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La Chine représente 56% de tous les brevets blockchain en 2017

Un rapport publié par Thomson Reuters montre que la Chine cherche à se faire une place de référence sur la technologie sous-jacente au Bitcoin. En 2017, elle représenterait pas moins de 56% de tous les “brevets blockchain” déposés à travers le monde. Les Etats-Unis sont loin derrière, et il n’y a guère que Bank of America et Mastercard qui tirent leur épingle du jeu.

Si la Chine est probablement l’un des pays les plus stricts au monde en matière de crypto-monnaies (elle a tout simplement interdit au début de l’année ces devises virtuelles), elle se montre particulièrement ouverte à la technologie blockchain.

200% de croissance entre 2016 et 2O17

Cette dernière année, la course aux brevets impliquant la technologie blockchain a fait rage : les chiffres montrent une croissance de 200% du nombre de dépôts en l’espace de 12 mois. Le nombre de brevets blockchain passe ainsi de 134 brevets déposés en 2016 à pas moins de 406 en 2017.

Sur ces 406 brevets blockchains répertoriés par Thomson Reuters en 2017, les chinois en ont déposé pas moins de 226 d’entre eux (56%). Les Etats-Unis sont loin derrière puisqu’ils n’en auraient déposé que 91 (22%). Le Japon complète le podium avec seulement 5 brevets déposés, suivi du Royaume-Uni avec deux.

Sur les 10 sociétés les plus actives sur le créneau, 8 sont originaires de l’Empire du Milieu. Seules Bank of America et Mastercard se glissent dans ce classement archi-dominé par la Chine. Le géant du e-commerce Alibaba se positionne en numéro 2 du classement et représente à lui seul 11% de tous les brevets blockchain déposés à travers le monde (46).

On remarquera également que les banques occidentales se font assez discrètes : si la puissante People’s Bank of China truste la première position du classement avec 68 brevets déposés, il faut aller un peu plus loin pour trouver la Bank of America (33), et encore plus loin pour trouver les autres. Selon les chiffres, aucun autre établissement bancaire dans le monde n’aurait déposé “plus d’un brevet blockchain”.

Comment Alibaba démocratise la blockchain

Alibaba travaille depuis plusieurs années à intégrer la blockchain dans ses opérations afin de gagner en qualité et en sécurité. Dernier exemple en date, la filiale de paiement du groupe Alipay s’est associée cette semaine avec la ville chinoise de Wuchang pour assurer la traçabilité de son riz “premium”.

En s’appuyant sur une blockchain, Alibaba pourra ainsi suivre l’origine du riz qu’il commercialise sur son site et s’assurer d’éviter de commercialiser du riz “contrefait” (véridique). Grâce à un système de QR Code présent sur les paquets de riz, le client pourra ainsi remonter toute la chaine de production de la céréale.

Un peu plus tôt dans l’année, une autre filiale d’Alibaba (Ant Financial) a annoncé le lancement imminent d’un système de transfert d’argent international basé sur une autre blockchain. En s’appuyant sur cette technologie, Alibaba s’engage sur des transferts d’argent plus rapides et moins chers – tout en offrant un maximum de transparence aux clients qui pourront suivre en temps réel le déplacement des fonds.

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