Face à la fronde de millions d’automobilistes, le gouvernement a assoupli sa position en permettant aux départements de revenir aux 90 km/h sur une partie – ou sur la totalité – de leur réseau routier, à condition de réaliser une étude d’accidentalité et d’obtenir l’avis favorable de la commission départementale de sécurité routière. La loi d’orientation des mobilités, qui a été promulguée le 26 décembre 2019, a encadré cette possibilité.
Depuis cette date, près de la moitié des départements français ont fait le choix de relever la vitesse sur tout ou partie de leurs routes, et revenir au niveau précédent. Selon la Ligue de défense des conducteurs, ils sont 46 à ce jour à avoir pris cette décision, soit près de 52 000 km de routes concernées.
Voici la liste des départements qui ont repassé leurs routes à 90 km/h :
Allier*, Ardèche*, Aube, Aveyron*, Bas-Rhin, Calvados, Cantal*, Charente, Charente-Maritime, Cher, Corrèze*, Côte-d’Or, Creuse*, Deux-Sèvres, Dordogne, Eure-et-Loir, Gers, Haute-Loire, Haute-Marne, Haute-Saône, Haute-Vienne, Hautes-Alpes, Hautes-Pyrénées, Haut-Rhin, Hérault, Indre, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Loir-et-Cher, Loiret, Lozère, Maine-et-Loire, Marne, Mayenne, Meuse, Morbihan, Orne, Puy-de-Dôme*, Saône-et-Loire, Sarthe, Seine-et-Marne, Tarn, Var, Vienne, Vosges, Yonne.
Les départements marqués d’un astérisque sont limités à 90 km/h sur l’ensemble des axes. Ce n’est pas le cas pour les autres départements dont une partie des axes est encore limitée à 80 km/h. Dans ce cas-là, il faudra se référer aux panneaux sur le côté de la route pour adapter la vitesse en fonction des portions de routes.