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Ce dirigeant de Mastecard croit toujours en l’adoption de masse des cryptos

Pour le vice-président du développement et de l’innovation de nouveaux produits de Mastercard, Harold Bossé, l’adoption massive de la technologie blockchain se produira plus tôt que tard.

Les cryptomonnaies ont-elles un avenir en tant que moyen de paiement ? Cette question peut se poser aujourd’hui étant donné la crise que subit actuellement le marché.

Après avoir battu des records en 2021, les cryptos et les actifs numériques font face à des vents contraires cette année. Les valeurs des principales cryptos, comme le Bitcoin, s’effondrent. Et récemment, il y a également eu la disparition de la crypto Terra (LUNA).

Mais malgré cette situation, certains acteurs sont toujours optimistes. Et parmi ceux-ci, il y a le vice-président du développement et de l’innovation de nouveaux produits de Mastercard, Harold Bossé. Comme le rapporte TechCrunch, lors d’un récent webinaire d’Avalanche, celui-ci a indiqué que l’adoption massive de la technologie blockchain se produira plus tôt que tard.

Celui-ci a également rappelé qu’il y a aujourd’hui des millions de personnes qui utilisent déjà les actifs numériques. Mais il admet qu’il y a encore, aujourd’hui des obstacles qui empêchent les entreprises d’adopter ces technologies.

Pour Bossé, actuellement, nous sommes à une époque comparable à aux débuts d’internet. « […] personne ne pensait qu’Amazon pourrait même être un concept », a-t-il expliqué. Ainsi, aujourd’hui, les startups doivent trouver de nouvelles idées, créer de produits qui n’existent pas encore.

« Nous sommes dans la même situation : comment transformer la vie des gens et entrer dans la démographie ou les groupes de personnes qui ne pensent pas vraiment à la blockchain en premier lieu mais pensent à leurs problèmes commerciaux ? », a-t-il aussi déclaré.

Notons que Mastercard s’intéresse beaucoup à la blockchain et aux actifs numériques.

Par exemple, fin 2021, la société avait annoncé un partenariat avec Bakkt permettant l’intégration des crypto dans les activités des entreprises.

Sherri Haymond, vice-présidente exécutive des partenariats numériques de la compagnie, avait expliqué : « Nous voulons offrir à tous nos partenaires la possibilité d’ajouter plus facilement des services crypto à leurs activités. Nos partenaires, qu’il s’agisse de banques, de fintechs ou de commerçants, peuvent offrir à leurs clients la possibilité d’acheter, de vendre et de détenir des cryptomonnaies grâce à une intégration avec la plateforme Baktt ».

Par ailleurs, des marques déposées par Mastercard suggèrent également que celui-ci s’intéresse aux NFT et au métavers.

 Plateforme régulée (CySEC)

 Interfaces intuitives et simples

 Idéal débutant (compte démo)

 Actifs : cryptos, actions, etc.

9.6 /10

1

 Courtier régulé (12 licences en Europe)

 Diversité d'investissements

 50€ offerts en BTC

 Pas de frais sur dépôts et retraits

9.1 /10

2

 Excellente Application Mobile

 Frais transparents et faibles

 Large choix d'actifs

9 /10

3

D’autres pensent que les cryptos ne valent rien

Récemment, Bill Gates a révélé qu’il ne détient aucune cryptomonnaie.

« Je n’en possède aucun », a écrit le fondateur de Microsoft. « J’aime investir dans des choses qui ont un rendement précieux. La valeur des entreprises est basée sur la façon dont elles fabriquent d’excellents produits. La valeur de la crypto est exactement ce qu’une autre personne décide que quelqu’un d’autre paiera pour cela, sans ajouter à la société comme d’autres investissements. »

Suite au crash des crypto, Christine Lagarde, la présidente de la BCE, s’est aussi exprimée sur le sujet, et a un avis similaire à celui de Bill Gates. « Ma très humble évaluation est que cela ne vaut rien, cela ne repose sur rien », a-t-elle indiqué. « Il n’y a pas d’actifs sous-jacents pour agir comme un ancrage de sécurité. »

Sinon, concernant le Bitcoin (la principale crypto), le patron de l’échange de crypto FTX, Sam Bankman-Fried, a expliqué que celle-ci n’a aucun avenir en ce qui concerne les paiements, mais servirait plutôt de réserve de valeur, comme l’or. Celui-ci a pointé du doigt la méthode de preuve de travail utilisé pour valider les transactions qui est énergivore, mais aussi lente, et qui empêche la création d’un vrai réseau de paiement.

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