« Protéger les gens dans cette période sans précédent ». C’est ainsi que Facebook a justifié son nouveau système de modération qui s’applique aux groupes politiques qui enfreignent son règlement. Cela concerne notamment la désinformation électorale et l’on sait que de nombreux républicains ont remis en cause l’élection de Joe Biden en expliquant qu’elle s’était accompagnée de fraudes.
Pour éviter ces très nombreux commentaires et les abus potentiels, Facebook va placer sous probation les groupes qui ont enfreint ses règles à plusieurs reprises. Concrètement, pour les 60 prochains jours, les modérateurs et administrateurs devront approuver chaque publications manuellement, ce qui devrait mécaniquement réduire les posts controversés.
Facebook multiplie les initiatives contre les fake news
Le réseau social gardera durant cette période un œil sur la façon dont les modérateurs traitent les contenus. Et si ces derniers se montrent laxistes, les groupes pourraient alors être totalement fermés.
Cette initiative est loin d’être la première tentative de Facebook pour contrer la désinformation. Avant l’annonce des résultats par les médias américains, la plateforme étiquetait les posts qui proclamaient la victoire d’un candidat en expliquant le décompte du vote n’était pas terminé. La mesure a surtout concernée Donald Trump et ses partisans.
La compagnie a par ailleurs supprimé le groupe « Stop the Steal » qui comptait déjà plus de 300 000 membres en seulement 48 heures. Formé par des stratèges et des communicants proches du parti républicain, il comprenait de nombreux messages de désinformation.
Enfin, la firme de Mark Zuckerberg a décidé de bloquer les hashtags les plus utilisés pour diffuser des fausses nouvelles. #stopthesteal est concerné mais on retrouve également #riggedelection et #ElectionMeddling. Rien n’indique pour autant que cette mesure soit efficace, il semble en effet que les expressions utilisées par les militants changent fréquemment afin de contourner les filtres.
L’ensemble de ces mesures n’est en tout cas pas de nature à calmer les critiques des sympathisants conservateurs qui estiment que les réseaux sociaux font tout pour censurer leurs opinions.
📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
Il y a rien de gratuit en ce bas monde, la question c’est ou se trouve le piège?