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Audi lance quatre nouveaux modèles hybrides rechargeables

Avec ces quatre nouvelles versions hybrides plug-in, Audi confirme sa volonté de basculer progressivement vers les énergies propres.

C’est une sorte de tir groupé. Alors que sa voiture 100% électrique e-tron arrive en avril sur le marché (avec quand même cinq mois de retard sur la date initiale), Audi va dévoiler officiellement à l’occasion du salon de Genève pas moins de quatre nouveaux modèles hybrides rechargeables. Ou plus exactement, quatre versions hybrides plug-in de modèles déjà existants.

Les quatre voitures élues seront donc les berlines situées en haut de la gamme, à savoir l’Audi A6, l’Audi A7 et l’Audi A8, ainsi que le SUV Audi Q5. Des versions qui se déclineront de la façon suivante :

  • Audi Q5 TFSI e (deux versions – confort et performance)
  • Audi A6 TFSI e (deux versions – confort et performance)
  • Audi A7 Sportback TFSI e (deux versions – performance confort)
  • Audi A8 TFSI e

40 km d’autonomie WLTP en mode électrique

Ces quatre nouveaux modèles seront signés “TFSI e”, le badge “e-tron” étant réservé aux modèles tout électriques. Ils seront équipés de moteurs à essence turbocompressés à injection directe qui fonctionnent avec un moteur électrique intégré à la transmission. La A8 est la seule à être équipée d’un système de traction intégrale. Les batteries des nouveaux véhicules hybrides rechargeables auront une capacité de 14,1 kWh pour plus de 40 km d’autonomie tout électrique selon la norme WLTP. Le nombre exact diffère d’un modèle à l’autre. Des batteries seront installées sous le plancher du compartiment à bagages, ce qui réduira probablement la capacité du coffre.

Les A6 TFSI e, A7 Sportback TFSI e et A8 TFSI e disposeront de 104 cellules, tandis que le Q5 TFSI e aura des cellules prismatiques (la capacité du pack reste la même). La puissance de freinage par récupération d’énergie peut atteindre 80 kW.

Audi poursuit donc sa stratégie d’électrification avec son offensive hybride plug-in. Grâce aux différents niveaux de puissance, le client aura le choix entre une variante confort et une variante performance, selon la version du modèle. Les nouveaux modèles hybrides plug-in seront disponibles sur commande dans le courant de l’année 2019.

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4 commentaires
4 commentaires
  1. Un bon moyen de différencier entre les constructeurs qui veulent réellement diminuer le niveau de pollution de leurs modèles de ceux qui ne font que du greenwhashing est de vérifier que le véhicule peut chauffer et refroidir l’habitacle sans démarrer le moteur thermique. Dans la négative le véhicule ne roulera presque jamais sans émissions ce qui rend les valeurs de CO2 annoncées complètement fausses. Mais rien de pire que la triche aux diesels…

    1. Pour moi il ne s’agit pas de « verdissement » des voitures, mais d’une étape.
      Je suis propriétaire d’un c-Max hybride rechargeable. Ma consommation moyenne est à 2.8 et cela malgré les hivers du Québec.
      En été je suis 100% électrique sauf pour des grands voyages l’hivers Je suis en mixte, mieux qu’une hybride normale.
      Pour moi c’est une première étape avant une 100% électrique.

      1. Très bien, je vous félicite sincèrement.

        Cela dit je me permets de vous faire remarquer que mon post n’était pas une simple critique.

        Pour info un véhicule comme (par exemple) la Ioniq hybride rechargeable ne peut chauffer l’habitacle *que* moteur thermique en marche, ce qui fait que beaucoup de propriétaires ne roulent *jamais* en électrique.

        Par ailleurs des études montrent que l’utra majorité des PHEV vendues en Europe ne sont jamais rechargés, c’est avant tout un moyen pour les constructeurs d’éviter les pénalités et/ou pour les acheteurs de profiter des aides et avantages. Donc au final des véhicules plus lourds et plus polluants. Ce qui n’empêche évidemment pas qu’il y a des gens comme vous qui “jouent le jeu”.

        Perso je pense que les PHEV ne devraient pas pouvoir démarrer leur moteur thermique en ville, sur la base des données GPS, et ce même si la batterie est vide. Dès lors je serais heureux de considérer ces véhicules comme aussi propres qu’un VE, en effet en attendant que les batteries progressent. Et si la voiture n’est pas une arnaque (batterie suffisante, chauffage électrique, etc.) et que le conducteur recharge en effet chaque jour, ça ne sera en rien une contrainte.

        1. Je suis bien d’accord et c’est un des principaux défaut de bien des PHEV.
          La -Max et la fusion étaient particulière car il s’agit de véhicule 100% essence qui ont étaient convertis. Du coup très mal adapté (la fusion a pas de coffre, seul un sac de sport y rentre).
          Mais des voiture qui sont conçus au départ comme hybride (certaine prius) ou même 100% électrique (comme la ioniq) ne devraient pas avoir ce défaut.
          Malgré tout la partie branchable permet quand même de réduire les impacts du chauffage (ici très rares sont les personnes à ne pas préchauffer leurs voitures m. Mais il faut penser que dans la voiture il peut faire -30).
          Je ne connais pas le bonus malus en Europe. Ma voiture je l’ai acheté d’occasion, neuve j’aurai eu un « bonus de 4000 CAD mais le surcoût est supérieur.
          Actuellement je vois 2 sortes de commentaires dans les groupes de voiture électriques au sujet des PHEV qui utilisent les bornes (notamment les bornes rapides).
          Il y a ceux qui penses que chaque km électrique est une bonne chose pour l’environement, même si individuellement ils doivent attendre que la borne se libèrent.
          Il y a ceux qui disent que les bornes rapides devraient être réserver au 100% électrique car c’est vital pour eux.

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