Facebook et les filtres publicitaires
Le réseau social de Mark Zuckerberg possède des données très importantes et précises sur chacun des utilisateurs inscrits et même sur une partie de ceux qui ne le sont pas. La musique que vous aimez, les séries que vous regardez, qui sont vos proches… Mais aussi vos secrets peut-être un peu plus inavouables.
C’est peu ou prou ce que vient de découvrir le média américain Los Angeles Times d’une façon pour le moins choquante. En effet, ils ont réussi à cibler plus d’un million de personnes considérées par le réseau social comme “intéressés” par différents régimes nazis. Au total, cela leur a permis de toucher plus de 4.000 personnes en 24 heures avec une simple publicité. Le montant ? seulement 25 dollars (22 euros)…
Le réseau social face à ses promesses
Cela vous choque ? Ce n’est sans doute pas le seul ciblage un peu perturbant que doit proposer Facebook. Le réseau social se gargarise auprès des publicitaires de nous connaître très bien, de pouvoir nous placer dans des cases selon nos intérêts de façon très poussée. Un service qui est bien sûr monnayé à prix d’or, puisque les publicités ont rapporté à Facebook 55 milliards de dollars (48,5 milliards d’euros) en 2018.
On ne peut même plus jouer les vierges effarouchées sur ce sujet puisque ce n’est pas la première affaire du genre. Le problème, c’est aussi que depuis le début de l’affaire Cambridge Analytica, l’entreprise essaie, publiquement au moins, de se racheter une virginité. Les récents engagements quant à la publicité politique le prouvent.
Mais concrètement, cela ne semble concerner que les autres, les annonceurs qui sont forcés de montrer patte blanche, et encore dans des contextes spécifiques. En ce qui concerne Facebook même, jouer la carte de la transparence semble encore être un vrai challenge.
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