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Westworld (critique) : la saison 4 fait bzzzzzz… et on a adoré

Deux de nos contributeurs ont pu regarder en avant-première les quatre premiers épisodes de Westworld saison 4 : voici ce qu’ils en ont pensé.

La saison 4 de Westworld prend la suite d’une saison 3 riche en retournements de situation. Pour rappel, on est quelques mois après les événements de la saison 2. Bernard, Dolores et une copie de Dolores dans un hôte aux traits de la présidente de Delos Charlotte Hale semblent les seuls hôtes qui ont vraiment réussi à s’échapper de Westworld.

Bernard se cherche des alliés en pensant que Dolores est sur le point de tenter d’exterminer l’humanité en se faisant passer pour Charlotte Hale. Il cherche alors à retrouver Maeve Millay qui a augmenté ses capacités jusqu’à développer une forme de télépathie synthétique qui lui permet de contrôler la plupart des hôtes et appareils électroniques environnants.

Ils se fait devancer par Engerraund Serac, qui, jugeant Maeve trop dangereuse a décidé de brancher le cerveau artificiel de Maeve à une simulation. Maeve comprend vite ce qui se passe, épuise les capacités de la simulation et parvient à se réintégrer dans un corps. Mais sa tentative d’évasion échoue.

Maeve se voit alors offrir un choix par Serac : soit l’aider à retrouver Dolores, soit assumer les conséquences – et être éteinte de manière irréversible à distance grâce à un kill switch implanté dans son corps. Pendant ce temps, Dolores et Dolores-Charlotte s’en prennent à l’IA omnisciente “Rehoboam” développée par Serac pour secrètement gouverner le monde.

La Dolores d’origine finit par être capturée par Serac qui tente d’extraire d’elle une clé – mais sa memoire s’en trouve détruite au passage. Cela conduit Maeve à trahir Serac et à provoquer l’auto-destruction de Rehoboam. La saison 4 commence donc après ces événements, dans un monde dans lequel la guerre entre les hommes et les machines semble, tout du moins en apparence, s’être terminée

Westworld saison 4 : découvrez la critique de la rédaction

Après plus de deux ans d’absence, cette saison 4 de Westworld parvient très vite à retenir notre attention. Il faut dire que Jonathan Nolan et Lisa Joy, les deux showrunners, maîtrisent à merveille cet univers dystopique.

On a donc le plaisir de retrouver Maeve, Bernard, ou encore Caleb. De son côté, Dolores est morte à la fin de la saison 3 mais son personnage fait son retour dans la peau de Christina, scénariste dans une société audiovisuelle. Est-elle toujours une hôte ou une humaine ? Seul l’avenir nous le dira.

Après l’insurrection, nos héros tentent d’oublier le passé et de mener leurs petites vies tranquilles. Mais comme rien ne dure jamais dans Westworld, la réalité et la cruauté du monde les rattrape très vite.

À l’image des saisons précédentes, la réalisation de ces premiers épisodes est extrêmement soignée. On peut dire que la production joue la sécurité en reprenant une esthétique très proche des précédentes saisons.

L’ensemble reste visuellement splendide et, malgré quelques ralentissements, la série sait toujours nous surprendre avec des cliffhangers souvent bien amenés. Sans révéler le moindre élément de l’intrigue, il reste très amusant de voir cette saison 4 jouer avec des théories complotistes actuellement très en vogue sur Internet.

Cet aspect ouvre d’ailleurs des perspectives scénaristiques très intéressantes. On a donc hâte de voir les quatre prochains épisodes pour pouvoir affiner notre verdict.

La saison 4 de Westworld imagine une guerre des robots silencieuse, discrète, insidieuse. Dès le premier épisode le ton est donné. Une faction d’hôtes met en place de mystérieux rachats et jeux de pouvoirs, et ce qui se passe lorsqu’un humain refuse a de quoi donner des frissons : un parasite prend le contrôle de leur corps, et ces derniers se transforment alors en hôte de gré ou de force…

…quand ils ne sont pas assassinés et remplacés par un hôte. L’histoire est complexe, tentaculaire : si vous ne vous souvenez pas tout à fait bien des saisons précédentes, on vous recommande vraiment de consulter a minima un récap (et si vous avez le courage de reprendre Westworld depuis le début, de tout reprendre depuis l’épisode 1 de la saison 1).

Après avoir vu les quatre premiers épisodes de Westworld saison 4, on peut dire que quatre rôles se distinguent avec brio. William plane comme le spectre de la mort d’un épisode à l’autre, Caleb (Aaron Paul) ne sait plus si il a peur pour sa famille ou si la guerre lui manque, et Maeve est toujours aussi incisive qu’attachante.

On peut également mentionner Christina, un hôte qui a les mêmes traits que la Dolores d’origine, impliquée dans des enjeux qui semblent la dépasser. Bien sûr, comme on l’a vu, la Dolores d’origine n’existe plus en tant que telle. Mais Dolores s’est copiée plusieurs fois et on peut donc imaginer que cette Christina soit l’une de ces copies.

Lire aussi – Westworld – la saison 4 a une bande-annonce et une date de sortie

Quoi qu’il en soit, on est de nouveau ensorcelé par cette dystopie robotique, et attendons avec impatience de découvrir la suite des épisodes.

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