Lors du salon de la mobilité Autonomy qui a eu lieu il y a quelques jours, la startup française Zoov a dévoilé son service de vélo électrique. De fait, la jeune pousse a le privilège d’être la première à proposer une offre de vélos électrique en France, au plateau de Saclay.
Des vélos destinés aux zones particulièrement denses
À l’origine, la startup a été fondée en 2017 par Amira Haberah, Arnaud Le Rodallec et Eric Carreel. Pour rappel, ce dernier est déjà connu pour avoir lancé plusieurs startups en France, dont l’entreprise d’objets connectés Withings, qu’il a vendue à Nokia puis rachetée au mois de mai. Dans un communiqué, Amira Haberah, cofondatrice et directrice marketing et commercial, explique que Zoov a rapidement compris l’enjeu des stations dans des zones particulièrement citadines. De fait, il était logique de lancer un tel service tout en garantissant « un partage respectueux de la voie publique ».
Pour rappel, Paris connaît toujours plusieurs désagréments dus au système de vélos en libre-service Vélib’. Ainsi, Zoov a souhaité penser ses vélos avec des bornes compactes capables de s’adapter à des zones denses, comme certains lieux à Paris. Par conséquent, les vélos sont en mesure de s’emboîter les uns les autres à la façon des chariots de supermarchés. En comparaison, une place de stationnement destinée à une unique voiture permet de garer une quinzaine de vélos signés Zoov. De plus, la startup précise que l’installation des bornes est gratuite. Il est également possible de se garer « hors station » dans les zones moins denses.
Avec un poids de 20 kilos chacun, les moyens de transport de la jeune pousse disposent d’une autonomie d’environ 20 kilomètres.
Comme les services de trottinettes électriques de Lime ou de Bird, il suffit d’utiliser la connexion Bluetooth de son smartphone pour déverrouiller le vélo. À la fin du trajet, l’application permet également de verrouiller le véhicule. Zoov précise à raison que le système n’exploite pas de système de sécurité physique, mais directement son moteur, ce qui permet d’éviter les vols et les dégradations. Plusieurs entreprises de vélos en libre-service s’étaient effectivement retirées de France et d’autres pays suite à plusieurs dommages, à l’exemple du hongkongais Gobee.bike.
Si Zoov est actuellement le premier à faire son arrivée en France, la startup sera bientôt rejointe par Jump Bikes, une jeune pousse rachetée par Uber qui devrait faire son arrivée dans le pays sous peu.
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