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Des chercheurs développent une queue robotique, mais à quoi ça sert ?

Un groupe de chercheurs japonais a dévoilé le prototype d’une queue robotique destinée aux êtres humains. Mais à quoi cela peut bien servir ?

Cela fait quelques années que des chercheurs travaillent sur des systèmes robotiques visant à aider les personnes qui connaissent des difficultés motrices. C’est par exemple le cas de Wandercraft, une startup qui développe un exosquelette destiné aux personnes ayant perdu l’usage de leurs jambes.

Cette fois-ci, c’est un groupe de chercheurs japonais issus de l’Université Keio qui s’est penché sur le prototype d’une queue robotique. Si le projet peut d’abord sembler humoristique, ou du moins destiné aux loisirs, les scientifiques qui s’attellent au projet expliquent qu’un tel objet pourrait bel et bien trouver une utilité auprès des humains.

Quelle est l’utilité de cette queue robotique ?

Dans une vidéo intitulée « Arque : Artificial Biomimicry-Inspired Tail for Extending Innate Body Functions » et dévoilée le 21 mai 2019, les chercheurs en disent donc plus sur l’intérêt et le fonctionnement de cette queue robotique biomimétique. Il faut d’abord savoir que cette dernière est directement inspirée de la façon dont les singes utilisent la leur pour se déplacer dans les arbres.

D’autre part, celle-ci vise à « étendre la fonction innée du corps » : pour un humain, elle pourrait par exemple trouver son utilité dans le fait d’aider des employés à soulever et transporter des objets lourds tout en leur donnant un contrepoids.

En termes de loisirs, les chercheurs évoquent la réalité virtuelle, en indiquant que la queue robotique pourrait être un outil qui permet de modifier l’équilibre des joueurs et de parfaire l’univers dans lequel ils se trouvent.

Pour ce qui est de son fonctionnement, cette queue robotique exploitent des vertèbres de plastique qui s’emboîtent, si bien qu’il est possible d’en enlever ou d’en ajouter afin de s’adapter au mieux à la taille de l’utilisateur. L’air comprimé permet de créer les contractions de l’objet et si le système nécessite un compresseur d’air pour l’instant, il pourrait être supprimé à plus long terme pour un autre système d’alimentation.

Évidemment, il faudra encore du temps avant qu’un tel projet soit au point.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. Il y’a déjà des robots porteurs de charges, d’autres générations vont arriver.
    L’automatisation des métiers qui ont pour fonction le port disparaissent, à quoi bon mettre de l’argent dedans. Une techno qui ne sera jamais rentabilisée … Enfin bon ça aura occupé 4 scientifiques à temps plein …

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