaisir.

    Peut-être qu’ils reviennent d’enterrer leur meilleur ami ou de se faire renvoyé de leur emploi ou qu’ils sont nerveux parce qu’ils s’en vont à une entrevue importante. Aussi, on devrait pouvoir demander d’éteindre la musique ou de changer la chaine ou voyager en silence sans pour autant en recevoir une mauvaise cote !

    Il est important que tous les voyageurs tentent de leur mieux de suivre ces points (sauf 5!) Mais, à cause de la nature possiblement amateure et à temps partiel d’Uber comparé aux employés des sociétés de taxis, je pense que les chauffeurs devraient se souvenir que c’est quand même une job et pas du bénévolat.

    Donc, si les gens vous énervent tant que ça, si vous n’êtes pas capable d’accepter que le gars saoul du bar sent un peu fort et pourrait avoir besoin de s’arrêter sur le bord de la route pour vomir et que la mère avec ses deux petis enfants (et ses propres sièges) n’aura pas nécessairement le temps d’être charmante avec vous car elle s’occupe de ses enfants, probablement qu’Uber ce n’est pas une job pour vous. Vous avez besoin de travail d’accord, mais faites quelque chose d’autre pour trouver des sous !

    1. Vous mélangez un peu tout dans vos propos, attention.

      Nous ne sommes pas salariés de UBER mais des chauffeurs indépendants. Ce n’est pas qu’un “job” comme vous dites. Ca implique des investissements financiers importants (achat/location de belles berlines, assurances onéreuses, entretien, etc). On est entrepreneur, on paye des taxes fortes. On est soumis à des reglementations très précises en France. Par ailleurs, on est titulaire d’une carte pro, on est formé. D’ailleurs, comparé un taxi et un VTC n’a plus de sens de nos jours. 80% de l’examen (par la Chambre des Métiers) est identique, seul la reglementation diffère. Taxis et VTC ont un tronc commun important.

      Je conçois qu’il y a des spécimens chez les chauffeurs Uber (ou taxis), mais chez les clients c’est la même chose.

      Transporter un enfant sans siège auto ce n’est pas qu’une question de volonté de UBER ou du chauffeur >> C’est la loi française qui interdit à un VTC de transporter un enfant sans siege adapté. Pourtant, les taxis, eux, ont le droit. Allez comprendre, c’est la loi. C’est débile mais c’est comme ça. Nous faisons du transport de personne, taxis comme VTC, mais eux ont le droit mais pas nous.

      Et puis il y a des questions d’assurance derrière avec des conséquences terribles en cas d’accident dans un VTC.

      1. vous m’avez mal lu, mon cher. Moi, mon siège pour enfant je l’ai. Et je suis 100% d’accord avec vous par rapport au siège pour les petits. Mais un ados de 14 n’a pas besoin de siège adapté, lui.

        Je critique seulement la rubrique #5 qui propose de refuser le trajet aux mineurs. Pourquoi? Les ados ont le droit de prendre un Uber. Le gamin qui fait le babysitting pour moi après l’école, je lui paie un Uber, pourquoi pas? Il est un bon garçon.

        De plus, justement parce qu’Uber fonctionne selon une cote, je ne pense pas pour autant qu’une personne devrait recevoir une mauvaise cote simplement parce qu’il veut un trajet silencieux, ou sans discussions, sans musique ou démontre n’importe quelle autre faiblesse humaine justifiable.

        Des deux côtés, il faut être honnête avec les cotes.

        En passant, ma cote Uber est de 4,87.
        Donc on ne peut pas dire que je suis un mauvais passager. Mais, je sais que bien que j’apporte toujours mes sièges pour mes enfants et que mes garçons se comportent toujours très bien, j’ai définitivement perdu quelques points à cause de chauffeurs qui n’aiment tout simplement pas les enfants. Ou qui n’aiment pas que je parle à mes enfants et non à eux durant la course.

        En effet, le système VTC de cote est bien meilleur que l’ancien système de société de taxi. Car avec les taxis, on ne savait jamais si on allait se faire conduire par un bon ou un mauvais chauffeur. Et le chauffeur lui n’avait aucun pouvoir. Maintenant, le chauffeur peut aussi contrôler qui prend son véhicule.

        Mais il ne faut pas exagérer non plus! Tout comme les clients ne devraient pas en demander trop, les chauffeurs devraient réaliser que ce n’est pas un loisir, conduire Uber et ils ne devraient pas s’attendre à trop de leur passagers. Les passagers sont des gens, comme vous. S’ils n’ont pas fait de dégats, vous ont rejoint au point convenu au moment convenu, était poli, donnez leur 5 étoiles. C’est ce aue je fait moi. Tout les chauffeurs recoivent au moins un pourboire et 5 étoiles tant que je me suis rendu où je voulais. Ils ne sont pas là pour me faire plaisir, mais pour me conduire, c’est tout! Si je suis super satisfait, ils recoivent un compliment et un plus gros pourboire.

        Ça prends vraiment beaucoup pour que je donne une mauvaise cote.

        Les chauffeurs devraient faire de même.

        Et tout comme les chauffeurs de taxis, vous ne pouvez pas discriminer contre vos passagers.

  2. Bonjour j’aimerai avoir des renseignements comment devenir vtc jais une Citroën c5 phase 2 bleu foncé tout option siège en cuir c très bien entretenu je sui maniaque de ma voiture je la lave tous les semaines. J’aimerai savoir combien de trajet en par jour et quel destination et qui c qui nous paye la course.

  3. Kapten (anciennement Chauffeur Privé) que vous mentionnez dans l’article ne note pas ses clients. Je trouve ca plus correct ainsi: je paye pour un service, je dois pouvoir évaluer ce service, pas l’inverse.

    1. Recevoir une demande d’un client très mal noté nous évitera d’avoir de potentiels ennuis. Je suis chauffeur, quand je vois un client mal noté, je clique sur “Refuser la Course” et c’est très bien ainsi de savoir à qui on a à faire.

  4. Dans la phrase : “Pour conserver une bonne note (et une bonne côte)”, s’il vous plaît, ôtez donc cet accent circonflexe sur cote ! Celle que vous écrivez est celle du bœuf, pas la cote que vous vouliez décrire… C’est une mode en ce moment c’est avec tache et tâche, on change le sens d’un mot rien qu’avec un accent. Votre travail ici c’est l’écriture, alors comme un chauffeur Uber se doit d’avoir un véhicule propre, tâchez d’avoir une écriture propre.

    1. Les taxis ont leur client, les VTC ont les leur. On ne pique le taff à personne. Les taxis se sont longtemps crus les rois du pétrole sans aucun sens du service. Aujourd’hui les taxis pleurnichent en accusant les VTC. Mais nous on ne fait que répondre aux français qui n’en peuvent plous des taxis et qui les boycottent… C’est pour ça que UBER, Kapten, Bolt etc cartonnent. Et d’autres arrivent. Et ce n’est pas fini. C’est la fin d’un cycle pour les taxis, d’ailleurs certains commencent à revendre leur licence pour faire du UBER….

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *