Si vous êtes geek ou informaticien, il est très probable que l’une de vos connaissances vous ait déjà posé cette question : « comment pirater le compte Facebook de ma copine ? ». Certains cherchent sur Google et finissent par apprendre à utiliser un keylogger.
Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un équipement ou bien d’un logiciel que les hackers (ou apprentis hackers) placent sur les machines cibles et qui va enregistrer (et parfois transmettre) tout ce que les utilisateurs de ces machines saisissent sur le clavier, dont les mots de passe et autres informations sensibles.
Egalement appelé enregistreur de frappe, le keylogger peut avoir des usages multiples. A ce que je sache, un keylogger (même indétectable) n’a rien d’illégal. En revanche, son utilisation peut le devenir.
L’élève Ducobu 2.0
Il y a quelques mois, j’évoquais dans un article l’histoire d’un tuteur aux Etats-Unis qui aurait donné des instructions à ses élèves pour que ceux-ci placent des enregistreurs de frappe sur les PC des profs. Cela aurait permis d’accéder au système d’information du lycée grâce à des identifiants et des codes d’accès volés. L’astuce, qui a peut-être marché pendant un an, aurait été découverte lorsqu’un prof a suspecté des modifications des notes qu’il a données à certains élèves.
L’histoire semble tout droit sortie du film Cheaters. Mais portant, elle est bien réelle. Après avoir disparu pendant des mois, le tuteur a été arrêté lundi. Il est notamment accusé de fraude et d’accès illégal à des systèmes informatiques. Si ce dernier est reconnu coupable, il pourrait écoper d’une peine de plus de cinq ans d’emprisonnement.
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