Le marché global des cryptomonnaies traverse une période compliquée, si bien que l’un des co-fondateurs d’Ethereum a décidé de jeter l’éponge. À l’origine, la cryptomonnaie la plus populaire au monde après Bitcoin a été créée par 8 cofondateurs : Anthony Di Iorio, Charles Hoskinson, Gavin Wood, Mihai Alisie, Joeseph Lubin, Amir Chetrit, Jeffrey Wilcke et Vitalik Buterin.
Progressivement l’équipe s’est resserrée, Charles Hoskinson et Gavin Wood ont commencé à quitter le projet pour fonder chacun de leur côté deux nouvelles cryptomonnaies. Respectivement Cardano et Polkadot. Par la suite, Mihai Alisie et Joeseph Lubin ont fait de même, mais pour créer deux plateformes ETH : AKASHA et ConsenSys.
Vitalik Buterin comme seul survivant
La dernière annonce qui résonne comme un coup de tonnerre sur ce marché plus exposé que jamais est le départ d’Anthony Di Iorio. Seul Vitalik Buterin de l’équipe initiale reste au sein de l’entreprise. Di Iorio explique sa décision en déclarant : “l’industrie de la crypto a un profil de risque qui ne me passionne pas trop. Je ne me sens pas forcément en sécurité dans cet espace. Si je me concentrais sur des problèmes plus importants, je pense que je serais plus en sécurité.”
Anthony Di Iorio n’était pas seulement l’un des cofondateurs d’Ethereum, il a notamment été directeur numérique de la Bourse de Toronto en 2016, sans oublier qu’il est le fondateur de Decentral, un portefeuille d’actifs numériques utilisé par près d’un million de personnes. Une société qu’il souhaite également vendre pour tirer véritablement un trait sur le monde de la crypto.
Di Iorio semble vouloir tourner la page une bonne fois pour toutes, il déclare : “Je veux me diversifier pour ne pas être un gars de la cryptographie, mais être un gars qui s’attaque à des problèmes complexes. J’intégrerai la crypto si nécessaire, mais souvent, ça ne l’est pas… C’est vraiment un petit pourcentage de ce dont le monde a besoin.”
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Il y a une incohérence entre le titre et le contenu du billet.
Jamais il n’est dit qu’il ne croit plus aux cryptomonnaies mais qu’il veut faire autre chose, c’est quand même bien différent.