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Facebook a une nouvelle technique pour détecter (et pénaliser) les pages qui diffusent de la désinformation

Facebook poursuit sa lutte contre les fake news, et cette fois-ci, il ne se base plus que sur le contenu pour pénaliser les pages.

Depuis la dernière élection présidentielle aux USA, Facebook enchaîne les mesures contre les fake news. Et il y a quelques jours, le numéro un des réseaux sociaux en a annoncé de nouvelles.

Parmi ces nouvelles mesures, il y a l’utilisation du machine learning pour détecter des pages susceptibles de diffuser des fake news.

Une approche basée sur le comportement

« Historiquement, nous avons vérifié les notes des vérificateurs de faits pour identifier les pages et les domaines qui partagent à plusieurs reprises des fausses infos », explique Tessa Lyons, Product Manager. « Nous agissons ensuite en réduisant leur distribution et en supprimant leur capacité à monétiser. Pour aider à freiner l’ingérence étrangère dans les discussions publiques, nous commençons à utiliser l’apprentissage automatique pour identifier et rétrograder les pages étrangères susceptibles de propager des canulars financièrement motivés à des personnes dans d’autres pays ».

En d’autres termes, Facebook ne tiendra plus seulement compte du contenu diffusé par une page pour déterminer si celle-ci doit être pénalisée.

Citée par BuzzFeed, Tessa Lyons indique que ces pages, par exemple, font souvent du copier/coller d’articles d’autres sites, et affichent des publicités de mauvaise qualité. Les algorithmes de Facebook peuvent également se baser sur les comptes des administrateurs de pages. Ceux qui sont ciblés ont souvent des comptes qui ne sont pas des faux, mais dont les activités sont considérées comme suspectes par le système de Facebook. Bien entendu, le problème avec cette approche est que le réseau social pourrait accidentellement pénaliser des pages qui ne font pourtant pas partie de celles ciblées dans le cadre de sa lutte contre les fake news.

Facebook étend sa lutte contre les fake news

En plus de cet usage de l’apprentissage automatique pour sanctionner des pages, Facebook vient également d’annoncer que son programme de vérification de faits s’étend désormais à 14 pays. D’autre part, le réseau social a l’intention d’en ajouter d’autres avant la fin de l’année.

Et le test de Facebook, qui étend la lutte contre les fake news aux photos et aux vidéos (au lieu de se contenter des articles) s’étend également à 4 pays. Le réseau social explique que les images ciblées incluent « celles qui sont manipuléss (par exemple, une vidéo qui est éditée pour montrer quelque chose qui n’a pas vraiment eu lieu) ou qui sont sortiss de leur contexte (par exemple une photo d’une précédente tragédie associée à un conflit différent, actuel) ».

Facebook compte également amplifier l’impact des vérifications de faits sur le réseau social. « Avec plus d’un milliard de contenus postés chaque jour, nous savons que les vérificateurs de faits ne peuvent pas examiner chaque histoire une à une. Nous cherchons donc de nouvelles façons d’identifier les fausses nouvelles et d’agir à plus grande échelle », admet Tessa Lyons. Facebook va aussi utiliser l’apprentissage automatique pour identifier les copies d’articles qui ont déjà été classés comme étant des fake news.

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Par : Facebook, Inc.
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1 commentaire
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  1. Attention de ne pas aller trop loin.
    Car qui va estimer qu’une information est vraie ou fausse.
    Copernic et Galillée affirmaient entre autres que la terre tournait autour du soleil, alors que chacun savait – à cette époque – que c’était l’inverse. Car visuellement, c’était ce que l’on percevait.

    Il aurait donc fallu leur couper la parole pour les empêcher de diffuser ces fausses nouvelles (ainsi que toutes leurs autres découvertes totalement extravagantes et donc fausses pour l’époque)…

    A propos, c’est justement ce qui a été fait.

    Seules les autorités décidaient de ce qu’étaient les vraies informations…. on n’en est pas loin.

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