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Après la eSim (déjà bien pratique) voici la iSim : comment ça marche ?

Thales et Qualcomm annoncent une version améliorée de la eSIM, qui sera intégrée au SoC (avec le processeur, le GPU, etc.)

  • La iSIM de Thales et Qualcomm obtient la certification de la GSMA
  • Alors que la eSIM est une puce séparée, la iSIM est intégrée aux SoC des smartphones (elle peut être déployée sur le Snapdragon 8 gen 2)
  • Cette intégration au SoC permet d’économiser de l’espace (pour des smartphones plus compacts ou pour de plus grandes batteries), tout en réduisant la consommation d’énergie

Alors que la eSIM devient de plus en plus populaire, le groupe français Thales et Qualcomm innovent à nouveau. L’année dernière, les deux entreprises, avec Vodafone, ont testé une nouvelle technologie baptisée iSIM, une version améliorée. En un an, ces travaux ont beaucoup avancé, puisque la iSIM développée par Thales et Qualcomm est maintenant certifié par la GSMA (l’association de l’industrie des télécommunications). Et la solution peut être déployée sur les smartphones utilisant la puce Snapdragon 8 gen 2 de Qualcomm.

En substance, le fonctionnement de la eSIM et de l’iSIM sont identiques. Dans les deux cas, la SIM est intégrée dans le smartphone, et l’utilisateur n’a plus à insérer physiquement une carte pour utiliser le réseau de l’opérateur. Cependant, la eSIM est un composant distinct qui est “soudé” au circuit à l’intérieur du smartphone. En revanche, la iSIM développée par Thales et Qualcomm est directement intégrée dans le SoC (qui inclut aussi le CPU et le GPU), et pourra être intégrée sur le Snapdragon 8 gen 2 qui équipera la plupart des flagships sous Android de 2023.

La certification de la GSMA est une étape importante, car celle-ci atteste que comme la eSIM, la iSIM répond aux normes de l’association, en matière de sécurité et de flexibilité pour les utilisateurs. “Tout comme l’eSIM de Thales, la nouvelle iSIM est entièrement conforme à la norme GSMA ‘Remote SIM Provisioning’; ce qui signifie que ses abonnements peuvent être gérés à distance”, explique un communiqué du groupe français.

Plus de place, plus d’autonomie

Mais quel est l’intérêt d’intégrer la SIM directement au SoC ? Selon les explications de Thales, cette intégration permet d’économiser de l’espace. De ce fait, la solution convient aux appareils connectés, comme les montres. Sur les smartphones, les constructeurs pourront concevoir des produits plus compacts, ou augmenter la taille de la batterie, grâce à l’espace économisé. Mais ce n’est pas tout, car l’utilisation d’une iSIM permettrait aussi de réduire la consommation d’énergie du smartphone. Donc, plus d’autonomie.

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© Thales

“Nous pensons qu’un élément sécurisé intégré au processeur peut permettre d’innover sur de nombreux marchés et segments de produits”, ​ a déclaré Ziad Asghar, vice-président général de la gestion des produits chez Qualcomm, à ce sujet. Pour le moment, on ne sait pas quels smartphones bénéficieront de la iSIM. Mais puisque la technologie peut être intégrée au Snapdragon 8 gen 2, on peut imaginer que les premiers modèles arriveront bientôt.

En tout cas, Thales lance cette nouvelle technologie alors que la eSIM gagne en popularité. Celle-ci est déjà prise en charge sur de nombreux modèles. Et aux États-Unis, les clients d’Apple sont obligés d’utiliser une eSIM sur les iPhone 14, car ces modèles sont incompatibles avec les cartes physiques, dans ce pays. De son côté, Google vient d’annoncer un nouvel outil pour gérer facilement les eSIM sur Android.

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