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Banque. 0,8% des Français n’ont pas accès à un distributeur de billets

Le parc de distributeurs automatiques de billets continue de se contracter. La Banque de France se veut toutefois positive et considère cette baisse comme étant “compatible avec l’évolution de la demande d’espèces” en métropole.

Chaque année, la Banque de France publie un rapport sur l’évolution du nombre de distributeurs de billets (DAB) en France. La tendance à la réduction du parc s’est confirmée en 2020 : 1 600 machines ont disparu en douze mois, soit une chute de 3,2% par rapport à décembre 2019.

Faut-il pour autant s’inquiéter ? Non, répond la Fédération bancaire française qui affirme par ailleurs que 99,2% des Français peuvent accéder en moins de 15 minutes à un distributeur. Cette proportion est stable depuis 2 ans parce que “les fermetures de DAB ont lieu dans leur immense majorité dans les zones où il y a plusieurs distributeurs”.

Les grandes villes sont les plus touchées

Dans son rapport, la Banque de France a recensé 49 718 distributeurs sur le territoire à la fin 2020. La baisse de 7,1% du nombre de machines observée depuis 2018 est la conséquence d’une “optimisation des installations existantes dans les zones les mieux équipées et n’étant donc pas de nature à altérer les indicateurs d’accessibilité”.

Dans le détail, ce sont les villes de plus de 10 000 habitants qui ont été les plus touchées par les fermetures (-3,6%). Les villes de moins de 1 000 habitants sont les moins concernées. Cela dit, ce sont quand même 58 communes qui ont vu disparaitre leur dernier distributeur en 2020. Du côté des bonnes nouvelles, ce sont 31 communes qui ont récupéré un nouveau distributeur. Au total, le nombre de communes ayant un DAB a donc chuté de 0,2% sur la période.

Le Ministère de l’économie et des finances préfère lui aussi voir le verre à moitié plein : “cette actualisation confirme le maintien d’une très bonne accessibilité aux espèces sur le territoire […] Le maillage du territoire est globalement inchangé d’une année sur l’autre”. L’évolution du nombre de DAB est très suivie depuis la crise des gilets jaunes en 2018, qui avait mis en lumière des lacunes en matière de services de proximité.

Une évolution des usages

La crise sanitaire a marqué les comportements des Français, ce qui légitime aussi la baisse du nombre de DAB. La Fédération bancaire française rappelle que “les retraits effectués par les Français ont chuté de 15 % en valeur à compter de mars 2020, là où l’utilisation de la carte bancaire sans contact a explosé (+86 %), avec le relèvement du plafond de 30 à 50 euros, à partir du 11 mai 2020″. Quant au paiement mobile, lui aussi se développe fortement, bien que moins rapidement en France que dans le reste de l’Europe.

La Banque de France se veut également positive sur la couverture territoriale : le nombre de commerces qui permettent de retirer des espèces est en hausse pour se stabiliser au-dessus des 25 000 points d’accès privatifs.

Parmi les moteurs de cette solution alternative, on retrouve le Compte Nickel qui est présent chez plus de 6 000 buralistes. Ce dernier permet en 5 minutes de récupérer une carte bancaire et un RIB, que ce soit via son portail en ligne ou auprès de son réseau de partenaires.

 Ouvrir un compte en 5 minutes

 RIB français

 Carte Mastercard Standard

 Dépôt espèces chez 7 200 buralistes

Compte courant

Conditions : Aucune

Frais annuels : 20 €  •  Dépôt initial : 0 €

Dépôt de chèques : ✘  •  Dépôt d'espèces : ✔

Carte bancaire

Coût mensuel de la carte : 0 €

Retraits zone euro : 0,5€ chez un buraliste, 1€ au DAB  •  Paiements zone euro : Gratuits

Retraits en devises : 2€ par transaction  •  Paiements en devises : 1€ par transaction

Cartes proposées

CB Nickel

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