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Google confirme l’arrivée de son bloqueur de publicités intégré à Chrome

En 2018, vous n’aurez plus besoin des extensions comme AdBlock Plus.

Depuis quelques semaines, une rumeur concernant un bloqueur de publicités pour Google Chrome planait sur la toile. Aujourd’hui, la firme de Mountain View confirme celle-ci.

A partir de 2018, le navigateur de Google bloquera les publicités qui ne suivent pas les nouveaux standards de la « Coalition for Better Ads ». L’idée n’est donc pas de bloquer toutes les publicités, mais de bloquer celles qui sont intrusives (même si une pub intrusive est affichée par Google) et qui ne répondent pas aux standards de la coalition. Google cite comme exemple les interstitiels qui couvrent toutes la page et les publicités dont le son s’active de manière inattendue.

En un an, l’usage des bloqueurs de pubs aurait augmenté de 30 % à cause de ces pubs intrusives. Une hausse qui ne pénalise pas seulement ceux qui affichent ces mauvaises pubs, mais aussi les éditeurs qui essaient de monétiser leurs sites avec des bannières moins intrusives.

« Cela réduit la capacité des éditeurs à créer du contenu gratuit et menace l’écosystème du web », explique Rahul Roy-Chowdhury, VP Product Management.

Google gagne de l’argent grâce aux publicités sur YouTube, sur son moteur de recherche ainsi que sur les sites de ses partenaires Adsense. De ce fait, la firme a intérêt à ce qu’on ne finisse pas tous par bloquer toutes les publicités à cause de quelques-unes qui auraient détérioré notre expérience.

D’ailleurs, Chrome bloque déjà les fenêtres pop-up qui sont parfois utilisées par des sites web pour afficher des publicités de manière intrusive.

Des règles précises

Afin d’aider les éditeurs à échapper à ce bloqueur de pub qui sera intégré à Chrome en 2018, Google lance un nouvel outil baptisé « Rapport relatif à l’expérience publicitaire ».

Il s’agit en quelques sortes d’un outil de validation qui permet aux webmasters de voir si les publicités affichées répondent aux normes prises en compte par le bloqueur.

Des recommandations sont aussi disponibles sur le site web de cette norme. Celle-ci a été mise en place via une recherche qui a impliqué plus de 25 000 internautes.

Elle est soutenue par une coalition d’acteurs du web comme Google, Facebook, l’Interactive Advertising Bureau ainsi que des médias comme le Washington Post et Reuters.

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Par : Opera
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