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Radar : pourquoi le nombre d’amendes pour excès de vitesse devrait bientôt tripler ?

Une dizaine d’années après leur arrivée en France, les radars tronçons pourraient bientôt disparaitre. Entre manque de rentabilité et coût de maintenance élevé, difficile de connaitre la vraie raison d’une telle mesure.

En 2012, le premier radar-tronçon de France voyait le jour à quelques kilomètres de Besançon. Depuis, ce sont une centaine d’autres de ces dispositifs qui ont été mis en service sur les quelques 4 500 radars que compte la France.

Selon nos confrères de 20 Minutes repris par La Voix du Nord, les radars-tronçons pourraient bientôt “n’être qu’un lointain souvenir d’ici quelques années”. Ce système de sécurité, qui permet de mesurer la vitesse moyenne d’un véhicule entre deux points fixes, serait visiblement trop peu rentable.

Ils auraient vocation à être remplacés par des radars automatiques, plus classiques mais surtout plus efficaces, croit savoir l’association 40 millions d’automobilistes. Ces dispositifs tronçons ne flasheraient que 5 000 automobilistes par an contre 14 000 pour les radars plus traditionnels. L’association pointe la course à la rentabilité de la Sécurité routière qui devrait encore encaisser plus de 332 millions d’euros en 2023 grâce à son parc de radars.

Une polémique autour du coût

Selon les informations obtenues par nos confrères, il ne serait officiellement pas question de l’efficacité de ces radars pour la Sécurité routière. Cette dernière citerait principalement le coût de l’entretien et de réparation de ces machines, dont certaines auraient déjà besoin d’être remplacées.

Philippe Nozière,  président de l’association, est monté au créneau : “Officiellement, la Sécurité routière justifie donc leur remplacement progressif par un autre type de radar par un moindre coût économique… Mais c’est en réalité davantage la rentabilité de ces appareils qui soucie les autorités. Ils ne génèrent en fait tout simplement pas assez d’argent par les contraventions !”.

Un nouveau radar dès 2025 ?

Pierre Chasserey, délégué général de l’association juge quant à lui que le remplacement des radars tronçons est “la preuve que les radars ne sont pas là pour assurer la sécurité des usagers, mais bel et bien pour faire les poches des automobilistes”. En remplaçant ces quelques centaines de radars tronçons, le nombre d’automobilistes flashés devrait donc grimper de manière significative.

Nos confrères d’Auto Plus croient toutefois savoir que la Sécurité Routière travaillerait sur un nouveau système de surveillance, similaire aux radars tronçons, “moins coûteux mais il ne devrait pas voir le jour avant plusieurs années”. Affaire à suivre…

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