Le second trimestre de 2019 a peut-être été marqué par la diffusion de logiciels malveillants sur Facebook, mais pas que : il est en effet très commun de se retrouver face à face avec une escroquerie, comme un cheval de Troie ou tout simplement une page d’hameçonnage, peu importe le site visité. Il est donc important de bien s’équiper.
Un bon antivirus est la clé : ces outils savent identifier rapidement et (plus ou moins selon les éditeurs) efficacement les différents programmes pirates qui veulent infecter ordinateurs et smartphones. Rien que sur les trois derniers mois, Kaspersky aurait ainsi bloqué plus de 717 millions d’attaques.
Les ransomwares s’adaptent
Mais les KPI de la firme russe ne sont pas les données les plus intéressantes. La plus frappante concerne plutôt le nombre de mises à jour des logiciels d’extorsion : il aurait atteint 16 017 nouvelles versions. À titre de comparaison, l’année dernière et à la même période, moins de 8 000 nouveaux virus prenant en otage des appareils avaient vu le jour.
Qu’est-ce que cela signifie ? Tout simplement que les hackers sont suffisamment qualifiés pour transformer leurs programmes, et ainsi les rendre plus efficaces afin de continuer à fonctionner face aux multiples protections choisies par les internautes. Comprenez que c’est une alternative idéale et moins coûteuse que la création d’un nouveau soft de A à Z.
Des chiffres en hausse
Si l’on regarde le nombre de personnes touchées par des attaques, là aussi le constat est accablant : avec plus de 232 000 victimes ces derniers temps, le nombre a tout simplement augmenté de 46 %. Certes, de nouvelles personnes découvrent Internet chaque jour, mais c’est tout de même impressionnant.
Les pays les plus touchés ? Ils ne sont pas en Europe. On compte entre autres le Mozambique (4% des demandes de rançon), l’Ouzbékistan avec 6% et, pour terminer, le Bangladesh, avec 9%. Une région déjà très touchée par la censure.
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