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18 ans de Airbags rappelés aux États-Unis, “un risque déraisonnable”

La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) demande le rappel de 67 millions de gonfleurs d’airbags.

  • La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) demande à l’entreprise ARC Automotive, qui équipe près d’un quart des véhicules américains, de rappeler 67 millions de gonfleurs d’airbags
  • Ils présentent un risque déraisonnable de décès et de blessure, d’après l’agence fédérale
  • Pour l’heure, ARC refuse ce rappel massif

ARC Automotive équipe en airbags près d’un quart des véhicules américains. 12 constructeurs utilisent ses produits, et notamment des grandes marques comme BMW, General Motors, Hyundai et Kia. C’est donc un événement majeur lorsque la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) lui demande de rappeler 67 millions de gonfleurs d’airbags fabriqués au cours des 18 dernières années avant janvier 2018.

Dans le détail, la NHTSA a pu constater neuf incidents où des conducteurs et des passagers ont été blessés, dont huit aux États-Unis et un hors du territoire américain. Par deux fois, ces accidents ont entraîné un décès.

Vers une longue bataille judiciaire ?

L’agence fédérale américaine précise ainsi : « Les gonfleurs de coussins d’air qui projettent des fragments de métal sur les occupants du véhicule, au lieu de gonfler correctement le coussin d’air, créent un risque déraisonnable de décès et de blessure ».

De son côté, la société ARC a déclaré qu’elle n’était « pas du tout d’accord » avec les conclusions de la NHTSA. Le vice-président de l’entreprise en charge de l’intégrité de produits, Steve Gold, ajoute : « ARC prend très au sérieux tout problème potentiel concernant ses produits ». Mais selon lui, les enquêteurs n’ont pas pu identifier de « défaut systémique ou généralisé » sur les gonfleurs. Il s’agit plutôt « d’anomalies de fabrication aléatoires et ponctuelles » qui ont déjà été résolues.

Dans ce jeu de ping pong entre les deux organisations, l’agence fédérale a de nouveau répondu. Si ARC ne procède pas au rappel, elle devra fournir une explication complète avec « une analyse supplémentaire du problème allant au-delà des présentations passées. »

D’après nos confrères de la BBC, il est possible que nous ne soyons qu’au début d’une affaire tentaculaire. Si aucun accord n’est trouvé entre les deux parties, une bataille judiciaire pourrait bien s’engager.

Les problèmes d’airbags sont récurrents dans le secteur automobile. Pour donner un exemple datant d’avril dernier, la NHTSA a été informée par Volkswagen du rappel de 143 000 véhicules Atlas et Atlas Cross Sport.

D’après le constructeur allemand, le câblage pourrait se montrer défectueux dans les systèmes de détection de l’occupant du siège avant de certains véhicules. Cela pourrait donc entraîner la désactivation de l’airbag du passager, même si ce dernier est assis sur le siège.

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