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Comment Youtube lutte contre les contenus dangereux sur le COVID-19

YouTube explique dans un post de blog avoir supprimé plus de 1 millions de vidéos dangereuses ou s’appuyant sur des fake news autour du COVID-19. La plateforme explique au-passage ses critères et ses méthodes pour lutter contre la désinformation.

La modération sur YouTube “ne se réduit pas à ce qui est supprimé, elle se caractérise par comment nous traitons tous les contenus que nous laissons parce qu’ils nous montrent comment aller de l’avant”, explique YouTube dans un long post de blog sur la mésinformation et les efforts de la plateforme.

La firme estime que le phénomène de la mésinformation a pris une ampleur inédite : “elle n’est plus limitée à des mondes fermés comme les négationnistes, ou les complotistes du 9 septembre – elle s’étend désormais à toutes les facettes de la société, quitte à parfois déchirer des communautés avec une vitesse effarante. Aucun sujet ne semble épargné”.

YouTube se défend de toute suppression arbitraire

La solution n’est pas à en croire la plateforme de “devenir meilleur pour supprimer plus de contenus plus vite” “nous faisons cela depuis le début de YouTube au travers de nos Community Guidelines. Aujourd’hui nous supprimons près de 10 millions de vidéos par trimestre, vidéos qui pour une majorité d’entre-elles ne dépassent même pas les 10 vues”.

Si ces suppressions rapides sont importantes, YouTube souligne que c’est surtout la manière dont sont présentées les vidéos pertinentes qui importe de plus en plus. “La chose la plus importante que nous pouvons faire, est d’augmenter le nombre de bons contenus et diminuer les mauvais”.

YouTube souligne qu’il y a à l’heure actuelle très peu de mauvais contenus sur la plateforme, entre 0.16% et 0.18%. Et de révéler le nombre de vidéos supprimées autour du COVID-19 : “par exemple, depuis février 2020 nous avons supprimé plus de 1 million de vidéos en lien avec des informations dangereuses sur le COVID-19, comme des faux remèdes, ou des affirmations mensongères”.

Pour délivrer en parallèle des informations plus fiables “il faut s’appuyer sur des faits clairs” “pour le COVID nous nous fions au consensus d’experts issus d’organisations de santé comme le CDC américain et l’OMS qui scrutent les données scientifiques au fil de leur évolution”.

La firme explique notamment ne plus miser sur le crowdsourcing qui peut justement stimuler la propagation de fausses nouvelles. “Nous avons vu cela lors des élections présidentielles américaines de 2020. Sans une certification de l’élection officielle à laquelle se référer, nous avons laisser s’exprimer des voix en ordre dispersé. Mais ce sont nos systèmes qui ont permis aux spectateurs d’accéder à des informations fiables”.

YouTube ne veut néanmoins pas aller trop loin : “une approche trop agressive sur les suppressions peuvent avoir un effet désastreux sur la liberté d’expression. Les suppressions sont un instrument lourd, et si nous l’utilisions de manière trop large, cela enverrait le message que les idées controversées sont inacceptables”, estime la plateforme.

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Qui se refuse à toute suppression pour des motifs politiques. “Nous continuerons d’investir et d’innover au travers de nos produits pour trouver un équilibre juste entre la liberté de parole et la liberté d’atteindre des spectateurs”, conclut la plateforme qui promet de poursuivre son effort de transparence via d’autres posts de blog détaillant ses pratiques en matière de modération de contenus.

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