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Critique House of the Dragon : le digne héritier du cultissime Game of Thrones ?

Trois ans après la fin du mastodonte télévisuel Game of Thrones, HBO diffusait ce dimanche 21 août, le premier épisode de House of Dragon, un préquel très attendu des fans. Nous avons pu découvrir la série en avant-première.

Diffusée en France sur OCS (US+24), House of Dragon figure parmi les séries TV les plus attendues de l’année. Et pour cause. Ce préquel du cultissime Game of Thrones met en scène la famille Targaryen, deux cents ans avant les évènements survenus dans GoT.

Les « héros » de ce nouveau programme Thronesque sont donc les ancêtres de Daenerys Targaryen, maîtresse des dragons dans Game of Thrones. Toujours coiffés de cheveux longs d’une blondeur immaculée, ils sont beaucoup moins tendus que leur descendance. Il faut dire qu’ils n’ont pas vraiment de quoi se mettre la rate au court-bouillon (mot compte triple).

En effet, la famille Targaryen règne sur le Trône de Fer grâce à la puissance de ses dragons. Jaehaerys Targaryen est donc assis sur ce siège sacré et domine le continent de Westeros et ses sept royaumes. Mais voilà, Jaehaerys n’est plus tout jeune.

Mourant, il réunit le grand conseil afin de désigner son successeur. Il a le choix entre son petit-fils Viserys et sa petite-fille Rhaenys. Évidemment, le jeune homme hérite du trône (patriarcat t’as vu), ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Les éléments perturbateurs vont donc se mettre en place un peu plus tard tout au long de la saison, lorsque les places de chacun(e) seront remises en question. Voilà pour le pitch.

Mais qu’en ont pensé les chanceux à avoir pu regarder les premiers épisodes en avant-première ? Découvrez les critiques de Manon et RPB.

House of the Dragon : la critique de la rédaction

Dire qu’on attendait de retourner à Westeros est un euphémisme. Depuis le final un tant soit peu décevant de Game of Thrones en 2019, on avait les crocs. Par chance, House of the Dragon répond à toutes nos attentes. Le spin-off de la série iconique est un régal. Quel plaisir de retrouver tout ce qui a fait le succès de Game of Thrones.

Comme le laissant imaginer les bande-annonces, on se prend une claque visuelle. Tout est propre et esthétiquement plaisant. Des costumes aux coiffures, rien n’est à redire. La réalisation est aux petits oignons, avec des musiques épiques pour nous mettre dans l’ambiance. Ah, j’avoue, j’ai eu des petits frissons en entendant les premières notes de la musique du générique de GoT. Des enjeux politiques, des stratagèmes pour arriver au pouvoir et des dragons, voilà House of the Dragon. Nous voilà plongés plus d’un siècle avant l’épisode du Roi Fou et la naissance de notre très chère Daenerys, à l’époque où la maison Targaryen brille de mille feux (elle était facile, celle-là).

Dès le premier épisode, la place des femmes au pouvoir, mais pas que, est au centre des débats. Très vite, on comprend qu’elles seront le cœur de ce spin-off, mené par la princesse Rhaenyra Targaryen. Ah non, il ne faisait pas bon naître femme à l’époque. Ce premier épisode de House of the Dragon nous le rappelle de la plus crue des manières avec une scène particulièrement dérangeante (et sanguinolente). Il est, ainsi, intéressant de voir les réalisateurs du spin-off de Game of Thrones “remettre les pendules à l’heure” avec une jeune princesse aussi sûre d’elle que volcanique. Tiens, ça ne nous rappelle pas vaguement quelqu’un ? Décidément, les chiens ne font pas des chats. Ou les dragons ne font pas… Vous avez compris l’idée.

Quant aux acteurs, ils ont toute leur place dans l’univers imaginé par George R. R. Martin. Matt Smith dans le rôle du frère du roi tout à fait assoiffé de pouvoir est génial. Milly Alcock incarne la jeune Rhaenyra Targaryen à la perfection tandis que Emily Carey donne vie à Allicent Hightower, sa fidèle amie. Quant aux dialogues, ils sont à la hauteur.

Une chose est certaine : House of the Dragon devrait plaire aussi bien aux fans de Game of Thrones, qui ne se feront pas prier pour un aller simple pour leur Westeros bien-aimé, qu’aux néophytes, étant donné que les événements du spin-off se déroulent avant ceux de la série qui a agité la toile de 2011 à 2019. Bingo.

L’intrigue de House of the Dragon se déroule bien avant la naissance de Daenerys Targaryen. Et dès le premier épisode, on est plongé dans une lutte de succession tendue pour le Trône de Fer. Une période trouble au travers de laquelle percent les cris de souffrance – et l’héroïsme de plusieurs femmes.

Les problèmes entre le roi, et son frère, le (possible) successeur désigné apparaissent dès les premières minutes. Ce Prince à qui le Roi a confié le guet de Port Real, enchaîne les absences aux réunions du Conseil du Roi, et ne semble en faire qu’à sa tête avec sous ses ordres des soldats qui lui sont fidèles… Jusqu’à commettre de véritables abominations.

Au fil de l’épisode le Prince se montre assoiffé de pouvoir, impulsif et violent. Le Roi espère la naissance d’un autre héritier… mais le destin va en décider autrement. Et à cause de cela il va prendre une nouvelle décision désastreuse qui va le lier à un sacrifice irréparable. Heureusement, il y a aussi dans cet épisode des femmes très intelligentes – qui refont naître l’espoir de sauver le royaume.

Ce premier épisode est en effet aussi l’histoire et le destin de Rhaenyra Targaryen (jouée par Milly Alcock dans cet épisode), la seule fille du Roi – qui pourrait bien devenir la lumière au bout de ce long tunnel. L’univers (et le plaisir) d’un épisode de Game of Thrones sont bien là, des décors, à la bande originale en passant par le jeu d’acteurs. D’autant que le scénario nous semble dès ce premier épisode particulièrement bon. On a hâte de découvrir les épisodes suivants !

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5 commentaires
5 commentaires
  1. Fan de GOT, je me suis ennuyé pendant cet épisode… Un rythme lent, avec un pseudo cours sur l’histoire des rois. Vraiment j’ai pas accroché. J’espère que ça va monter en puissance si non je ne pourrais pas dire que c’est le digne successeur de GOT.

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